• Porter les fruits de l'Esprit ! 1ière partie

    JMA

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  • Je suis le pain vivant

    Jean 6 v 1 à 69

    J M Ausset

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  • Profession de foi de la samaritaine

    Jean ch 4 v 4 à 49

    Jean-Marc AUSSET

     

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  •  

                   Jésus-Christ, le Roi de l'univers

                            le Chef de l'Eglise

                                   l'Ami

              

     

     

     

    Evoquer la figure de Jésus-Christ, c'est découvrir un personnage hors du commun  qui possède à la fois les attributs divins et les attributs humains.

    En effet, son destin extraordinaire le situe hors de notre temps et dans notre temps et hors de notre espace et dans notre espace.

    Hors de notre temps et de notre espace, il règne dans les cieux sur l'univers qu'il a créé. Il règne sur tout ce qui vit, sur la nature comme sur les humains.

    Dans notre temps et dans notre espace, par son incarnation qui le vit prendre forme humaine, il règna sur les puissances du mal qui l'assaillaient dans sa chair et dans son âme, sans céder un instant à la moindre tentation ; et, lorsque cloué sur la croix de l'infamie et de la souffrance la plus absolue, il est l'objet de la haine des hommes, Jésus-Christ ne perd rien de sa royale noblesse.

    Au comble de son abaissement et de son humiliation, voici qu'il implore le pardon de son Père céleste sur ceux-là mêmes pour lesquels il meurt !

    Dans notre temps et dans notre espace, hors de temps et de notre espace !

    Entre ces deux mondes séparés par des années-lumière, un chemin va être frayé, une voie royale va être ouverte à tous et inaugurée par le Fils de Dieu lui-même, Jésus-Christ, auquel Pilate avait attribué le titre de « Roi des Juifs ».

    De fait, ce roi méprisé, couronné d'épines, va ressurgir de la mort trois jours après, et se lever plus vivant que jamais, plus royal que jamais sous les traits lumineux du ressuscité avant d'être élevé dans les cieux et de siéger éternellement à la droite de Dieu, le Père !

    Dans notre temps et dans notre espace, c'est dans le cœur des hommes qu'il veut désormais établir son règne, non pas un règne physique imposé par la force, mais un règne spirituel de paix et d'amour, gracieusement offert, librement accepté.

    Car c'est ici et maintenant, qu'est donné à chaque homme qui se reconnaît pécheur, la formidable faculté de devenir enfant de Dieu, racheté de Jésus-Christ, appelé à inscrire sa vie dans ce processus révolutionnaire de la renaissance et de la résurrection pour une vie éternelle.

    Car, c'est Jésus-Christ, le grand roi de l'univers qui, dans son immense amour, nous appelle encore aujourd'hui à bénéficier de son inestimable hospitalité !

    Ses mains percées, évoquant ses souffrances endurées pour notre salut, se tendent vers nous pour nous dire ces paroles d'accueil :

    « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi! » (Apoc 3 v 20)

    Le cercle infernal du péché et du mal dont le prix à payer porte le nom lugubre de  « mort éternelle » est désormais brisé pour tous ceux qui reconnaissent en Jésus-Christ, le Fils de Dieu descendu des cieux, pour satisfaire la justice divine en mourant sur la croix de Golgotha à leur place.

    Désormais, ils se savent pardonnés, rachetés et ont reçu dans leur cœur l'assurance de leur salut par le témoignage même de Christ qui a versé en eux son Esprit de vie.

    Ensemble, ces rachetés constituent un nouveau corps qui porte le nom « d'Eglise » sur laquelle règne à jamais son chef, Jésus-Christ, lui-même.

    Le terme de chrétien, utilisé pour la première fois à Antioche pour désigner les disciples du Christ, établit un lien direct de filiation avec Dieu.

    Cette filiation est acquise par la foi et nous est rappelée à plusieurs reprises dans les Ecritures.

    1 Jean ch 5 v 1 :

    « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu et quiconque aime Celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de Lui. »

    Jésus-Christ, lui-même, fait état de cet engendrement spirituel lorsqu'il dit à Nicodème dans Jean ch 3 v 7 :

    « Si un homme ne naît d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit : il faut que vous naissiez de nouveau ! »

    C'est cette génération d'hommes et de femmes, nés de nouveau par l'action de l'Esprit Saint, nés de Dieu par la foi qu'ils ont mise en Jésus-Christ, rachetés au prix inestimable du sacrifice de sa vie, qui constituent une nouvelle communauté de vie, un nouveau corps social dont Christ est la tête, à savoir la source, l'origine en même temps que le chef.

    L'apôtre Paul s'est fait le propagateur ardent et passionné de cette réalité terrestre et céleste dont il a eu la révélation au travers d'une expérience spirituelle qui marqua toute sa vie et tout son enseignement .

    C'est ainsi que nous lui devons de nombreux textes sur la relation entre l'église, corps de Christ et son chef, Christ lui-même.

    Rom ch 12 v 5 :

    « Nous, qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps et nous sommes membres les uns des autres. »

    1 Cor ch 12 v 20 :

    « Maintenant donc, il y a plusieurs membres et un seul corps. »v 27 :«  Vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. »

    Eph ch 1 v 23 :

    « Le Dieu de nore Seigneur Jésus-Christ, l'a donné pour chef suprême à l'Eglise qui est son corps, la plénitude de Celui qui remplit tout en tous. »

    Eph ch 4 v 4 :

    « Il y a un seul corps et un seul Esprit. »

    Je vous livre enfin ce dernier texte qui est un condensé de tout ce qui justifie la place prééminente de Jésus-Christ et qui fonde la relation d'amour et de service de son corps qui est l'Eglise.

    Col ch 1 v 12-20 :

    « Rendons grâce au Père, qui nous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Il est l'image du Dieu invisible, le premier par la naissance de toute la création . ( gr : prototokos)Car , en Lui, ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent en Lui. Il est la tête du corps de l'Eglise ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts afin d'être en tout le premier. Car, Dieu a voulu que toute la plénitude habitât en Lui ;Il a voulu, par Lui, réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de sa croix. »

    Voilà, cher lecteur, Celui qui est le chef de l'Eglise et des églises locales, le seul qui puisse légitimement en revendiquer la paternité en ces termes chargés d'affection :« vous êtes mon Eglise ! Vous êtes les brebis que le Père m'a confiées, nul ne les ravira de ma main ! » (Jean ch 10 v 28)

    Quel honneur d'être ainsi associés à Celui qui est le Maître de l'univers visible et invisible au point même d'être appelé son corps !

    Une telle association a de quoi nous bouleverser, nous remplir de confusion tant notre indignité est manifeste.

     

    Qui sommes-nous pour oser imaginer que nous puissions, en quelque manière que ce soit, user de quelque familiarité avec un être si élevé en perfection et en puissance ?

    Qui sommes-nous pour oser imaginer entretenir quelque commerce avec Lui et oser prétendre à quelque ministère ou quelque service aussi saint soit-il, sinon celui qui est réservé au plus humble des esclaves ?

    N'est-ce pas Jean-Baptiste que Jésus honora en ces termes :

     « Je vous le dis, en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste (Matt c 11 v 11), n'est-ce pas cet homme d'exception qui, parlant de Jésus, prononça les paroles suivantes ( Luc ch 3 v 16) ; « Il vient Celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers ! Lui, Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu ! »

    Dès lors, si Jean le Baptiste, prophète de Dieu parmi les prophètes, confessa son indignité devant la grandeur et la puissance de Jésus-Christ, à combien plus forte raison, ne devons-nous pas, nous, pécheurs, ressentir avec plus d'acuité encore, notre propre insuffisance !

    Qui sommes-nous ?

    Question lancinante qui tarauderait à l'infini et jusque dans l'éternité celui qui aurait reçu cette double révélation : celle de la majesté divine de Christ et celle de son indignité de pécheur si, dans le même temps, la réponse ne lui avait été providentiellement apportée, à la fois par les Saintes Ecritures et par l'Esprit même de Dieu.

    Quelle est donc cette réponse libératrice inespérée ?

    Eph ch 2 v 1-7 :

    « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, mais, Dieu qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, nous a rendus à la vie avec Christ – c'est par grâce que vous êtes sauvés - ; Il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

    Nous avons été prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ.

    En lui, nous avons la rédemption par son sang et la rémission des péchés.

    En lui, nous sommes devenus héritiers, cohéritiers avec Christ.

    En lui, nous avons cru et nous avons été scellés du Saint-Esprit.

    Nous sommes confondus devant l'accumulation de tant de grâces dont les textes lus ne donnent qu'un aperçu cependant vertigineux.

    Enfants adoptifs de Dieu, alors que nous étions esclaves du péché !

    Ressuscités avec Christ, alors que nous étions morts dans nos péchés !

    Assis ensemble dans les lieux célestes, alors que nous étions les hôtes prédestinés des abîmes des ténèbres !

    Et que dire, cher lecteur, de cette parole du Christ , roi de l'univers, qui dans son humanité exprime son amour lorsqu'il s'adresse à nous dans ces termes :

    Jean ch 15 v 14 :

    « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père ! »

    En d'autres termes, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, en nous révélant les mystères du royaume de Dieu, en nous dévoilant certains aspects de la personne divine et de son caractère, en levant le voile sur son plan de salut, en jetant la lumière sur les glorieuses perspectives du grand dénouement et de la récapitulation de toute l'histoire humaine dont la résurrection sera le point d'orgue, Jésus-Christ, nous introduit dans l'intimité de sa vie et de son être, de ses motivations les plus profondes qui expriment au plus haut degré l'amour divin incarné !

    «  Vous êtes mes amis et je vous ai parlé à cœur ouvert comme seul un véritable ami  peut le faire !  Si donc, vous voulez être mes amis, faites ce que je vous demande : aimez le Seigneur, votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre force, de toute votre âme et aimez votre prochain comme vous-mêmes ! »

    Ici encore, nous voilà tout à la fois confondus et émerveillés par une telle proposition !

    Notre indignité nous écrase et nous anéantit là où son amour nous grandit et nous relève !

    Etre appelés amis par Jésus-Christ, c'est ni plus ni moins être appelés amis par Dieu lui-même.

    Etre l'ami du Fils, c'est donc être l'ami du Père !

    Quel privilège, ami lecteur, quel honneur immérité qui nous ouvre la porte de relations exceptionnelles avec un Dieu exceptionnel !

    Nous n'aurons jamais assez de l'éternité pour dire notre reconnaissance à Celui qui accepta de s'incarner dans l'étroitesse de notre corporéité, pour nous révéler la divinité sous les traits du Fils de l'homme !

    Or, entrer dans l'intimité de Dieu, c'est aller de surprise en surprise, de ravissement en ravissement !

    «  Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis ! »

    Une telle annonce de la part de Jésus-Christ pourrait suffire à notre bonheur et rassasier nos jours jusque dans l'éternité en raison des immenses privilèges attachés à ce statut immérité et inespéré!

    Or, voici que la générosité sans limite de Dieu va dépasser ce que notre imagination aurait pu oser concevoir.

    Jusqu'alors, nous avons été les bénéficiaires passifs de l'oeuvre de salut accomplie par Dieu au travers du sacrifice expiatoire de son Fils ; voici qu'Il va plus loin encore dans notre réhabilitation, en nous considérant dignes de participer à son œuvre de salut.

    Quelle promotion ! Quel honneur que d'être associés à Dieu lui-même à une tâche aussi sainte !

    Voici ce que la Parole de Dieu nous enseigne sur ce sujet :

    Eph ch 2 v 10 :

    « Nous sommes l'ouvrage de Dieu, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. »

    Matt ch 5 v 16 :

    « Que votre lumière luise devant les hommes afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux ! »

    Tite ch 2 v 14 :

    « Jésus-Christ s'est donné lui-même pour nous afin de se faire un peuple zélé pour les bonnes œuvres. »

    2 Tim ch 3 v 16 :

    « Toute Ecriture est inspirée de Dieu...afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. »

    Tim ch 2 v 15 :

    « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. »

    1 Pi ch 2 v 12 :

    « Ayez au milieu des païens une bonne conduite afin qu'ils remarquent vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient Dieu au jour où Il les visitera! »

    Ces textes soulignent l'importance que Dieu accorde aux œuvres qu'Il nous a assignées car elles contribuent à manifester sa gloire et à préparer les cœurs à le recevoir.

    Avant d'être enlevé au ciel, Jésus-Christ avait formulé de façon synthétique ce projet offert à ses disciples, en leur disant :

    Actes ch 1 v 8 :

    « Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre. »

    C'est donc, dans ce cadre général, que l'Eglise qui est son corps, va être conduite à voir se manifester en son sein sous l'action du Saint-Esprit, de façons multiples et variées, les grâces de service qui lui permettront de répondre à la vocation que Dieu lui a adressée.

    Laissons-nous instruire par les Saintes Ecritures pour découvrir comment, au travers  de l'Eglise et de son témoignage, s'exprime « la sagesse infiniment variée de Dieu »

    Eph ch 4 v 11 :

    « Il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'hommes faits, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

    A ces ministères particuliers, directement liés à l'édification de l'église, viennent s'ajouter ceux qui relèvent du sacerdoce universel auquel participe chaque membre pour sa part.

    1 Pi ch 3 v 10 :

    « Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu'il a reçu. »

    1 Cor ch 12 v 12 :

    « Comme le corps est un et possède plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il du Christ. Maintenant, Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme Il l'a voulu. Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. »

    Gal ch 5 v 13 :

    « Frères, rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. »

    Nous retiendrons des textes lus que chaque membre du corps de Christ a reçu de Dieu un don spirituel, un charisme, en clair, une grâce de service à exercer pour le bien de tous.

    L'apôtre Paul, souligne l'interdépendance des membres du corps, ce qui ne fait qu'ajouter à la formule souvent mentionnée : « les uns, les autres ».

    Ainsi en est-il du pied, de la main, de l'oreille ou de l'oeil que l'apôtre utilise pour illustrer son propos.

    Et, afin d'éviter toute hiérarchisation discriminatoire, il prend soin d'ajouter :

    « les membres du corps qui paraissent les plus faibles sont nécessaires ; et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. »

    L'apôtre manifeste ici une profonde connaissance de la nature humaine et de ses mécanismes qui, même lorsqu'ils sont lubrifiés par l'huile du Saint-Esprit, peuvent révéler parfois quelques points de grippage. Il sait que le Malin sait utiliser l'action corrosive du péché pour créer des points de rouille et freiner, voire bloquer la progression de l'église.

    Voilà pourquoi, après avoir évoquer les différents ministères et les dons qui leur sont attachés, Paul va fermer la porte à l'orgueil spirituel et au pharisaïsme en dévoilant la voie royale que doit emprunter chaque serviteur de Dieu, chaque ami de Christ.

    « Je vais encore vous montrer une voie par excellence », dit-il aux Corinthiens. (1 Co 13)

    Et cette voie royale porte un nom que nous connaissons bien mais que nous suivons parfois imparfaitement.

    Il s'agit du chemin de l'amour/agapé .

    Nous devons nous souvenir que cet agapé définit la personne divine selon des critères de justice, de pureté, de sainteté, de générosité et de perfection qui ne peuvent être évalués à l'aune des humains.

    De fait, cet amour/agapé a prouvé la dimension de sa véritable nature au travers de l'incarnation du Fils de Dieu, de sa mort expiatoire et du pardon qui en découle.

    C'est cet amour/agapé, essence même du divin, dont l'apôtre nous rappelle qu'il ne périt jamais.

    C'est cet amour/agapé que le Saint-Esprit a implanté dans le cœur des croyants qui anime leur être intérieur et leur transmet la vie éternelle.

    Lorsque tout aura disparu, nous vivrons avec Christ éternellement et alors nous verrons face à face !

    C'est enfin cet amour/agapé qui doit nous conduire spontanément à nous mettre au service de l'église où le Seigneur nous a placés.

    Ce service est multiforme, et il ne fait pas de doute que Dieu saura nous révéler sa nature au travers de la grâce de service qu'Il nous aura accordée.

    Conclusion :

    Sommes-nous conscients de l'immense privilège qui nous est offert d'être promus au rang « d'ouvriers avec Dieu ?

    Avons-nous conscience que servir le corps de Christ, c'est servir Jésus-Christ, le grand Roi de l'univers qui nous a mis sur sa liste d'amis ?

    Avons-nous saisi la portée éternelle du service le plus modeste accompli pour le Seigneur ?

    Notre service est-il exercé dans la joie partagée avec notre seul véritable ami, Jésus-Christ, qui nous a fait entrer dans l'intimité du Père ?

    Puissent ces quelques réflexions avoir ravivé la flamme de votre premier amour !

     

    Jean-Marc Ausset 2017

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Actes 27 v 1-44

    Départ pour Rome. Le naufrage.

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  • IL N’Y A QUE MAILLE QUI M’AILLE !

     

    On sentait bien, en ce lundi matin ensoleillé de septembre, que quelque chose ne tournait pas rond devant les usines de ce grand fabricant de sous-vêtements français.
    Les ouvriers faisaient tous une drôle de bobine et on se doutait qu’il se tramait quelque chose !

    Une grande agitation régnait de toutes parts et on s’interrogeait sur les raisons des va-et-vient incessants de certains personnages qui faisaient la navette des ateliers aux bureaux.

    De fait, il suffit à notre observateur de prendre en filature l’un de ces ouvriers pour comprendre que l’entreprise filait du mauvais coton.
    Après avoir connu des hauts et des bas, il était clair, selon les experts, qu’elle ne parviendrait pas cette année à boucler son budget.

    Après s’être faufilé à travers la chaîne des ouvriers et s’être dissimulé derrière un des poteaux qui soutenait la verrière de la grande salle de réunion, notre curieux tendit l’oreille pour ne pas perdre le fil de la conversation.
    Il vit alors apparaître le grand patron, dont la claudication, dûe à une talonnade récente, n’enlevait rien à sa prestance .
    Malgré son allure altière, c’était un homme affable qui entretenait de bons rapports avec son personnel sans pour autant être avec lui, comme on dit, cul et chemise.
    Pour détendre l’atmosphère, il avait même fait diffuser, en sourdine, le « boléro de Ravel . »

    Notre observateur essaya de se rapprocher de son mentor, en qui il découvrit un délégué syndical, mais, celui-ci lui signifia discrètement, qu’il le trouvait un peu trop collant et, qu’en ces circonstances particulières, il ne voulait pas avoir un fil à la patte.
    La discussion entre patronat et syndicats s’engagea sous de bons auspices.
    La pertinence des réparties montrait bien que chacun connaissait bien son métier.

    Toutefois, il apparut que, malgré des intérêts communs- la survie de l’entreprise- des divergences apparaissaient sur certains points. Ce furent les délégués syndicaux qui dégainèrent les premiers en s’attaquant au nœud du problème : les licenciements !
    Ils faisaient bloc entre eux donnant du fil à retordre au comité de direction.
    Chacun, dans le respect de l’autre , mettait son cœur à l’ouvrage et n’hésitait pas à tremper sa chemise.

    A un moment, cependant, un léger brouhaha monta d’un coin de la pièce où discutaient en aparté deux délégués, au mépris du reste de l’assemblée , mais, ils rentrèrent dans le rang lorsque le directeur leur eut rappelé qu’ils n’étaient pas là pour parler chiffons !
    L’un des deux, se hasarda à proposer un plan bâti à la hâte pour éviter des coupes sombres mais, il fut rejeté à l’unanimité car ses propositions étaient cousues de fil blanc .

    La direction suggéra alors une organisation du travail à la carte qui permettrait ainsi plus de souplesse et d’élasticité , évitant ainsi d’avoir maille à partir avec l’inspection du travail.
    Certains représentants des ouvriers, unis comme crochet-maillette, hésitèrent longtemps devant un tel motif.
    Finalement, on procéda au vote !
    La reprise fut votée au fil du rasoir .

    Jean-Marc AUSSET mars 1992

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  • LE PIED DE NEZ !

     

    Les ouvriers de la fabrique française de chaussures PANARD manifestaient depuis 6 heures du matin, ce lundi 12 Août 2001, devant leur usine, dans un froid inhabituel .
    Ayant battu la semelle durant plus de 6 heures, certains s’apprêtaient à aller casser la croûte, lorsqu’à midi et demie, un représentant de la direction les informa de la mise à pied d’un tiers des effectifs !
    A cette heure de la journée, le soleil tapait fort et les visages ruisselaient de sueur mais cela n’empêchait pas les langues d’aller bon train.
    Quelques-uns, cependant, lassés de devoir faire le pied de grue, s’en allèrent à pas feutrés entraînant avec eux quelques hésitants qui finirent par tourner les talons.
    Les plus acharnés décidèrent de rester sur le pied de guerre et d’organiser, si nécessaire, des remplacements au pied levé.
    La direction ne semblait pas s’émouvoir de la situation et attendait les responsables de pied ferme.
    Vers 4 h 30, après un repas pris sur le pouce, le responsable des relations humaines , sanglé dans un costume pied de poule, vint préciser aux manifestants, que ne seraient maintenus à leur poste, que les employés qui possédaient un pied-à-terre dans la cité.
    Pour les autres, il leur était conseillé de chercher ailleurs chaussure à leur pied.
    Le directeur s’attendait à de rudes négociations car il savait que son plan de restructuration avait son tendon d’Achille.
    Par ailleurs, les syndicats auraient tôt fait de lui démontrer que leurs espoirs étaient réduits à une peau de lapin.
    Mais, il était prêt à se battre pied à pied !
    Le prochain rendez-vous fut fixé au lendemain matin à 8h précises.
    Il était alors 17h et en cette saison le soleil se couchait tard.

     
    Aussi, pour tuer le temps et éviter de trop se casser les pieds, certains proposèrent de faire une partie de pétanque ( pieds tanqués).
    Le lendemain matin, mardi 13 août, tout le monde dès 7h45 était déjà à pied d’œuvre !
    Tous les ouvriers étaient présents avec femmes et enfants, fermement décidés à donner un coup de pied dans la fourmilière , comme ils disaient. Tous étaient là, même les plus pantouflards !
    Afin d’appuyer leurs revendications, les délégués avaient appelé en renfort de Paris, un des représentant du bureau national, un dur à cuire au tempérament bien trempé , au cuir bien tanné par des décennies de tractations.
    Il faut dire qu’à ce niveau-là des négociations, il leur fallait une pointure, quelqu’un de l’extérieur que l’on ne pouvait soupçonner d’être à la botte des patrons.
    On leur envoya donc la fine fleur des négociateurs !
    De fait, on s’aperçut que ce monsieur n’avait pas la langue dans sa poche et que la subtilité de ses arguments mit souvent le directeur dans ses petits souliers .
    D’autres que lui, moins habitués aux négociations par « petits pas » auraient été rapidement débusqués avec leurs « gros sabots » !
    Ainsi, après plusieurs heures de discussions , les deux partis purent mettre sur pied une nouvelle organisation du travail permettant le maintien de tous les emplois, mais avec une réduction temporaire des salaires.
    Les ouvriers acceptèrent pour la plupart de faire le deuil de meilleurs émoluments et préférèrent cette solution plutôt que de porter le crêpe de la perte de leur emploi.
    Quelques-uns, cependant, éternels insatisfaits ou imbéciles invétérés , faillirent tout faire capoter par leurs cris mais, sous la pression de leurs collègues, finirent par la boucler.
    Il fut enfin décidé que les accords seraient suivis au pied de la lettre.
    Dans cette affaire au dénouement heureux, tous eurent le sentiment de n’avoir pas tout perdu.
    Pas de vainqueur hautain ni de vaincu à plate couture , ni cri de gloire ni larmes de crocodile !
    Pour finir, vers 19h, un repas commun fut même organisé où chacun, membres de la direction et ouvriers , apporta son écot , sur un pied d’égalité.
    Ce fut un véritable festin où se mêlaient les spécialités les plus diverses et variées confectionnées dans la liesse par les épouses rassurées : ici, une pizza, là une quiche lorraine, plus loin un ragoût de pieds de porcs ou une blanquette de pieds de veau, ailleurs des pieds paquets à la provençale rivalisant avec des omelettes aux champignons dont le fumet n’avait rien à envier à l’odeur alléchante des pieds panés .
    Bref, une atmosphère de détente et de soulagement où chacun avait décidé de faire un pas vers l’autre . Faisant fi des convenances, le directeur qui étrennait de nouvelles chaussures qui le faisaient souffrir, les avait délacées pour que ses pieds puissent se délasser !
    Ces dames , de leur côté, s’étaient pomponnées de la tête aux pieds, rivalisant de décolletés et de parfums plus ou moins subtils , certaines célibataires pensant ainsi trouver chaussures à leurs pieds, tandis que les hommes s’étaient vêtus de leurs plus beaux costumes . Ainsi parés de pied en cap de ces attributs vestimentaires , ils espéraient inconsciemment estomper les différences sociales.
    La direction avait sauté à pieds joints sur l’occasion pour écouler les stocks de mousseux offerts par les clients lors des fêtes de Noël, et l’on eût dit le plus prestigieux des champagnes tant il brillait dans les coupes à pieds, colorées par les ors du soleil couchant.
    Chacun discutait avec son voisin ou sa voisine qu’il fut cadre ou ouvrier !
    On vit même le patron trinquer avec le délégué parisien !
    Un des ouvriers chuchota même à l’oreille de sa femme :
    «Tu ne trouves pas qu’ils font bien la paire, ces deux-là ?

    Jean-Marc AUSSET août 2001

     

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  • UN POIDS, UNE MESURE !

    Cela faisait plus d’un an déjà, que les ouvriers de l’entreprise PLUME et PLOMB , spécialisée dans la fabrique de balances et bascules en tous genres, s’étaient sentis soulagés d’un grand poids !
    L’atmosphère était alors lourde de menaces de licenciements .
    L’audit, qui avait été ordonné par le tribunal de commerce, avait alors révélé un grave déséquilibre financier.
    C’est alors que s’était présenté Jean Soupèse , connu comme un poids lourd du monde financier et économique.
    Toutefois, malgré sa renommée, certains délégués syndicaux plus avisés que les autres, ressentaient comme un poids sur l’estomac , un je-ne-sais-quoi que dénotait leur démarche, chaque jour un peu plus pesante. Il était exclus qu’ils prennent leur décision à la légère !
    De fait, les tractations s’étaient avérées plus difficiles que prévues !
    Ils avaient dû peser de tout leur poids pour limiter ce fléau que constituaient les mises à pied et pour faire pencher la balance de leur côté.
    En effet, malgré ses promesses , le nouveau repreneur avait bien prévu d’alléger la masse salariale pour équilibrer les comptes !
    Il avait souligné, fort à propos et en pesant ses mots, que l’outil de travail accusait le poids des ans et qu’il devrait être en partie remplacé, occasionnant une charge financière importante que son apport personnel ne pourrait contrebalancer.
    Devant cet argument de poids, ceux que lui opposaient les délégués semblaient bien légers !
    Leur situation était difficile et ils le savaient, mais n’ayant plus un gramme d’imagination , leurs propositions ne pesèrent pas lourd dans la balance.
    Ce ne fut pas faute d’avoir insisté lourdement sur le désastre humain , sur la détresse des masses populaires, qu’après avoir pesé le pour et le contre, ils acceptèrent de signer l’accord, d’un trait de plume mais le cœur lourd.

    Jean-Marc Ausset , juillet 1997

     

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  • L’AIR DE RIEN !

    Août 2001 : au siège de la société de transports aériens VOL-AU-VENT .

    Le moral des employés n’est pas au beau fixe . On pourrait même dire qu’il est en berne comme la manche à air qui pend lamentablement en l’absence du moindre souffle de vent !
    Autant dire qu’une profonde dépression semble avoir affecté le personnel au sol comme le personnel navigant.
    En effet, malgré le récent plan de relance, l’entreprise n’a pu re-décoller et tout espoir semble envolé.
    Et pourtant, il y a un an à peine, la venue de nouveaux capitaux avait apporté comme une bouffée d’air frais.
    L’euphorie avait alors envahi direction et personnel et chacun planait alors sur son petit nuage persuadé que l’affaire allait prendre un nouvel essor.
    Las ! Les mois passant, force avait été de constater que les finances battaient de l’aile.
    Certains vols étant en perte de vitesse, il fallut réorganiser les services provoquant ainsi de nombreuses perturbations.
    Mis en cause par les délégués syndicaux, le pdg, qui avait quelques heures de vol à son actif, s’efforçait de les rassurer, leur affirmant qu’il avait le manche bien en mains.
    Mais, les observateurs sérieux et avisés voyaient bien que l’entreprise partait en vrille à cause des nombreuses dérives liées à une mauvaise gestion humaine et financière.
    Constatant que leur pdg étaient à 20000 pieds de la réalité , les syndicats le supplièrent d’atterrir et de prendre des mesures d’urgence faute de quoi, ils mettraient tout en œuvre pour le faire virer.
    Ce dernier, blessé dans son amour-propre, prenant l’air offusqué, leur répondit , narquois, que dans ce cas, il leur laissait les commandes .
    Les délégués syndicaux se réjouirent de cette nouvelle qu’ils répandirent à tous vents !
    Ils pouvaient, enfin, voler de leurs propres ailes !!
    Le pdg, dépité, claqua la porte et s’en alla noyer son amertume dans un tonneau !

    Jean-Marc AUSSET août 2001

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  •                                UN BRIN D'HUMOUR

     

     

    L'humour est une forme d'esprit qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité.

    Certaines situations peuvent ainsi voir leur  caractère dramatique perdre en intensité et même susciter le sourire.

    L'utilisation des jeux de mots ou de tournures de phrases contribue à donner une autre couleur aux évènements relatés.

    L'humour peut être utilisé à dessein mais aussi servir à cacher inconsciemment telle blessure ou complexe de son auteur.

    SOMMAIRE:

    L'air de rien

    Un poids, une mesure

    Le pied de nez

    Il n'y a que Maille qui m'aille

    L'aventure du covid 19

    L'aventure du noratlas en Corse

     

     

     

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  • Actes 25 v 1 à 26 v 30

    Paul face au roi Agrippa

    Jean-Marc Ausset

     

     

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  • Rien n'est nouveau - tout est nouveau

    Ecclésiaste 1 v 9-11 / 2 Corinthiens 5 v 17

    Jean-Marc Ausset

     

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