• Quelle place pour Jésus ?

    Luc ch 2 v 1 à 7

    JM Ausset , le 30 / 12 /12

    inspiré d'un message du pasteur Gary Ellison

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  • UNE  NAISSANCE  HORS  NORME : 

    Préambule : 

    Les fêtes de Noël sont l’occasion de rencontres familiales, de repas améliorés et souvent arrosés de bons crus, en un mot, de joie et de cadeaux, témoins d’une affection partagée. C’est aussi pour beaucoup une occasion de mesurer avec plus d’acuité et de souffrance la triste condition de solitude qui est leur regrettable lot quotidien. C’est enfin pour nombre de nos semblables l’occasion de donner libre cours à leur appétit souvent débridé de débordements festifs dont quelques comprimés d’Alka Seltzer auront du mal à dissiper les brumes. 

    Ce qui est étonnant, c’est de constater que cette débauche de musique, de liesse, de gloutonnerie, d’excès en tous genres et de tous genres, n’a rien à voir avec ce qui en a provoqué la survenue, à savoir l’évocation du souvenir de la naissance de Jésus-Christ.

    On peut même dire que ces manifestations se situent aux antipodes de ce qui entoura la venue du Fils de Dieu parmi les hommes à la fois dans leurs motivations et dans leur expression. 

    La naissance de Jésus-Christ est une naissance hors norme : 

    Elle se distingue de celle des autres humains pour plusieurs raisons :

    - elle a été annoncée longtemps à l’avance.

    - le lieu de sa naissance a été précisé

    - Son ascendance a été décrite

    - ses noms et ses qualificatifs furent cités

    - sa mission fut exposée avec précision

    - sa mort fut détaillée 

    Nul homme ici-bas n’a pu se prévaloir de tels antécédents.

    Manifestement, ces prophéties témoignent d’une action divine sans laquelle de telles annonces auraient été impossibles. Il fallait pour ce faire une prescience qui n’appartient qu’à Dieu lui-même.

     

    I ) SA NAISSANCE ET SON ASCENDANCE ANNONCEES:

     

    La naissance d’un enfant est en général prévisible pratiquement peu de temps après sa conception à savoir 8 mois avant qu’il ne vienne au monde.

    Les moyens techniques modernes permettent même de connaître son sexe et de savoir s’il est atteint d’une maladie génétique. Cela est beaucoup mais n’est en rien comparable à la naissance du Fils de Dieu.

    Je vous laisse juger par vous-mêmes.

     

    1)  La venue de Jésus-Christ, le Messie, l’envoyé de Dieu est déjà contenue en germe dès le commencement dans le livre de la Genèse précisant qu’il naîtrait d’une femme : 

    2000 ans avant J-C : 

    Genèse ch 3v15 : 

     « Je mettrai inimitié entre toi (Satan) et la femme, entre ta postérité et sa postérité: elle t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. » 

     ( cf : Hébreux ch 2v14 / Galates ch 4v4 ) 

     

    2)  Sa venue est aussi contenue dans la promesse faite à Abraham : 

    Genèse ch 22 v 18 : 

    «Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité,parce que tu as obéi à ma voix. » 

     

    3 ) Il sera de la tribu de Juda : 

    Genèse ch 49 v 10 : 

     « Le sceptre ne s’éloignera pas de Juda ni le bâton souverain entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo ( le pacificateur ) 

    (cf : Matthieu ch 1 v 1-3 / Apocalypse ch 5 v 5 ) 

     

    4 ) Il naîtra à Bethléem : 

    740  ans avant J-C : 

    Michée ch 5 v 1 :  

    «  Et toi, Bethléem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi, celui qui dominera Israël et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité. » 

    ( cf : Matthieu ch 2 v 1, 5-6)

     

    5) Il naîtra d’une vierge : 

    700 ans avant J-C : 

    Esaïe ch 7 v 14 : 

    « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe. Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). »

    ( Cf : Matthieu ch 1 v 22-23 )

     

    6) Il devra fuir en Egypte lors du massacre des enfants par Hérode:  

    720 avant J-C : 

    Osée ch 11 v 1 : 

     «  Quand Israël était jeune, je l’aimais et j’appelai mon fils hors d’Egypte. » 

    ( cf :Matthieu ch 2 v 13-15) 

     

    7) Evocation du massacre des enfants lors de la naissance de Jésus entraînant sa fuite en Egypte : 

    700 avant J-C : 

    Jérémie ch 31 v 15 : 

    « Ainsi parle l’Eternel : on entend des cris à Rama, des lamentations, des larmes amères. Rachel pleure ses enfants, elle refuse d’être consolée car ils ne sont plus. » 

    ( Cf : Matthieu ch 2 v 16-18) 

     

    8) Il sera un descendant d’Isaïe et fils de David : 

    Esaïe ch 11 v 1 : 

    « Puis un rameau sortira du tronc d’Isaïe et un rejeton sortira de ses racines. L’Esprit de l’Eternel reposera sur lui : esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel. » 

    ( Cf : Matthieu ch 1 v 6 / 9 v 27 / 12 v 23 / 15 v 22) 

    580 ans avant J-C : 

    Jérémie ch 23 v 5 / 33 v 15 : 

    « Voici, les jours viennent, où je susciterai à David un germe juste….et voici, le nom dont on l’appellera : l’Eternel notre justice. » 

    (Cf : Romains ch 1 v 3 / Apocalypse ch 5 v 5 ) 

     

    II ) SA MISSION ET SON MINISTERE ANNONCES : 

    700 avant J-C : 

    1) Sa mission annoncée : 

    Esaïe ch 61 v 1-2 : 

    « L’esprit su Seigneur, l’Eternel, est sur moi, car l’Eternel m’a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers la délivrance, pour publier une année de grâce de l’Eternel. » 

    ( cf : Luc ch 4 v 18 et 21 )

     

    2) Lieu où débute de son ministère : 

    Esaïe ch 8 v 23 à 9 v 1 : 

    « Les temps à venir couvriront de gloire la contrée voisine de la mer (la Galilée) au-delà du Jourdain, le territoire des Gentils. Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort, une lumière resplendit ! » 

    ( cf : Matthieu ch 4 v 13-16)

     

    3) Annonce de la mission de Jean-Baptiste préparant la venue de Jésus-Christ : 

    450 avant J-C :

    Malachie ch 3 v 1 : Idem Esaïe 40 v 3. 

    « Voici, j’enverrai mon messager ; Il préparera le chemin devant toi. Et soudain, entrera dans le temple le Seigneur que vous cherchez. Et le messager de l’Alliance que vous désirez, voici, il vient, dit l’Eternel des armées. »

    « Une voix crie dans le désert : préparez le chemin de l’Eternel. Aplanissez dans les lieux arides une route pour notre Dieu…alors la gloire de l’Eternel sera révélée. » 

    ( cf : Matthieu ch 11 v10 / 17 v 12-13 / Marc ch 1 v 1-2 / Luc ch 1 v 76 ) 

     

    4) Son entrée à Jérusalem sur un ânon : 

    520 avant J-C :  

    Zacharie ch 9 v 9 : 

    «  Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton Roi vient à toi. Il est juste et victorieux. Il est humble et monté sur un ânon, le petit d’une ânesse. » 

    ( cf : Matthieu ch 21 v 4.5 )

     

    5 ) L’accueil qui lui sera fait : 

    Il sera haï sans cause, méprisé, rejeté ! Psaumes ch 69 v 5-9. 

    1000 ans avant J-C : 

    Psaumes 22 v 7 : 

    «  Et moi, je suis un ver et non un homme, l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouant la tête : recommande toi à l’Eternel ! l’Eternel te sauvera, il te délivrera puisqu’il t’aime ! » 

    ( cf : Marc 9v12/ 12v10/ Jean 10v20 /18v 40 / Actes 4 v 11)

     

    6) Sa trahison est décrite : 

    Psaumes 41 v 8 à 10 :

    « Tous mes ennemis chuchotent contre moi ; ils pensent que mon malheur causera ma ruine : « il est dangereusement atteint  le voilà couché, il ne se relèvera pas ! »

    Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi ! » 

    ( cf : Jean 17 v 12 )

     

    6) Le prix de sa trahison est détaillé : 

    520 avant J-C :  

    Zacharie ch 11 12-13 : 

    « Et ils pesèrent pour mon salaire 30 pièces d’argent …L’Eternel me dit :

    jette-le au potier, ce prix magnifique auquel ils m’ont estimé ! 

    ( cf : Actes 1 v 20/ Matthieu 26 v 14-16 / 26 v 47-50 / 27 v 3-7 )

     

    7) Accusé injustement : 

    1000 avant J-C : 

    Psaumes 109 v 2 : 

    « Dieu de ma louange, ne te tais point ! Car ils ouvrent contre moi une bouche méchante et trompeuse. Ils me parlent avec une langue mensongère…tandis que je les aime, ils sont mes adversaires ; mais moi, je recours à la prière. Ils me rendent le mal pour le bien et de la haine pour mon amour ! » 

    ( cf : Matthieu 26 v 59 )

     

    8) Ses souffrances ont été annoncées : 

    700 ans avant J-C : 

    Esaïe 50 v 6 : 

    « J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats. » 

    ( cf : Matthieu 26 v 67 / 27 v 30 / Luc 22 v 64 / Marc 14 v 65 )

     

    III ) Accomplissement de sa mission par son sacrifice sur la croix :

     

    - Ses souffrances et sa condamnation pour le salut des pécheurs furent l’objet de prophéties d’un réalisme poignant et bouleversant.

    Nul, sinon Dieu lui-même ne pouvait anticiper de tels tragiques évènements dont la réalisation ne peut prétendre à supercherie.

     

    1) Sa crucifixion : 

    1000 ans avant J-C : 

    Psaumes 22 v 2, 18-19 et 18 v 19-20 : 

    « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?....Et, moi, je suis comme un ver et non un homme, l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple….tous ceux qui me voient se moquent de moi…. » Recommande-toi à l’Eternel ! Il te sauvera et te délivrera puisqu’il t’aime !...Je suis comme de l’eau qui s’écoule et tous mes os se séparent ; mon cœur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma force se dessèche comme de l’argile et ma langue s’attache à mon palais….Ils ont percé mes mains et mes pieds. Je pourrais compter tous mes os.

    Eux, ils m’observent, ils me regardent ; ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. Et toi, Eternel, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours ! » 

    Psaumes 69 v  21-22 : abreuvé de vinaigre : 

    « L’opprobre me brise le cœur et je suis malade ; j’attends de la pitié mais en vain ; des consolateurs et je n’en trouve point. Ils mettent du fiel dans ma nourriture et pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre ! » 

    ( cf : Marc 15v25/ Luc 23v33/ Matthieu 27 v 39-43,46 / Matthieu 27 v 33-38)

     

    Psaumes 34 v 20-21 : ses os ne furent pas brisés contrairement à la coutume. 

    « Le malheur atteint souvent le juste mais l’Eternel l’en délivre toujours. Il garde tous ses os. Aucun n’est brisé. »  

    Comme l’agneau pascal, les os de Jésus ne devaient pas être brisés ( Exode 12 v 46 ) 

    520 avant J-C : 

    Zacharie ch 12 v 10 / 13 v 6 : 

    « Alors, je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé …..et si l’on demande : d’où viennent ces blessures que tu as aux mains ? Il répondra : c’est dans la maison de ceux qui m’aimaient que je les ai reçues. » 

    ( cf : Jean 9 v 33 – 37 )

     

    2) Phénomène atmosphérique au moment de sa mort : 

    780 avant J-C : 

    Amos 8 v 9 : 

    « En ce jour-là, dit le Seigneur, l’Eternel, je ferai coucher le soleil à midi et j’obscurcirai la terre en plein jour ; je changerai vos fêtes en deuil.. » 

    ( cf : Matthieu 27v45 / Luc 23v45) l’obscurité tomba sur Jérusalem de midi à 15h.

     

    3) La mise au tombeau de Jésus avec le riche : 

    700 avant J-C : 

    Esaïe 13 v 9 : 

    « On a mis son sépulcre parmi les méchants et son tombeau parmi le riche. » 

    ( cf : Matthieu 27 v 57-60)

     

    4) Sa résurrection est aussi annoncée : 

    1000 ans avant J-C : 

    Psaumes 16 v 10 : 

    « Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts. Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption. Tu me feras connaître le sentier de la vie. » 

    700 avant J-C : 

    Esaïe 53 v 10 : 

    « Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, il verra une postérité et prolongera ses jours. » 

    ( cf : Matthieu 16v6 / 17v23 / Luc 24v34 / Actes 2v31)

     

    5 ) Son ascension annoncée : 

    1000 ans avant J-C : 

    Psaumes 110 v 1 : 

    « Parole de l’Eternel à mon Seigneur : assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis mon marchepied. » 

    720 avant J-C : 

    Osée ch 5 v 15 : 

    « Je m’en irai, je reviendrai dans ma demeure, jusqu’à ce qu’ils s’avouent coupables et cherchent ma face. Quand ils seront dans la détresse, ils auront recours à moi. »

     

    IV) le temps de la réflexion :

     

    Une naissance hors norme mais aussi une vie hors norme, une mort hors norme pour un innocent, une résurrection hors norme !

    Mais avant tout cela une origine hors norme car Jésus-Christ est tout à la fois parfaitement Dieu comme il fut totalement homme.

    Comme nous l’avons vu, toutes les prophéties le concernant ont trouvé leur accomplissement dans sa vie d’homme.

    Elles constituent autant de preuves, d’une part de la crédibilité des textes bibliques et d’autre part de la crédibilité de celui qui en est le personnage principal .

    Comme le constatait l’apôtre Jean, son ami et biographe, au chapitre 12 v 37 de son évangile:

    « Malgré tant de miracles qu’il avait faits en leur présence, ils ne croyaient pas en lui. »

    Les prophéties que nous avons lues constituent par les évènements qu’elles ont annoncés un véritable miracle !

    Mais, aussi évidentes pour la raison qu’elles puissent être, elles ne sauraient à elles seules convaincre celui qui refuse d’ouvrir son esprit et son cœur aux merveilleuses perspectives qu’elles offrent à voir et à recevoir.

    Les contemporains de Jésus n’ont vu en lui qu’un thaumaturge dont les miracles n’avaient d’intérêt que pour les bienfaits qu’ils leur procuraient ; ils ont refusé, pour le plus grand nombre, de voir en lui le Messie promis, l’envoyé de Dieu venu pour leur apporter le pardon de leurs fautes et le salut ! Trop orgueilleux et incrédules !

    «  Je suis le chemin, la vérité et la vie, celui qui croit en moi a la vie éternelle. »

    Ces paroles de Jésus, le sauveur ressuscité, sont aussi celles qu’il vous adresse aujourd’hui !

    Il vous a donné les preuves de son origine divine par ces prophéties, par sa résurrection et, par-dessus tout, il a fait la démonstration de son immense amour qui l’a conduit à donner sa vie pour vous, afin que par la résurrection promise à ceux qui croient en Lui, vous puissiez bénéficier d’une félicité éternelle. 

    Tout ce que le Seigneur Jésus attend de vous, c’est de faire un pas vers lui, avec confiance. Et si vous doutez encore, n’hésitez pas à lui faire cette prière :

    «  Ô, Dieu, j’aimerais pouvoir croire, viens au secours de mon incrédulité ! » 

    Si vous êtes sincères dans votre démarche, alors, soyez assurés que Dieu vous répondra par son Esprit qui parle au cœur de tout homme en quête de vérité.

    Ce jour-là sera pour vous un jour de fête car vous vous sentirez renaître à une vie nouvelle, par une nouvelle naissance spirituelle « hors norme ». 

    «  Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » 

                                                                        Apocalypse 3 v 20

     

    Ma prière vous accompagne dans

    votre réflexion. 

                                                                           Jean-Marc Ausset , le 30 décembre 2012

     

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  •                                   

            PLAIDOYER  POUR  LE  MARIAGE 

     

    Préambule :

     

    Ce texte ayant  été rédigé en 1988 n’en reste pas moins d’actualité. Je dirai même qu’il l’est d’autant plus que le mariage est battu en brèche et que sa signification première est détournée, avec la perspective contre nature d’une union légalisée de personnes du même genre entraînant des conséquences sociétales délétères voire catastrophiques.

    Ce texte s’inscrit dans la perspective ouverte par un précédent article sous le titre : « Pensées sur le mariage. » 

    Le mariage : une institution divine : 

    Après avoir créé les cieux et la terre, Dieu forma l’homme à son image et dit : « il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je lui donnerai une aide semblable à lui. ( Genèse 2 v 18 ).

    Dieu forma la femme et l’amena vers lui ( v 22 ). Dieu dit en les bénissant : « Croissez et multipliez, remplissez la terre et prenez-en possession. » ( 1 v 28 ). 

    Ce récit de la Genèse est confirmé avec autorité par Jésus-Christ, le Fils de Dieu lui-même.

    Alors qu’on l’interrogeait sur le sujet du mariage, il répondit ceci :

    « N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit un homme et une femme ?C’est pourquoi, l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux deviendront une même chair. Désormais, ils ne seront plus deux mais un : que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni. » ( Matthieu 19 v 4 et ss ) ( cf : Genèse 2 v 24 ) 

    Ainsi Dieu lui-même crée la famille par l’étroite union de deux vies destinées à se compléter l’une l’autre et à s’enrichir des vies qui naîtront  d’elles.

    Dans l’Ecriture Sainte, les témoins de Dieu affirment d’âge en âge la grandeur et la sainteté du mariage. Les prophètes d’Israël, voient en lui l’image de l’alliance de Dieu avec son peuple. L’apôtre Paul compare l’amour qu’un mari doit avoir pour son épouse à celui de Jésus-Christ pour son Eglise qu’il aima jusqu’à donner sa vie pour elle. 

    Les fondements du mariage : 

    Nous voyons donc émerger clairement de la pensée de Dieu trois idées-forces concernant le mariage , soulignées par le professeur Henri Blocher de la faculté de théologie de Vaux-Sur-Seine :

    - la monogamie, l’indissolubilité et l’amour.

    La monogamie qui découle de l’exclusivité du lien matrimonial : à chaque mari sa femme et à chaque femme son mari ! ( 1 Corinthiens 7 v 2 ), principe maintenu par Dieu, même s’Il a dû tolérer la polygamie sous l’Ancienne Alliance.

    L’indissolubilité : que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ! autrement dit : ce que Dieu veut, c’est un mariage pour la vie . Il faut voir là une indissolubilité morale plutôt que physique du lien conjugal que seule la mort d’un conjoint peut briser. Mais le commandement implique que le lien puisse, hélas, être rompu bien qu’il ne doive pas l’être. Ainsi, celui qui rompt le lien excepté pour cause d’adultère, s’oppose brutalement à l’intention divine.

    L’amour : Dieu veut l’amour dans le mariage.

    Le vieux commentateur anglais Matthew Henry a parfaitement résumé le vœu de Dieu pour les époux : «  Ils sont une même chair, qu’ils deviennent une seule âme ! »

    Or, pour réaliser cette union spirituelle il faut plus qu’un sentiment, plus qu’une attirance physique, plus qu’une complémentarité de caractère, il faut une volonté d’aimer soulignée par le second commandement : «  tu aimeras ton prochain comme toi-même ! »…et quels sont les plus proches, sinon l’époux et l’épouse ?! 

    Trois fondements du mariage qui, reconnaissons-le, ne sont pas au goût du jour.

    Certains pourraient même être tentés de dire, et d’aucuns ne s’en privent pas, que le mariage est à notre époque un véritable anachronisme, un vestige désuet et obsolète de la vieille morale bourgeoise judéo-chrétienne .

    Selon le professeur Casalis, de la Faculté de théologie protestante de Paris, pour ces derniers, le mariage est une « institution aliénante ».

    Ainsi, voulant se dégager de ces contraintes, refusant de s’engager pour cinquante ans de vie commune, désirant accorder la priorité au sentiment plutôt qu’au prescrit, on a recourt à l’union libre, au concubinage qui refuse tout projet à long terme. On assimile la notion de fidélité à celle de perte de liberté. Dans la même logique, on n’hésite plus à divorcer avec d’autant plus de facilité que l’indépendance financière est acquise pour bon nombre de femmes.

     Et l’on pense ainsi, en inscrivant sa vie dans ce nouvel ordre social, avoir découvert la panacée en matière d’éthique et ouvert la porte à un nouvel âge d’or !

    Ce faisant, on ferme les yeux sur les conséquences individuelles, familiales et sociales de telles pratiques ; on fait fi des leçons que l’histoire, en bonne pédagogue nous a léguées ; on oublie cette grande vérité biblique soulignée par le sage Ecclésiaste selon laquelle :

    « Rien n’est nouveau sous le soleil. » 

    L’histoire nous parle ! 

    De fait, l’histoire des civilisations est là pour nous rappeler, si besoin était et besoin il y a, que c’est dans le relâchement des mœurs qu’il faut voir un des agents de leur décadence.

    Il est vrai qu’il ne faut pas occulter les causes externes comme les invasions étrangères et les guerres, ni les causes internes comme un déclin économique lié à des modifications structurelles de la société (passage de l’esclavagisme au servage chez les Romains, par exemple) aussi bien que les guerres de pouvoir, cependant, ce serait faire une grossière erreur que de minimiser la déliquescence des mœurs dans ces processus d’affaiblissement des civilisations.

    Il ne fait aucun doute que lorsque la cellule nucléaire de toute société, à savoir la famille, est battue en brèche et que la sexualité est débridée, que les enfants n’ont plus de foyer de référence d’éducation et de refuge, la société tout entière se met à sombrer.

    Les civilisations romaine et grecque, pour ne citer qu’elles, en sont des exemples patents.

    Lorsque l’hédonisme, éthique du plaisir, est érigé en système de pensée, livrant l’homme à tous ses instincts, à ses seules pulsions, à ses seules passions, alors surviennent la dégringolade et le chaos, puis la désillusion et enfin les lendemains qui déchantent. 

    C’est dans un tel contexte, proche du nôtre, que l’Evangile , « la bonne nouvelle » fut annoncée comme un message libérateur aux peuples méditerranéens de l’Empire romain.

    Une foule toujours plus nombreuse d’esclaves vivait alors sans droit à former une famille stable. C’était le monde de la promiscuité sexuelle, tolérée ou voulue par les maîtres.

    A l’autre bout de l’échelle sociale, le mariage y était certes pratiqué mais dans le cadre d’un contrat social de façade où l’intérêt des familles primait, laissant souvent aux époux une entière liberté extraconjugale.

    Cela ne leur posait aucun problème sur le plan religieux car bien des cultes comportaient des rites immoraux.

    Dans les grandes villes comme Corinthe, toutes les perversions étaient permises et possibles.

    Le contexte social de l’esclavage permettait une pratique de la prostitution et du commerce des enfants à grande échelle. Les corps étaient devenus des objets de plaisir et la pornographie comme la pédérastie, héritée de la Grèce, s’étalaient publiquement comme en témoignent les fresques de Pompéi et d’Herculanum. 

    Comme nous le voyons, notre époque, qui se veut libérée, n’a rien inventé ni rien à envier aux peuples païens de l’époque de Jésus. La civilisation romaine a disparu mais l’Evangile demeure toujours et s’est même développé sur les ruines d’une civilisation moribonde. 

    Un exemple à part : 

    Il est intéressant de noter qu’à cette même époque, tout un idéal conjugal est apparu chez les philosophes stoïciens. Ces hommes aspiraient à un foyer stable où les sentiments pourraient être partagés, où les obligations morales seraient respectées, en un mot où règnerait l’amour.

     Et, les historiens d’alors ne manquèrent pas de citer les cas de plusieurs couples qui surent se rapprocher de cet idéal. 

    Tentatives modernes systémiques d’un nouvel ordre social : 

    Battu en brèche par la religion du plaisir, le mariage le fut aussi par celle de l’Etat souverain.

    En Russie, une des collaboratrices de Lénine, Alexandra Kollontaï, politicienne et féministe, voulut restaurer un Etat-providence destiné à se substituer à la famille et à se charger de l’éducation des enfants.

    Après bien des prises de positions divergentes, le régime communiste décida de réhabiliter le mariage comme fondement de la famille. 

    Les apports de l’ethnologie sur le mariage : 

    L’ethnologie nous montre que le mariage n’est pas une norme inspirée uniquement par la culture judéo-chrétienne.

    Voici ce qu’en dit l’Encyclopédie Larousse :

    « Il semble bien que la famille conjugale ait toujours été connue même dans les sociétés où se pratiquait une certaine promiscuité sexuelle. En effet, la plupart des sociétés humaines connaissent le mariage et le conçoivent comme l’union de deux époux en vue de la procréation, de la protection et de l’éducation des enfants.» 

    L’ethnologie nous apprend, qu’hormis quelques exceptions comme chez certains aborigènes d’Australie et chez quelques peuplades, partout, chez les Indiens d’Amérique aussi bien que dans les tribus les plus reculées d’Afrique et d’ailleurs, le mariage et la famille constituent le fondement de la vie sociale.

    Certes, les formes et les modalités peuvent varier, mais le fond reste le même, et, même là où la polygamie existe encore dans certaines régions d’Afrique, du Moyen et du Haut Orient, la monogamie est de loin la structure familiale la plus répandue.

    On a découvert en 1967 dans une île des Philippines, au cœur d’une forêt impénétrable, une petite tribu primitive vivant au niveau de l’âge de pierre, les Tassadays.

    Et l’on a constaté que ces hommes sont très strictement monogames et que leurs liens conjugaux sont si forts qu’ils ignorent le divorce !

     

    L’histoire des civilisations, autrement dit, celle des hommes, nous interpelle et nous rappelle que, par delà les fondements de la morale judéo-chrétienne, lorsqu’on s’attaque au mariage et à la famille, c’est en réalité aux fondements mêmes de la société tels que Dieu les a voulus que l’on porte atteinte, avec les conséquences terribles qui en découlent.

    Il faut aussi reconnaître qu’exceptées les périodes d’égarement collectif, le mariage a perduré au travers des siècles et des cultures, comme s’il était inscrit dans la mémoire des peuples, comme s’il était conservé dans le capital génétique de la conscience universelle pour protéger les hommes de leur propre folie. Mais, probablement, faut-il y voir les effets de la grâce commune de Dieu. 

    Le mariage, un anachronisme de fin du XX siècle ? 

    Entre 1973 et 1983, il y a eu un million de mariages de moins que prévus en France.

    Autrement dit, un changement brusque des comportements et des valeurs morales a poussé environ deux millions de Français en âge de se marier à choisir une autre voie.

    Cette diminution des mariages a été contrebalancée par une nouvelle institution prétendument plus adaptée à notre fin de siècle, l’union libre ou concubinage.

    En fait d’adaptation, les sociologues constatent qu’en Suède, pays plus « avancé » que la France en la matière, 53% des jeunes de 18 à 25 ans vivent en union libre et qu’il y a dix fois plus de séparations entre eux que chez les couples mariés.

    Or, malgré la propagation des méthodes de contraception, le nombre d’enfants hors mariage a doublé de 1960 à 1982 !

    Dès lors, il y a lieu de s’inquiéter pour tous ces enfants nés dans un tel no man’s land, expression à prendre au propre comme au figuré.

    Dans le même temps, en France et pour les mêmes raisons, le nombre de divorces ne cesse d’augmenter : en 1970 : 37000 et en 1980 : 90000.

    Il y a vingt ans, on dénombrait un divorce pour dix mariages ; bientôt, ce sera un divorce pour trois mariages ! 

    Les plus belles théories lancées sur le marché des idées pour évacuer toute culpabilité et éviter toute remise en question s’effondrent devant la brutale réalité d’enfants, victimes innocentes , dont l’avenir est déjà lourdement hypothéqué tant au plan psychologique qu’affectif.

    Un article paru dans un journal s’intitulait : « l’enfant déchiré ».

    Voici que l’enfant qui devrait être le signe de l’unité du couple, de sa communion et de son amour, devient neuf fois sur dix la victime sans défense et souvent le spectateur meurtri de la désunion, de l’amertume et parfois de la haine.Comment ne serait-il pas lui-même, petit être fragile, divisé jusqu’au fond de son âme ? 

    Les enseignants, les pédiatres, les psychiatres , les psychologues ainsi que les juges pour enfants peuvent attester des difficultés affectives, relationnelles, cognitives voire psychiques dont souffrent nombre de ces enfants privés des armes nécessaires pour affronter l’avenir.

    Il faut être aveugle ou de mauvaise foi pour nier une réalité aussi criante !

    Il est vrai qu’on trouvera toujours quelques exemples apparents de réussite parmi les enfants du divorce mais, il ne faut surtout pas qu’un arbre cache la forêt ! 

    Y a-t-il des raisons d’espérer ? 

    Il est notoire qu’en matière de mode  comme de comportements, ce qui se fait aux Etats-Unis met une dizaine d’années pour se propager en Europe.

    Dès lors, il est envisageable d’imaginer, avec prudence, ce qu’il en sera chez nous en observant ce qui se fait là-bas.

    En l’occurrence, on assiste chez les Américains depuis quelques années, à un recul de la « révolution sexuelle » commencée dans les années 60. Nombreux sont ceux qui ont soif de changement car il y a dans le cœur un désir profond de vivre l’amour dans la pureté et non dans la licence.

    Il ne s’agit pas pour autant de tomber dans un optimisme béat concernant l’évolution des mœurs dans notre pays touchant particulièrement le statut de la famille et du mariage.Tout au plus, devons-nous être vigilants et rester fidèles à nos convictions. 

    Si j’en ai appelé à la parole des historiens, des ethnologues et des sociologues, c’est pour souligner le fait que le mariage n’est pas une institution secondaire à laquelle on peut toucher selon « son bon plaisir » et impunément, mais qu’il s’agit d’une institution qui, parce qu’elle est à l’origine de la famille, base de toute société, doit être abordée avec beaucoup de soins et d’attention.

    C’est aussi pour rappeler que la Bible qui nous en donne les fondements, n’est pas un livre démodé et poussiéreux mais qu’elle est d’une pertinence, d’une clairvoyance et d’une actualité qui étonnera tout lecteur tant soit peu curieux, et dans tous les cas, désireux d’approfondir, et sa culture, et sa connaissance des choses de la vraie vie.

    Il découvrira alors que la Bible qui reste toujours le best-seller, est un livre éminemment moderne. 

    Postface : 

    Nous sommes en 2012, soit 24 ans après la rédaction de cet article.

    Il t’appartient, cher lecteur, de juger de sa pertinence en regard de l’évolution de notre société qui s’apprête à subir de profonds bouleversements, et d'agir en conséquence.

     

    Bien amicalement

     

                                                                        Jean-Marc Ausset, Saturargues le 08/11/2012

     

     

     

     

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  •           FAIRE   LA   VOLONTE   DE   DIEU

     

    Tel est le vœu que formule le roi David au Psaume 40 v : 9 :

    «  Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! »

    David vient de faire l’expérience de la délivrance que l’Eternel vient de lui accorder et, après avoir exprimé sa joie et sa reconnaissance envers Lui, il lui dit son désir de le servir et de se soumettre à sa volonté. David reconnaît le caractère incomparable de son Dieu, sa parfaite sagesse et sa miséricorde infinie.

    Dès lors, il ne fait aucun doute pour David qu’en inscrivant sa vie dans l’espace défini par la volonté divine, elle ne pourra que s’épanouir sous ses bienfaisants auspices.

     

    Mais, David a appris une chose, c’est que sa nature le pousse à suivre les élans de sa propre volonté. C’est pourquoi, au Psaume 143 v 10, il adresse à son Dieu cette prière :

    «  Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu.»

     

    Faire la volonté de Dieu n’est donc pas naturel au cœur de l’homme, et le fait d’être enfant de Dieu, né de nouveau par l’action de son Esprit Saint, ne fait pas de lui comme par magie, un serviteur parfait.

    L’apôtre Paul exprime avec réalisme cette triste réalité lorsqu’il écrit aux chrétiens de Rome au chapitre 7 du verset 14 au verset 25 :

    Il leur dira notamment :

    «  J’ai la volonté mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. »….. « Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. »

    Le roi David avait assurément découvert la réalité de ce dilemme où se confrontent la volonté et le pouvoir : je veux, mais je ne peux pas par moi-même !

    C’est la raison pour laquelle, il en appelle à Dieu : « enseigne-moi à faire ta volonté ! »

    L’apôtre Paul, devant le constat affligeant qu’il vient de faire, pousse ce cri pathétique :

    « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? »

    L’un comme l’autre réalisent leur triste condition de pécheurs et leur condition d’extrême faiblesse face au mal et au péché. Ils ont la volonté de plaire à leur Dieu mais ils achoppent aux tendances égocentriques de leur nature.

    Mais, voici qu’après le cri bouleversant de l’apôtre qui exprime toute sa détresse comme un SOS lancé vers Dieu dans la tempête qui agite son âme, se font entendre des paroles venues du ciel comme une brise légère : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !... »

    L’apôtre Paul a compris et expérimenté la puissance régénératrice de la grâce de Dieu manifestée en Jésus-Christ. Il a compris que l’évocation et l’invocation du seul nom de Jésus-Christ suffisent à renverser les barrières érigées par le Moi. Il a vécu ce renversement en découvrant une nouvelle réalité qui va à contre-courant des normes humaines à savoir que la force de Dieu s’accomplit dans la faiblesse.

    2 Corinthiens ch 12 v 9 : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. »

     

    C’est sur cette grâce de Dieu que l’apôtre s’appuie lorsqu’il écrit aux Colossiens ch 1 v 9 :

    «  Nous ne cessons de prier pour vous et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables. »

    Ce texte nous révèle le mobile fondamental de cette quête de la connaissance de la volonté de Dieu :

    « marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables. »

    Nous retrouvons ici les mêmes raisons qui poussèrent David à demander à l’Eternel de lui enseigner sa volonté à savoir, plaire à Dieu et lui être agréable !

     

    En reconnaissant la bonté de la volonté de Dieu, ils expriment par là, le même souhait que le Fils de Dieu lui-même exprima dans sa prière dans Matthieu 6 v 10 :

    « Notre Père qui es aux cieux ! que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme aux cieux… »

     

    Cette prière  reconnaît la souveraineté universelle de Dieu. Prononcée par Jésus-Christ, son Fils, elle n’en a que plus de poids et démontre l’importance vitale qu’il y a pour les chrétiens, d’y souscrire pleinement et sans réserve.

    Ce fut le moteur même de toute la vie de Jésus-Christ qui n’hésite pas à déclarer dans Jean 14 v 34 :

    « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. »

     

    Nous comprenons mieux cet appel de l’apôtre Paul aux chrétiens de Colosses lorsqu’il leur dit au ch 1 v 9 : « soyez remplis de la connaissance de sa volonté ! »

    L’apôtre a en vue, non seulement la gloire de Dieu et sa joie, mais aussi le bonheur de ses frères, ainsi que la réalisation « des bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance. » (  Ephésiens 2 v10 )

     

    Découvrir ce que Dieu veut que nous soyons et ce qu’Il veut que nous fassions pour Lui, est donc un impératif qui doit dicter toutes nos requêtes, toutes nos décisions et toutes nos actions.

    Agir ainsi, c’est inscrire nos pas dans ceux de son Fils, notre Sauveur et notre Maître.

     

    Pour ce faire, nous devons entrer en dialogue avec notre Dieu.

    Cela suppose que nous l’écoutions pour nous pénétrer de sa pensée et de ses intentions, et que nous lui parlions. Par la lecture de sa Parole, la Bible, nous apprenons à mieux le découvrir et par la prière, nous pouvons Lui parler et Lui présenter nos besoins, nos interrogations, nos projets. Et, de même que par son Esprit il inspira les écrivains sacrés, de même par ce même Esprit, Il nous éclaire et nous dirige, nous révélant ses desseins à notre égard.

     

    Une telle attitude est assortie de promesses encourageantes que nous rappelle opportunément l’apôtre Jean dans sa première épître :

    « Celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. »  ( 1 Jean ch 2v 17 )

    « Nous avons auprès de Lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, Il nous écoute. Et si nous savons qu’Il nous écoute, quelque chose que nous Lui demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous Lui avons demandée. » ( 1 Jean ch 5 v 14 et ss)

     

    Chercher à connaître la volonté de Dieu n’est donc en aucun cas nous enfermer dans un quelconque carcan qui limiterait nos libertés ; c’est, tout au contraire, découvrir les horizons illimités que nous offre sa grâce créatrice et structurante au travers de nouvelles perspectives ouvertes par les œuvres exaltantes que Dieu a préparées pour nous. C’est enfin, découvrir, émerveillés, que notre vie ici-bas n’est pas bornée par une tombe mais qu’elle est désormais prête à voir s’ouvrir pour elle les portes étincelantes de la cité éternelle du grand Dieu des cieux !

     

    Puisse le Seigneur Jésus-Christ vous encourager et vous fortifier !

     

    Votre frère

    Jean-Marc Ausset

     

    Le 27 /11/ 12

     

     

     

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  • Entendre ta voix 


    Combien j'aime ta voix, 
    Ta voix qui me rassure
    Qui me dit ne crains pas,
    Je suis l'asile sûr !

    La nuit quand tout se tait
    Et que le sommeil fuit,
    Tu ouvres le sentier,
    D'un vrai torrent de vie !

    Ton doux rayon m'éclaire, 
    et ton chant me console,
    Alors que par ma chair 
    Le combat me désole.

    Pourquoi tant de tracas
    Alors que ton soleil
    Me pénètre ici-bas 
    D'un rayon sans pareil.

    Que ta voix me suffise
    Seigneur je viens à toi,
    sans fard qui me déguise
    Je veux suivre ta loi ! 

    Seule ta grâce alors
    Illumine mon ciel,
    Et plante le décors
    D'une vie sans pareil.

    Tu préviens des écueils,
    Et tu armes mon bras
    Qui n'est plus jamais seul
    quand mon pas suit ton pas !... 

     

    Jeanine cros : octobre 2012

     

     


     

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  • L’AMOUR DE L’ENFANT

     

    Les ans n'effacent pas l'amour.

    Si la guerre noircit les jours

    Tumultueux, il dort

    Et ressort rempli d'or.

     

    L'amour défie le temps, il court

    Se cache et sort sans un détour

    A la moindre occasion,

    Se moquant des saisons.

     

    Il revient réchauffer le coeur

    Qui saute et revit de bonheur,

    En ranimant la flamme

    Et déposant les armes.

     

    Il est comme un torrent .Bondit

    Sans jamais se lasser, il fuit

    Serpente et puis, repart

    Et revient sur le soir.

     

    Il s'accroche à l'espoir toujours.

    De l'enfance à l'ancien des jours,

    il reste triomphant

    Dans le coeur de l'enfant.

     

    La peur lui met une barrière.

    Il refleurit dans la chaumière

    Et redonne la vie

    A toute âme qui dit :

     

    Je crois, ne tarde pas, reviens !

    Dieu te montrera le chemin !

    Comme l'enfant joyeux

     Tu saisiras les cieux !

     

    Jeanine Cros : octobre 2012

     

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  • La force de la faiblesse

    1 Corinthiens ch 1 v 27 à 30 /  2 Rois ch 19 à 22

    Jean-Marc Ausset : octobre 2012

     

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  • Jérémie, le prophète qui pleura

    Jérémie ch 1 v 1 à 8 /  ch 13 v 13

    Jean-Marc Ausset : 2012 

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  • Le démoniaque guéri

    Marc 5 v 1 à 20

    Jean-Marc Ausset - 2012

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  • Tempête apaisée

     

    Se peut-il qu'au delà de ce nuage noir

    Que le vent de l'épreuve a tissé sur mon ciel

    Le Fils du Tout-Puissant en qui seul j'ai espoir

    Ait pu m'abandonner, repoussant mes appels ?

     

    Dans mon coeur, l'ouragan semble avoir balayé

    Toutes mes certitudes, tous mes points de repère.   

    Comme le bateau fou sur la mer déchaînée

    Mon âme est ballotée par les vents de la terre.

     

    Mistral du désespoir, tramontane du doûte

    Ont soulevé en moi des vagues d'amertume

    Dont les embruns opaques ont obscurci ma route

    Tandis que, déchiré, je roule dans l'écume.

     

    L'angoisse me saisit, montant comme une houle.

    Un abîme de craintes s'ouvre devant mes pas.

    Seigneur, ne vois-tu pas qu'en cet instant je coule ?

    Où donc es-tu allé, pourquoi n'es-tu pas là ?

     

    Je suis là près de toi, regarde à tes côtés !

    Sans cesse mon regard sur toi reste posé.

    Aveuglé par tes larmes, tu ne pouvais me voir

    Mais j'étais bien présent au fond de ta nuit noire.

     

    Mon enfant, ne crains rien, mets ta main dans la mienne.

    Si ton fardeau est lourd, laisse-moi m'en charger.

    Tout participe au bien de celui que Dieu aime.

    Ce que Dieu veut pour toi : que sa grâce soit tienne.

     

    Jean-Marc Ausset  1986

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  • D'une Pentecôte à une autre

    Deutéronome ch 16 v 9 à 12 /  Actes ch 2 v 1 à 41 / Apocalypse ch 21 v 1 à 8

    JM Ausset . juin 2012

     

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  •                                 Héritiers de Dieu :

     

    Matthieu 5 v 5 : " Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre ."

    1 Corinthiens 3 v 21, 23 : " Tout est à vous...soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous, et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu."

       Ces 2 textes sont pour le croyant d'une grande richesse. Le premier se présente sous la forme d'une béatitude tirée du sermon de Jésus sur la montagne. La douceur, qui est un des signes majeurs de l'enfant de Dieu, est assortie d'une promesse de bonheur celle d'un héritage ! Il s'agit, rien moins que d'hériter la terre ! Qu'est-ce à dire, sinon, qu'ici-bas, le chrétien peut s'appuyer sur son Père céleste pour être assurer de se voir pourvu du nécessaire en quelque situation que ce soit. L'enfant de Dieu peut compter sur Lui pour avoir son pain quotidien conformément à la prière que le Maître lui a enseignée :" donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien ". Hériter la terre, c'est donc recevoir pour notre subsistance ce dont nous avons besoin.

    Or, le Seigneur, qui est riche en miséricorde, va souvent au-delà de cette promesse et rajoute ce qui viendra apporter un plus à nos existences, comme un cadeau délicieux que nous recevrons comme une grâce .

      Mais, hériter la terre, c'est aussi projeter nos regards vers cet avenir porteur d'espérance symbolisé par l'apparition des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Une nouvelle terre resplendissante de lumière et de beauté où la paix et la justice seront notre partage dans une atmosphère d'amour insoupçonné où toute souffrance aura disparu puisque le péché et la mort auront disparu. Sur cette nouvelle terre, tout sera délice et délectation sans que jamais nous n'en soyons lassés ni blasés. La raison à cela est à rechercher et à trouver dans la richesse infiniment variée de l'amour divin dont l'éternité seule donne la mesure , à savoir, le caractère inépuisable. Tel est l'héritage de ceux qui, comme leur Maître, sont doux et humbles de coeur.

      Le second texte élargit notre horizon, déjà majestueusement ouvert, vers des perspectives qui dépassent notre entendement hors la vision que le Seigneur nous en donne. Tout est à vous ! Rien moins que cela ! Cette parole a de quoi nous interpeller voire nous choquer si nous nous en tenons à une appréciation humaine des réalités. Or, la suite du texte nous ouvre la porte à une compréhension spirituelle des grandes vérités qu'il nous révèle.

    Tout est à vous, et vous êtes à Christ et Christ est à Dieu ! Nous appartenons-donc, par notre filiation divine acquise par Christ, à Dieu lui-même ! Dieu le créateur de toutes chose, Dieu le grand ordonnateur, Dieu le Maître de la vie, Dieu le tout-puissant qui tient en ses mains l'Histoire des hommes, se présente à nous comme notre Père. Ce faisant, Il nous désigne comme ses enfants et ses héritiers et nous considère, ici-bas comme les ambassadeurs de son Royaume. Nous possédons les prérogatives de ceux qui représentent leur souverain ainsi que les pouvoirs liés à cette charge. Par la prière, ce puissant levier de la foi, nous avons un accès permanent devant le trône de notre Dieu qui se tient prêt à répondre à nos sollicitations concernant l'avancée de son Royaume ici-bas.

    Quel immense privilège dont nous  mesurons si peu la portée !

      Etre ambassadeurs de l'Eternel-Dieu ! 

    Que le Seigneur nous donne la foi qui transporte les montagnes pour que son nom soit glorifié sur cette terre !

    Jean-Marc-André

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  • " la douceur "

    Matthieu ch 11 v 29

    Jean-Marc Ausset  2012

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  • Portes fermées, portes ouvertes : la Pâque

    Jean ch 20 v 19 à 23

    Jean-Marc Ausset 2012

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  •   Le poète.

    1. La musique des mots, la symphonie des phrases
        Pénètrent dans les coeurs, traduisent l'émotion
        De celui qui écrit au tournant d'une page,
        Illuminant la vie ou donnant le frisson.

    2. Le poète est ainsi, comme cet oiseau rare
       Qui surgit de la nuit pour embellir le jour,
       Il voit dès le matin jusqu'à l'ombre du soir 
       Des couleurs chatoyantes, la beauté et l'amour.
      
    3. Tel un peintre il observe ce que l'oeil ne voit pas
        Et le dépeint mêlé de l'émotion intense
        Qui fait vibrer tout l'être et se passe de voix, 
        Puisque c'est d'un soupir qu'il écrit ce qu'il pense.

    4. Son ami lui ressemble et dans un seul regard,
        Eclot une romance, créant la mélodie
        Où les vers se balancent et les rythmes épars
        S'équilibrent en tombant dans l'oreille avertie.

    5..Le poète est sensible et comprend sans ambages
        L'enfant et le vieillard, et la source et les monts ; 
        Il pleure quelquefois, en oubliant son âge,
        Il s'émerveille et vient, rempli de compassion.

    6. Fort et faible à la fois, le troubadour avance
        De poème en ballade, toujours tout à nouveau,
        Et son amie la rime, naissant dans le silence
        S'éloigne et puis revient, s'épanouit bientôt.

    7.  Poème tu nous tiens comme au temps des amours,
         Osant audacieux, les sons et les accords
         Faisant frémir nos âmes un instant et un jour,
         Tu émeus par le ton d'un message si fort.

     

          Jeanine Cros mars 2012

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  • " Recevant un royaume inébranlable "

    Hébreux ch 12 v 1918 à 29

    Jean-Marc Ausset . 2012

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  •                  Raisons d'espérance , de paix et de joie:

    Hébreux ch 12 v 28 :    " Recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui Lui soit agréable, avec piété et avec crainte."   

    Un Royaume inébranlable dans un monde ébranlé !   

     1) Quelle belle perspective que celle-là qui oriente nos regards vers la Cité céleste où règne le Roi des cieux, Jésus-Christ qui nous a préparé une place dans son royaume de paix et d'amour pour le grand jour de la résurrection ! Quel sujet de joie et d'espérance glorieuse pour tous ceux qui voient sur eux planer l'ombre de la mort, car pour ceux qui appartiennent au Seigneur, il s'agit de la lumière de la vie éternelle et de l'entrée dans le Royaume inébranlable! 

    2) Or, ce royaume inébranlable ne concerne pas seulement la vie à venir mais notre existence ici-bas et c'est dans l'Eglise qu'il trouve son accomplissement. " là où deux ou trois sont assemblés, je suis au milieu d'eux." " Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde." Ces paroles du Christ vivant nous assurent sa présence et sa protection. Son Eglise, qu'Il appelle son épouse, est désormais le lieu où par son Esprit, il exerce son règne dans les coeurs . N'a-t-il pas dit  que " les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle " ?  Dès lors, réjouissons-nous de cette divine protection qui nous assure paix et sécurité !   

    3) Enfin, ce royaume inébranlable trouve aussi sa réalisation dans la vie de tous  ceux qui ont ouvert leur coeur à sa présence par la réception de son Esprit. C'est alors qu'une âme se confie en Christ et reconnaît en Lui son sauveur et son maître, que celui-ci vient régner en elle. Et c'est le miracle d'une nouvelle naissance à la vie divine, à la vie éternelle ! " Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi !" s'écriait le grand apôtre Paul. Dès lors, le royaume inébranlable de Dieu s'est enraciné dans ce coeur repentant et a transformé les larmes de tristesse en chants de joie et d'allégresse ! Finie l'angoisse, finie l'inquiétude, finies les interrogations, finies les culpabilités stériles, finies l'incertitude et la crainte du lendemain ! Désormais, c'est la paix et la joie qui sont mon partage car j'appartiens à un royaume inébranlable. Mieux je porte ce royaume éternel en moi !  

       Alors, mes amis, courage, relevez nos têtes, ne vous laissez jamais abattre,mais réjouissez-vous car le Royaume inébranlable vous est offert gratuitement, il s'est approché de vous en la personne du Fils de Dieu , Jésus-Christ. Il est à portée de vos mains !

     
    Avec toute mon affection fraternelle.

     Jean-Marc- André   

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  • " Parole donnée, parole tenue "

    Matthieu ch 5 v 37 / Jacques ch 5 v 12 

    Jean ch 1 v 1 / 2 Corinthiens ch 1 v 18 à 20

    Jean-Marc Ausset. 2001

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  • " Parabole de l'aigle "

    Apocalypse ch 4 v 6 / Deutéronome ch 32 v 9 à 11 / Job ch 39 v 29 à 33

    Psaumes ch 103 v 5 / Esaïe ch 40 v 31

    Jean-marc Ausset . 2008

     

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  • " les fondements d'un culte véritable "

    Esaïe ch 2 v 3 et ss / Romains  ch 12 v 1 / Philippiens ch 3 v 2 à 3 

    Hébreux ch 12 v 28 et 29 / Jean ch 4 v 23

    Jean-Marc Ausset : 2006

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