• " L'exercice de la liberté chrétienne " (3)

    Galates ch 3 v 12 / Galates ch 5 v 13

    Jean-Marc Ausset. 2000

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  • " Le chrétien, un homme libéré " (2)

    Romains ch 6 v 1 à 14

    Jean-Marc Ausset. 2000

     

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  • " La liberté de l'homme face à Dieu " (1)

    2 Corinthiens ch 3 v 15 à 18

    Jean-Marc Ausset, 2000

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  • Suprême Amour :

     

    Que suis-je sans amour ?

    Un airain qui résonne !

    Si je n'ai pas l'amour,

    Je n'suis rien pour personne !

      

    Où est donc la bonté

    Que quémande tout être,

    Cherchant la vérité,

    Jusqu'à perdre son être ;

     

    Cet amour patient,

    sans fard et sans orgueil,

    Pour toujours bienséant,

    franchissant les écueils ?

     

    Il ne périt jamais,

    Et verra face à face,

    Jusqu'en l'éternité,

    Celui qui ne se lasse.

     

    Merci pour cet amour

    Qui pour toujours demeure,

    Le seul qui dit toujours,

    Relève ceux qui pleurent.

     

    Comme un rayon puissant

    Il unit les amis,

    Venant du tout-puissant,

    Toujours il réjouit.

     

    Le parfait paraîtra,

    Le partiel aboli ;

    Alors, on le verra

    Au-delà de la nuit !

     

    Jeanine Cros, janvier 2012

    Cf : 1 Corinthiens ch13

     

     

     

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  • Le prix d'une âme. 

     

    Tu ne peux le saisir,

    Que si dans tes entrailles,

    Tu as senti frémir

    Comme un feu de broussailles.

     

    Cette angoisse inaudible

    Qui fait couler les larmes

    En tumulte indicible,

    Sans trouver aucune arme.

     

    Cela ressemble un peu

    Au prix qu'à dû payer,

    Celui qui par le feu

    De la mort est passé.

     

    De Christ, je veux parler,

    Mourant sur une croix,

    Enfin ressuscité

    Pour t'ouvrir à la foi.

     

    Il connaissait le prix

    Du salut de ton âme ;

    Pour cela a dit  " oui"

    A cette croix infâme.

     

    Son sang il a versé

    Pour t'offrir le salut

    Dieu l'a ressuscité,

    La mort il a vaincue.

     

    Ton âme est à ce prix,

    Et si le mal en toi,

    T'arrache quelques cris,

    Ne crains rien il est là !

     

    Jeanine Cros janvier 2012

     

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  •                             LA FACE CACHEE DU YOGA :

     

    Au delà d'une simple technique de relaxation le yoga est un chemin vers l'auto-rédemption :


    I) INTRODUCTION : 

    Culture physique, thérapeutique, philosophie, métaphysique, science, religion, hygiène mentale, méthode d’introspection ....le yoga est un peu de tout cela à la fois. 


    Mais, il est plus que cela : 


    - Il prétend conduire à la contemplation de l’ Etre Suprême en même temps qu’à la découverte des secrets de la Création. 


    Bien plus encore : 


    - II est la voie d’une synthèse entre l’Occident — avec sa culture, sa science, sa technique — choses dans lesquelles les Occidentaux sont en avance, dit un yogin, et l’Orient — avec ses forces mentales et spirituelles — choses dans lesquelles les Orientaux ont déjà atteint le but , dit le même yogin . 
    Le yoga n’est donc pas une simple gymnastique, une simple méthode de relaxation ! 

    II) DES EXERCICES PHYSIQUES : OUI mais dans QUEL BUT ? 

    Ils constituent l’ABC de l’apprentissage du Yogin ! 
    Le but de ces exercices est le suivant : 
    - s’entraîner à rejoindre notre « moi mortel, toujours vivant, qui n’est jamais né, et ne pourra jamais mourir « . 
    Ce MOI qui est la Vie, l’unité retrouvée entre l’Esprit et la Matière . 
    - Le but suprême du yoga est d’éduquer l’homme jusqu’à rendre en lui la création parfaite c’est-à-dire :  faire de l’homme un dieu ! 

    III) ORIGINE DU YOGA : 

    Ses racines plongent dans l’histoire ancienne de l’Asie mais il s’installe et se développe principalement en Inde. 
    Le problème des sages orientaux se résumait à deux questions : 
    - qu’est-ce que l’homme ? 
    - quel est son destin sur terre? 
    Il résulta de leurs recherches un enseignement qui est devenu une voie de rédemption et de libération. 
    Les parcours suivis sur cette voie ,constituent le nom générique de YOGA . 
    Le yoga est donc davantage une ascèse, une technique de salut qu’une religion. 
    Ses exercices conduisent à la découverte de soi, laissé en friche par ignorance. 
    C’est aussi un état d’esprit, une manière de vivre, des exercices physiques et mentaux.

    NB : Cette éducation doit se faire sous le contrôle d’un maître ou guru sous peine de concourir à une aliénation plutôt qu’à une libération. 
    Définition du mot YOGA : 
    se mettre au joug ; action de joindre 
    Les pratiques du yoga varient beaucoup mais toutes ont le même but : 
    “ l’harmonie avec son MOl et avec Dieu “. 


    IV) POURQUOI , HARMONIE AVEC LE MOI ? 

    Selon la sagesse orientale : 
    - notre moi immortel : 
    - s’est dédoublé en se matérialisant. 
    - s’est laissé étouffer jusqu’à l’inconscience par le fardeau de la matière 
    - au cours des millénaires, la conscience de l’être a émergé mais cette résurrection est loin d’être achevée. 
    - elle peut l’être si le MOI humain rentre en harmonie avec le MOI divin. 
    Ceci explique 2 choses : 
    - la vaste gamme des personnalités, correspondant aux différents degrés de “conscience” atteints.
    -le progrès sensible de l’humanité vers son MOI universel, son Etre suprême . ( dixerunt les yogins ). 

    IV) LA SOURCE DE LA VIE : 

    Lorsque le yogin sort de son inconscience, il découvre que tout ce qui existe dans l’univers obéit à 2 lois : 
    — la loi de la polarité 
    — la loi du rythme 
    La terre est l’image de la polarité universelle avec ses 2 pôles. 
    Entre ses 2 pôles : 
    - alternent des courants, 
    - s’établit un rapport de pulsations, un rythme, manifestation même de la vie. 
    — Ce rythme est partout dans l’univers, dans le macro comme dans le micro, dans l’atome comme dans le flux et le reflux de la mer, dans le mouvement des astres comme dans la respiration de l’homme ou dans ses battements de coeur . 
    — Ainsi, la Vie, Force primordiale, Moi absolu, personnel, par la doctrine du rythme et de la polarité, peut être captée puis irradiée en nous. 
    Pour cette opération, nous possédons des organes : 
    — 4 postes récepteurs : paumes des mains , plantes des pieds ainsi que le sexe pour les femmes. 
    — 20 émetteurs : doigts et orteils ainsi que le sexe des hommes. 
    Ces détails sont importants pour comprendre pourquoi dans les poses, les émetteurs sont en contact avec la peau, et les récepteurs à l’air libre. 
    Le but est d’établir un circuit intérieur. 
    Tel est le but du HATHA-YOGA , yoga primaire ou d’initiation : 
    — rétablir les circuits de la vie 
    —redonner à l’être conscient plus pleine autorité. 

    V) LE HATHA YOGA EST PLUS QU’UNE GYMNASTIQUE : 

    La culture physique, par le biais de mouvements lents ou rapides, développe souplesse, force, adresse, amplitude respiratoire, résistance et endurance cardiaque ... etc 
    Le yoga s’en différencie nettement. 
    Il s’appuie sur les 3 facteurs suivants qui lui sont spécifiques : 
    — les poses, la respiration, le prâna. 

    1) les poses : ou asanas : 

    - elles sont prises avec lenteur et concentration selon des positions des membres bien précises, en accord avec les temps d’inspiration et d’expiration. 
    - une fois obtenue, la position est gardée le temps nécessaire. 
    - puis, aussi lentement, on se laisse aller à une vraie relaxation aussi totale et prolongée que l’était la concentration. 
    - chaque pose porte un nom : 
    - salutation - feuille pliée -arbre – chandelle- arc tendu -cadavre - dauphin - lotus, etc... 
    - chaque pose peut avoir des effets locaux physiologiques sur tels viscères et glandes (foie, coeur, intestins, reins, hypophyse, thymus, thyroïde, pancréas, prostate) ou sur certains centres nerveux. 

    2) la respiration : 

    Selon le principe de solidarité entre toutes les partie du corps humain (organisme physique et mental), l’action localisée se répercute sur l’être tout entier, tant physique que moral et spirituel. 
    Cette action est liée à la respiration car : 
    - respiration et vie vont ensemble, 
    - le rythme du souffle est signe de vie. 
    Cette fonction respiratoire, pour le yogin, est la fonction la plus importante. Cependant, la respiration pour le yogin n’est pas limitée à l’absorption d’ oxygène. 

    3) le prâna : 

    Tout ce qui existe, dans la sagesse orientale, est l’effet de “l’énergie vitale cosmique”. 
    C’est ainsi que pour le yogin, l’air est le vecteur d’une substance plus vitale encore que l’oxygène, à savoir, le prâna : âme de toute force et de toute énergie. 
    Le prâna est partout dans l’univers, aussi bien dans l’air, dans l’eau, dans la nourriture que dans les pensées et les regards. 
    En respirant, nous absorbons du prâna. 
    Ainsi, une respiration consciente, dirigée, permet d’en emmagasiner et d’en avoir en réserve. 
    C'est pourquoi, la respiration ne doit plus être “inconsciente” mais pensée et dirigée. 
    Par une concentration de la pensée, on apprend à diriger le “prâna” absorbé dans le cerveau (principal condensateur) vers les centres nerveux (châcras) où il peut être emmagasiné. 
    Les châcras sont comme des barrages sur un fleuve ; ils retiennent une immense réserve de puissance. 
    Pour savoir l’utiliser, le hatha-yoga développe : 
    - la maitrise de conscience. 
    Son siège reconnu est dans la matière grise, mais selon les yogins, il est possible “d’importer de la conscience” dans d’autres cellules nerveuses. 
    - Ainsi, par la volonté et la concentration, on peut agir sur toutes les parties de notre être, aussi bien sur les battements du coeur, que sur la conduite de la digestion, que sur la sécrétion d’une glande, que sur l’afflux du sang dans telle ou telle zone. 
    - pratiquement, la pose choisie jointe au contrôle respiratoire facilite l’emmagasinage du prâna (inspiration), puis l’envoi du prâna dans telle partie du corps (expiration) ce qui en accroît la force, l’activité, les possibilités. 
    - Parallèlement à cela, la santé du corps sur le plan physiologique est renforcée par le biais des massages d’organes ou d’une irrigation sanguine accrue de certaines zones facilitant leur fonction, s’il s’agit de muscles, glandes ou centres nerveux. 
    Mais, le yoga s’interdit d’être un but en soi : 
    - la vie n’est pas seulement recherche ou maintien de la santé. 
    - si le bonheur était d’être en bonne santé, il y aurait beaucoup de gens heureux ! 

    VII — LE HATHA YOGA : première porte ouverte vers le Moi Supérieur : Dieu 

    Le but des yogins n’est pas seulement de permettre à la personne entière de s’épanouir, mais en même temps, de la conduire vers celui qu’ils appellent le MOI SUPERIEUR, DIEU, c’est-à-dire le Moi immortel, divin, dont l’homme a perdu conscience au travers de sa matérialisation.. 
    L’homme est un dieu qui s’ignore et qui doit retrouver son identité 
    L’ existence de ce Moi supérieur ne peut être prouvée mais elle se découvre de l’intérieur. 
    Pour cela, il faut accepter d’en faire l expérience et c’est alors qu’on en découvre à son tour la voie .
    Chacun découvre sa propre voie. 
    Dès lors, nul besoin de théologie particulière ni de dogme ! 
    Pour comprendre comment s’ouvre cette porte, étudions la théorie des châcras . 

    Les châcras 

    La loi de l’univers fondée sur le rythme et la polarité, selon l’alternance de courants entre 2 pôles, a trouvé son application chez l’homme de la façon suivante : 
    a) les deux pôles : sommet du crâne et coccyx .
    pôle positif et pôle négatif. 
    résidence du Dieu et résidence du Kundalini, 
    Vishnou ou Esprit personnifié et déesse Nature 

    Déesse Nature, enroulée comme un serpent, est prête à s’unir à Vishnou son maître, à partir de la dernière vertèbre. 

    Physiologie et mécanisme du système circulatoire prânique 

    La “visée ultime” des exercices de yoga est d’éveiller le pôle négatif et de conduire l’énergie qui s’en dégage vers le positif. 
    L’escalier emprunté compte 12 marches le long de la colonne vertébrale, 5 secondaires et 7 principales, nommées "châcras" faisant office de condensateurs d’énergie . 
    Ces châcras auraient aussi un rôle de capteurs et de transmetteurs de l’énergie vitale. 
    Par la concentration et la conscience dirigée, le kundalini mis en mouvement s’élève vers le châcra supérieur. 
    Ainsi, la conscience fait un nouveau pas dans la découverte du Moi. 
    Conséquences : 
    Chacun de ces châcras, une fois atteint, ouvre un nouvel état de conscience pour le yogin qui acquiert ainsi, progressivement, une vision claire (clairvoyance), peut lire les pensées d’autrui (télépathie) avoir des visions d’un ordre plus élevé, dominer le passé, le présent, le futur, et maîtriser bien d’autres forces occultes. 
    Cette élévation intérieure, ce passage progressif d’une station à l’autre jusqu’à la plus élevée, conduit à la béatitude recherchée, l’extase, l’état de plénitude et de perfection. 
    C’est le plan le plus élevé, celui où la conscience individuelle, se fond et ne fait plus qu’un avec le SUR-MOI, DIEU ! 

    VIII ) DEUXIEME PORTE : le RAYA-YOGA ou YOGA mental : 

    Le pouvoir de concentration et la conscience dirigée ,développée à travers le Hatha-Yoga, restent les lignes de force de cette deuxième étape. 
    Pour mieux la comprendre, il faut savoir plusieurs choses : 
    - pour l’hindouisme comme pour le Yoga qui en est une expression, Dieu est en quelque sorte l’Homme Idéal, l’Homme Cosmique, l’Homme-Dieu. 
    - En d’autres termes, l’homme est une parcelle du Créateur. Son Etre est une partie constitutive de l’Etre universel. 
    - L’Homme est le “rêve objectivé du Créateur” la matérialisation momentanée de la Pensée Divine. C’est dans l’âme qu’habite la pensée divine rendant celle-ci éternelle. 
    - Entre l’âme immatérielle et le corps matériel, il y a le mental, appelé le Moi- Subconscient. 

    LE MENTAL EST : 

    - le siège de la vie instinctive 
    - le théâtre d’opérations où émerge l’être conscient et où agissent les énergies spirituelles lorsque nous les libérons. 
    Le Yoga se propose donc de libérer ces énergies et de les utiliser dans la recherche de la Béatitude et de sa maîtrise. 

    - La Maîtrise de soi : 

    La vie organique est troublée par les vices de la nature humaine (colère, jalousie, impatience, etc...). Le Yoga, par ces exercices vise à une rééducation morale dans la recherche du calme, de la paix, du self-contrôle. 
    Cette rééducation s’appuie sur l’immobilité des poses et le contrôle constant de la respiration rythmée chargée de prâna. 
    Or, s’appuyant sur le principe que tout ce qui touche le corps touche le mental, le yogin par le contrôle de son corps, apprend à contrôler son mental et développe sa force de caractère. 
    Ex : dans la pose de la perche (équilibre de la tête). 
    Mais, cet aspect moral n’est qu’un modeste palier dans la conquête du moi. Ecoutons ce qu’en dit l’Abbé Déchanet, auteur du livre “Voix du silence” : 
    “Il faut savoir que le Yoga, les postures, mais surtout les exercices de respiration contrôlée, développent mécaniquement une grande énergie. J’affirme bien haut ici qu’en ce sens il est dangereuxCar couper le yoga de sa vie spirituelle, c’est courir le risque de retourner contre soi les énergies qu’il libère. » 

    Cette maîtrise du mental, cette répression du vagabondage mental, à travers la concentration accompagnée d’invocation, de répétition du nom ( mantra) qui sont les cheminements du Raya Yoga, conduisent à l'état de Grâce : 
    Il se caractérise par une libération des désordres personnels et sociaux et de leurs répressions. 
    Pour y parvenir, les deux sentiers privilégiés sont les suivants : 
    - celui de l’abstention : 
    dans l’action (ne pas tuer, voler etc…) 
    dans la parole (pas mentir, injurier etc…) 
    dans la pensée (pas envier, se nourrir d’illusions, etc….) 
    - celui du refus : 
    du moi stéréotypé, fruit des conventions de la société sotte et vaniteuse . 
    refus de s’y conformer. 

    Cette recherche du Moi véritable, dans le Raya-Yoga, emprunte la méthode de la localisation de pensées. 

    Le processus est le suivant : 
    —choisir la représentation mentale d’un objet (rein, etc...) 
    —porter son attention intérieure vers cette représentation. 
    —oublier tout ce qui n’est pas cet objet ou cet organe. 
    Le yogi découvre alors l’essence de la chose choisie. 
    - Puis, il se dépouille progressivement de la représentation mentale pour rentrer dans une communion réelle, extra-spatiale et extra-temporelle, avec l’objet pensé. 
    - C’est le stade de l’intégration illustrée par l'Image du trapéziste : 
    Balayage mental.......saut, oubli du reste 
    Localisation……. attrape la barre 
    Concentration……….. oscillations, rythme,amplitude 
    intégration.........lâche la barre, sur plateforme au repos. 

    NB : cette intégration ou illumination peut être obtenue par d’autres méthodes : répétitions d’un nom - litanie (Koan) 
    Arrivé à cet état, le yogin réalise sa divinité en étant encore incarné. Il participe déjà à la plénitude de son Etre et devient révélateur de l’ Eternelle Pensée Cosmique. 

    Le Yoga apparaît donc bien, à son dernier stade de transfiguration de la matière en esprit, comme une technique d’auto-rédemption.
    Sur le chemin de l’Infini, le Yoga devient une technique de salut qui prétend récompenser celui qui s’y adonne. 

    Nantes , mai 1976 
    Jean-Marc AUSSET 

    Ce texte a été rédigé par le soussigné , lors d'un stage professionnel, afin d'informer ses collègues, professeurs d'Education Physique et Sportive, de la vraie nature du yoga. Il a été lu et approuvé par l'enseignant de yoga qui en a autorisé la distribution .

    Addendum 2012:

    Voici ce que la Bible enseigne concernant le salut :

    " C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie." Ephésiens ch 2 v 8.

    " Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au père que par moi ": Jean ch 14 v 6

    " Jésus dit : Je suis la résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il
    serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.

    Crois-tu cela ? " Jean 11 v 25 à 27.

     

    jean-marc-andré : le 3 janvier 2012

     

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  • " La naissance de Jésus vécue par les anges et les bergers "

    Luc ch 2 v 1 à 20

    Jean-Marc Ausset : 2011

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  • " l'accomplissement du devoir, une lumière dans l'obscurité "

    Esther ch 4 v 6 à 17 / Apocalypse ch 1 v 1 à 6

    Frédéric Jalaguier, pasteur 1977

     

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  • CROIRE OU NE PAS CROIRE…..UNE QUESTION DE FOI ! 

    De l’athéisme …….à la foi chrétienne. 

    Nombreux sont celles et ceux qui, parmi nos contemporains, s’interrogent sur le sens et l’origine de la vie, sur l’existence ou la non-existence de Dieu. Certains d’entre eux, las de ne pas trouver de réponse, arrêtent là leur quête et poursuivent leur parcours de vie en laissant s’éteindre en eux la flamme de leur questionnement. D’autres, hésitant devant les choix multiples qui s’offrent à eux restent dans l’expectative voire le doute. D’autres aimeraient avoir accès à des certitudes mais ils sont freinés dans leur élan par toutes sortes d’expériences qui les ont dissuadés ou déçus alors qu’ils croyaient avoir découvert la réponse à leur aspiration profonde. 

    C’est à tous ceux-là que s’adresse la réflexion qui suit dont l’objet est d’apporter quelques éléments susceptibles de les aider et de réactiver leur légitime et nécessaire quête de vérité.

     1) survol des principaux systèmes de pensée et de croyances : 

    Athéisme, agnosticisme, panthéisme, déisme, théisme, christianisme, voilà, en bref, une liste de vocables qui décrivent les diverses attitudes des hommes face à la grande question de l’existence de Dieu et, plus largement, à leur positionnement vis-à-vis des origines du monde, de celles de l’homme et de ses perspectives présentes et à venir. 

    Question fondamentale, s’il en est, car un tel choix constitue un véritable engagement pour sa vie présente et à venir. En effet, c’est lui qui détermine ses modes de vie et ses comportements moraux mais aussi, qui constitue le moteur même de sa vie, autrement dit la source de son bonheur ici-bas voire pour l’éternité. 

    Entre la vision purement matérialiste de l’athéisme et l’approche spiritualiste du théisme, il y a un monde au sein duquel s’intercalent les autres systèmes de pensée. 

    Dans tous les cas, et contrairement à la pensée commune, chaque adhésion à l’un ou l’autre de ces systèmes requiert un acte de foi, seul change l’objet de la foi ! 

    L’athéisme rejette par définition l’existence de Dieu ( a-privatif + théos : dieu).

    L’athée est donc celui qui ne croit pas que Dieu existe, en d’autres termes, il croit que Dieu n’existe pas. Telle est sa confession de foi ! 

    L’agnosticisme considère que l’absolu est inconnaissable ( gr : agnôstos : inconnaissable).

    L’agnostique est donc celui qui dénie à l’esprit humain toute capacité d’accéder à l’absolu et donc à Dieu. Telle est sa confession de foi ! 

    Le panthéisme admet l’idée de Dieu mais d’un dieu qui s’identifie dans le « Grand Tout », dans l’universalité des êtres. ( gr : pan =tous + theos=dieu )Le Dieu du panthéisme est un dieu immanent (contenu dans la nature d’un être), par opposition au Dieu transcendant (extérieur au monde). Cette doctrine prend de nombreuses formes en Inde.

    Le panthéiste est donc celui qui adore la Nature divinisée. Telle est sa confession de foi ! 

    Le déisme est une croyance en un dieu unique, suprême, immanent, ordonnateur ou créateur de l’univers qui n’interagit pas avec le monde et n’intervient pas dans la vie des hommes.

    C’est une philosophie sans dogme ni religion qui rejette toute idée de « Révélation ».

    Le déiste ressent Dieu de façon intuitive et ne cherche pas à se le représenter.

    Dieu n’est donc pour lui qu’un concept. Telle est sa confession de foi ! 

    Ce qui réunit ces diverses conceptions de Dieu, de l’homme et de l’univers, c’est le caractère spéculatif de leurs fondements résultant soit d’un raisonnement dont les prémices ne reposent sur aucune preuve – raisonnement hypothético-déductif – soit relèvent de l’intuition pure. 

    Le théisme religieux, à distinguer du théisme philosophique philanthropique (Voltaire), désigne la croyance en un Dieu unique (monothéisme), transcendant, créateur de l'Univers, dont il est extérieur, mais qui agit sur lui et se manifeste en permanence.  Il repose sur la notion d’un Dieu qui parle et qui se révèle à ses créatures. Sont considérés comme théistes l’islam, le judaïsme et le christianisme. 

    2) le christianisme, un théisme à visage humain : 

    Si l’islam, postérieur au christianisme de six siècles, peut apparaître comme une forme syncrétique édulcorée du judaïsme et du christianisme et si le judaïsme peut-être considéré comme un moment particulier de la révélation d’un Dieu créateur, souverain, miséricordieux , juste et saint dont la « Loi » exprime les exigences fondées sur l’obéissance et la foi, c’est la venue du Messie, Fils de Dieu incarné qui réalise l’espérance en un Dieu sauveur portée par la voix des prophètes d’Israël. 

    C’est à l’auteur de l’épître aux Hébreux que nous devons ce magistral raccourci de la relation établie au cours des siècles par Dieu lui-même, raccourci qui témoigne, non seulement de son amour pour ses créatures mais aussi du fait qu’Il est un Dieu qui parle et qui ne se cache pas. 

    Hébreux ch 1 v 1 à 4 :

    « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’Il a établi héritier de toutes choses, par lequel Il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » 

    Le Dieu de la Bible est un Dieu qui n’a cessé de se révéler à ses créatures, les hommes.

    Il le fait depuis la création au travers même de la nature qui chante tout à la fois son génie créateur et sa toute puissance. L’infiniment grand comme l’infiniment petit en portent le témoignage évident. Les lois qui régissent le monde du vivant sont autant d’occasions d’émerveillement. Cependant, cela ne semble pas suffisant pour orienter les regards des hommes vers Dieu.

    L’apôtre Paul se fait l’écho de cette triste réalité : 

    Romains ch 1 v 19 à 21 :

    « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâce ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. » 

    Dieu est un Dieu qui parle ! 

    Il le fait au travers de sa création sans que les échos espérés ne se fassent entendre.

    Dieu va donc ajouter à ce mode de révélation celui de l’écriture, du Livre au travers duquel Il va parler par la bouche des écrivains sacrés et par celle des prophètes issus du peuple d’Israël.

    Dans ces messages adressés au peuple élu, non seulement Dieu se présente avec les attributs de son amour, de sa sainteté, de sa justice, de sa toute-puissance, de son omniscience, de son omniprésence mais aussi comme étant Dieu-Esprit, Eternel, parfait en tout.

    Ces immenses qualités devaient susciter de la part de son peuple, adoration et obéissance à ses commandements pour porter témoignage au monde de la grandeur de leur Dieu. 

    Le décalogue ( les 10 commandements) donné à Moïse , message révolutionnaire dans un monde de barbarie, traçait une ligne de conduite, de comportements, d’attitude de cœur conforme aux attentes d’un Dieu trois fois saint. Il avait pour vertu de rappeler la vocation originelle de l’homme selon la pensée divine et de le replacer dans la perspective d’une réhabilitation à ses propres yeux et aux yeux de son créateur.

    Les lois cérémonielles et sacrificielles venaient en complément pour rappeler l’impérieuse nécessité d’être purifié de toute impureté et de tout péché dans un esprit de repentance car «  sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » selon Hébreux ch 9 v 22. 

    Cependant, il ne s’agissait là que d’une étape pédagogique dans le plan de salut que Dieu avait élaboré en faveur de l’humanité tout entière. 

    Pour ce faire, Dieu avait prévu de se révéler aux hommes de la façon la plus inimaginable et la plus inattendue en descendant parmi les hommes, en s’incarnant dans la personne de Jésus-Christ, son Fils.

    Mieux encore, Il avait prévu d’apurer la dette du péché des hommes, de leur accorder son pardon, par le sacrifice expiatoire de son Fils sur la croix du Calvaire !

    C’est ainsi qu’Il pouvait satisfaire à la double exigence que requérait sa nature divine, celle de son immense amour et celle de sa parfaite justice. 

    Les prophéties de l’Ancien Testament l’avaient annoncé :

    Esaïe ch 7 v 14 :

    « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel ( Dieu avec nous). »

    Esaïe ch 9 v 5 :

    « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule.

    On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. »

    Michée ch 5 v 1 :

    « Et toi, Béthléem, Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux temps de l’éternité. »

    Ces trois prophéties écrites environ 700 ans avant la venue de Jésus-Christ ne sont qu’un aperçu de nombreuses autres qui viennent les enrichir de multiples informations corroborées par les évènements. 

    Comme nous l’avons dit et répété, Dieu est un Dieu qui parle !

    Or, voici précisément ce qui fait du christianisme un théisme à nul autre pareil, c’est qu’il porte en soi le nom même de ce qui fait son originalité, celui de Christ, l’envoyé de Dieu, le Messie annoncé, le Fils de Dieu, totalement homme et totalement Dieu ! 

    Dieu a parlé par sa création, par sa Parole écrite, et maintenant Il parle par son Fils, Parole incarnée selon ce que nous rappelle l’apôtre Jean dans le prologue de son épître éponyme : 

    Jean ch 1 v 1 :

    « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

    Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont étaient faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas éteinte » 

    Ainsi Dieu, en la personne du Christ, entre-t-il dans l’histoire des hommes pour se révéler à eux de façon objective, palpable, irréfutable ! 

    Ici, il ne s’agit plus de discours, d’hypothèses, d’intuition géniale, de construction intellectuelle ou philosophiques, mais de faits qui ont marqué l’histoire à jamais. 

    Nier la véracité, l’historicité et l’authenticité des récits du Nouveau testament qui relatent les évènements de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ, serait aussi insensé que de nier l’historicité de la ‘’Guerre des Gaules’’ de César ou d’écrits anciens dont on ne doute pas de l’authenticité ! 

    3) Pour aller plus loin :

    Alors, mes amis, relisez les Evangiles qui retracent sous divers angles la vie de Jésus-Christ et laissez-vous pénétrer par l’exemplarité de ses comportements et par la profondeur de ses enseignements. 

    Laissez-vous interpeller par les accents de vérité de ses paroles, en particulier de celles qu’Il prononça sur la croix. Je ne doute pas que si vous le faites avec ouverture de cœur et d’esprit et dans une attitude d’humilité, vous ne découvriez émerveillés qu’Il est véritablement le Fils de Dieu qui donne le pardon et la vie. 

    Laissez-vous enfin saisir par les beautés de sa résurrection qui vous ouvriront les radieuses perspectives de la résurrection offerte à ceux qui mettent leur confiance en Lui. 

    N’a-t-Il pas dit : 

    Jean ch 11 v 25

    «  Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

    Jean ch 14 v 6 :

    Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » 

    N’hésitez pas à mettre votre foi en Lui ! Il vous offre son amitié, aujourd’hui même ! 

    Que le Seigneur de la vie éclaire votre chemin et vous guide dans votre réflexion pour votre bonheur présent et éternel ! 

    De tout coeur avec vous.

    Jean-Marc-André 

    Le 03 décembre 2001

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  •   TOUS ATTEINTS DE DEGENERESCENCE   MACULAIRE CONGENITALE ! 

    1 :  De quoi s’agit-il ?  

    Comme son nom l'indique, la dégénérescence maculaire résulte de la détérioration de la macula, une petite zone de la rétine située au fond de l’oeil, près du nerf optique. C’est de cette partie de la rétine que provient la meilleure acuité visuelle. La dégénérescence maculaire entraîne une perte progressive et parfois importante de la vision centrale, qui devient de plus en plus floue. 

       Le drusen, agent actif de la dégénérescence :

    « Le drusen est un dépôt rétinien en amas de petites tailles et visualisée sous forme de tâches jaunâtres au fond d'œil. Il fait partie du processus normal du vieillissement oculaire. Chez les patients ayant une DMLA, les drusens sont notablement plus abondants avec un phénomène inflammatoire conduisant à une destruction plus large de la rétine. » 

     Sans traitement, l'atteinte d'un œil se bilatéralise dans un peu moins d'un cas sur deux en cinq ans et le risque de cécité invalidante atteint un peu plus de 10% dans le même laps de temps.

     Triste affection qui atteint 12% de la population entre 65 et 75 ans sans espoir de guérison sinon de ralentir la progression de la maladie par des médicaments spécifiques. 

    A terme, le malade ne distingue plus rien dans la zone centrale de son champ visuel.Les visages de ses interlocuteurs lui sont alors masqués ! 

    L’essentiel de la vision est concentré dans la partie centrale qui permet d’atteindre la plus grande acuité. C’est dans cette zone que le pouvoir de discrimination des détails est le plus grand et que la profondeur de champ est la meilleure. La netteté y est parfaite du plus près au plus loin.

    La vision périphérique fort utile pour élargir le champ visuel perd de son acuité au fur et à mesure que l’on s’écarte du centre.C’est ainsi que celui qui est touché par cette maladie en son stade ultime ne fera que deviner ou imaginer son interlocuteur. 

    Ce triste constat n’est pas sans analogie avec une pathologie semblable qui affecte tout homme dès sa naissance dans le domaine de la vision spirituelle. 

    2) La dégénérescence maculaire du point de vue spirituel : 

    Comme vous l’avez compris, cher lecteur, la vision spirituelle touche tout ce qui concerne de près comme de loin la connaissance de l’origine de l’homme, de son avenir éternel, de ce qui fonde son existence et l’anime, et de façon plus précise encore, de l’existence d’un Dieu créateur, source de toute vie, ainsi que des relations susceptibles d’être établies avec Lui.  

    L’existence même des religions, qui témoignent des aspirations profondes de l’âme humaine depuis la nuit des temps, ne peut que confirmer sa quête parfois fébrile de la Vérité, et leur multiplicité démontrer les tâtonnements de sa vision limitée.

    C’est le diagnostic qu’avait porté l’apôtre Paul sur la condition des Athéniens :

    Livre des Actes ch 17 v 22, 24 à 28 :

    « Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux….Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur des cieux et de la terre….a voulu que les hommes cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’Il ne soit pas loin de chacun de nous, car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être. » 

    En d’autres termes, les tâtonnements dont parle l’apôtre décrivent la démarche de celui qui, atteint de dégénérescence maculaire, ne perçoit le monde environnant que par sa vision périphérique, incapable qu’il est de pouvoir discerner avec netteté ce qui est en face de lui.

    Il a des intuitions, il imagine, il suppose, il se fait des constructions mentales de Dieu, il s’invente même des dieux mais il est aveugle sur la nature même de Dieu dont il discerne cependant l’existence potentielle au travers de sa création naturelle. 

    L’apôtre Paul pointe du doigt cette réalité lorsqu’il écrit aux chrétiens de Rome. 

    Romains ch 1 v 19 à 22 :

    « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu, et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. » 

    3) Quel peut donc être l’agent actif qui a détérioré la macula de l’âme ? 

    Ce « drusen » spirituel qui a terni la macula de l’âme porte un nom honni de nos jours:

    le péché car porteur de culpabilité!

    Le péché est semblable à un amas de drusens qui ont opacifié la « macula de l’esprit » occultant toute vision claire de Dieu et de soi-même.

    Il est la conséquence directe de l’acte d’indépendance de nos premiers parents qui ont délibérément rejeté Dieu par un acte de désobéissance. Aveuglés par leur orgueil, ils ont légué à leurs descendants l’héritage funeste de leur rupture avec leur créateur qui s’est traduite par l’application de la sentence annoncée par Dieu lui-même :

    Genèse ch 2 v 16 et 17 :

    « L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »

    La mort annoncée ne concerne pas seulement la mort physique mais aussi la mort spirituelle qui signe la rupture de toute relation vitale avec Dieu, de toute communion.

    De la lumière divine, l’homme a été plongé dans les ténèbres.

    Livré à lui-même dès l’instant de la consommation de sa rébellion, l’homme a cherché à se cacher de Dieu, à oublier son existence croyant ainsi échapper à sa condamnation et jouir d’une illusoire liberté de penser et d’agir.

    Privé de la lumière de la gloire de Dieu, il a dû s’en remettre à la seule vision trouble et limitée d’un champ visuel périphérique circonscrit aux seuls éléments constitutifs de son environnement proche et aux raisonnements faussés d’une intelligence enténébrée.

    Dès lors, sa macula va être recouverte de amas opaques de filaments tissés des déchets secrétés par le péché tels que « l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables ». ( Galates ch 5 v 19 et 20) 

    Tous atteints de dégénérescence maculaire spirituelle !

    Autrement dit, tous pécheurs, tous aveugles, tous morts spirituellement, tous perdus devant Dieu !

    L’apôtre Paul en fait le triste constat dans son épître aux Romains ch 3 v 10 à 12 et 23 :

    « Il n’y a point de juste, pas même un seul ; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ;  tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est pas un qui fasse le bien, pas même un seul….Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

    Ne pouvant voir Dieu face à face, l’homme est aussi aveugle sur lui-même. L’image que lui renvoie le miroir est aussi entachée par les « drusens » du péché et de l’orgueil de sorte qu’il ne sait pas discerner la fragilité du piédestal sur lequel il érige sa propre statue.

    Il a oublié que le mot « homme » dont il se glorifie est tiré du mot « humus » et devrait le conduire à une attitude « d’humilité » devant son créateur ! 

    4) Y a-t-il un remède à la dégénérescence maculaire spirituelle ? 

    Telle est la question fondamentale que se pose tout homme conscient de l’inanité des réponses que lui apportent les philosophies, les systèmes religieux et les idéologies de ses semblables, et désireux d’y voir clair sur sa destinée.

    La Bible mentionne plus de trente fois le terme « aveugle » pour souligner la triste condition de ceux qui sont affectés de ce handicap. Un certain nombre de ces mentions fait référence à la cécité spirituelle.

    C’est ainsi que le prophète Esaïe, plus de 650 ans avant la venue de Jésus-Christ, annonçant sa venue, écrit au chapître 29 v 18 :

    « En ce jour-là…délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. »

    Au chapître 42, le prophète précise la mission du Messie en ces termes :

    «  v1 : Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir, j’ai mis mon esprit sur lui ;..v5 : ainsi parle Dieu, l’Eternel, qui a créé les cieux et les a déployés…v6 : moi, l’Eternel, je t’ai appelé pour le salut….pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles. »

    Cette prophétie ainsi que nombre d’autres ouvre une porte sur le chemin de l’espoir ! 

    Cet espoir pour l’humanité va prendre forme en la personne de Jésus-Christ, le Messie annoncé ( plus de 50 prophéties) l’envoyé de Dieu, Dieu fait homme qui aura cette parole extraordinaire : Jean ch 8 v 12 :

    «  Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ! »

    Dénonçant la vanité des systèmes religieux et de leurs observances inefficaces pour obtenir le salut, Jésus pointe du doigt les pharisiens et aura cette parole : Matthieu ch 15 v 14 :

    « Ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous les deux dans une fosse. »

    Je suis la lumière du monde !

    Nous retrouvons cette même annonce dans la bouche de l’apôtre Jean qui associe la Parole créatrice à la lumière. Jean ch 1 v 1 à 5 :

    «  Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la Vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »

    Jésus-Christ est la Parole de Dieu qui parle de vie aux hommes, ses créatures et leur révèle leur véritable origine.

    Il est la lumière qui vient les éclairer sur leur condition d’aveugles et leur proposer de les guérir de leur cécité.

    Mieux, il vient leur offrir la vie éternelle s’ils acceptent de devenir ses disciples en mettant en lui leur confiance.

    Il leur montrent la voie qui conduit à une réconciliation avec Dieu.

    Jean ch 14 v 6 :

    « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

    Voilà donc le divin remède à cette maladie invalidante qu’est la dégénérescence maculaire spirituelle qui rend aveugle et conduit à l’abîme !

    Mettre sa foi en Jésus-Christ, Dieu fait homme ! 

    5) Comment ce miracle a-t-il était rendu possible ? 

    Par l’extraction des « drusens » que le péché avait déposés sur la macula de notre âme lorsque la porte du cœur a été ouverte à la lumière de la Vérité, à la lumière du Christ ressuscité !

    Mieux encore, par l’effacement définitif des tâches laissées dans notre âme par le péché , effacement qui signe le pardon de Dieu en notre faveur !

    Mieux encore, parce que le péché qui nous condamnait a été lavé par le sang même versé par Christ sur la croix du Calvaire !

    Désormais, non seulement, nous ne sommes plus aveugles mais, de surcroît, nous sommes appelés enfants de Dieu et nous possédons la vie éternelle en Jésus-Christ.

    Actes ch 10 v 43 :

    «  Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. »

    Voici le constat que fait l’apôtre Paul de l’action purificatrice et régénératrice de l’Esprit du Christ dans la vie de ceux qui l’ont accepté comme leur Sauveur : 1 Corinthiens ch 6 v 10 ss :

    « Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous.

     Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu. » 

    Tous atteints de dégénérescence maculaire  congénitale, tous privés de la gloire de Dieu, tous condamnés à cause de notre péché et de notre orgueil……

    mais tous invités, appelés à être guéris, purifiés, réconciliés avec notre Dieu, avec notre Père céleste .

    Cet appel a été lancé par le Christ agonisant sur la croix du Calvaire, il a résonné jusque dans les cieux ; il a traversé le temps et l’espace ; il s’adresse aujourd’hui encore à vous, chers lecteurs, en votre faveur :

    « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ! » Luc ch 23 v 34. 

    Saurez-vous accepter ce pardon offert gratuitement par le Fils même de Dieu et faire vôtre cette autre parole : 

    Jean ch 6 v 47 :

    «  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle ! »

     

    Bien amicalement

    Jean-Marc Ausset , le 15/12/11

     

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  • " Je vous porte dans mon coeur "

    Philippiens ch 1 v 1 à 24

    Pasteur Frédéric Jalaguier 1984


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  • " J'ai été crucifié avec Christ "

    Galates ch 2 v 20

    Jean-Marc Ausset 1985

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  • Dès le matin !

    Quand le miroir du soir te renvoie ton image,
    Vois le regard du Père qui contemple avec joie,
    Son Fils, son bien-aimé, tendrement, sans nuage,
    D'un amour infini, qui transcende le moi.

    Il voit sur ton visage, un rayon qui l'honore,
    Celui du pur sarment, émondé par ses soins,
    Et ton âme sauvée, et le beau de l'aurore, 
    Que lui-même a créé, depuis des temps lointains.

    Quand sur fond de musique, ton âme est caressée,
    Par le souffle léger, du murmure de Dieu,
    Repasse dans ton coeur, chacun de ses bienfaits,
    Son amour aussi grand que l'infini des cieux.

    Alors, dès le matin, ce n'est plus le miroir,
    Ni une image floue, que tes yeux percevront,
    Mais le Fils bien-aimé, jusqu'aux ombres du soir. 
    Et sans cesse et partout tes oeuvres le loueront...

    Jeanine Cros mai 2011

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  • Amour fraternel !

    Comme l'astre au point du jour,
    Comme l'éclat de l'amour
    Resplendissant de merveilles,
    Jouant de couleurs vermeilles,

    L'amour d’un frère est toujours
    Franc, direct et sans détour,
    Il ne s'assoupit, mais veille,
    Car jamais il ne sommeille.

    Cet amour qui vient de Dieu,
    Enchante les coeurs, les yeux.
    Il redonne vie à l'homme,
    Le restaure, tel un baume.

    Quand on marche et qu'on est deux,
    Le soutien nous rend heureux,
    Et les nuages, en somme,
    Sont suspendus, comme un dôme.


    Comme l'astre, au point du jour,
    L'amour du frère est toujours,
    Un cadeau qui vient de Dieu,
    Pour marcher d'un coeur joyeux. 

     

    Jeanine Cros , Lunel, 2010

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  • Consolations divines.

    L'Eternel cueille les larmes                                             
    De celui qui est blessé

    Par le glaive, les sarcasmes,                                      

    L'épée ou les coups de fouet.                                                      

    N'est-il pas le Tout-Puissant,                                           
    Le seul Dieu, le Créateur,
    Lui qui nous a tant aimés
    Et son Fils nous a donné ?

    Si le ciel est toujours bleu
    Et le sol si généreux,
    C'est parce que sans se lasser,
    Son amour est dispensé. 

    Je n'ai plus pour unique arme,
    Que son soutien assuré,
    Quand le glaive ou bien le fouet,
    Tirent de mes yeux les larmes. 

    L’Eternel recueille les larmes

    De son enfant tout meurtri

    Sous les coups et par les armes

    Qui contre lui furent fourbies.

     

    Jeanine Cros, Lunel 2011

     

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  • Si la racine est sainte….

     

    Si la racine est sainte, aussi le sont les branches,
    Si aucun rejeton n'est empli d'amertume,
    Les fruits sont abondants, et la corolle blanche,
    Rien n'est à rejeter dans ce tronc qui parfume.

    Fléchissons le genou enfin devant le Père,
    Afin qu'enracinés et fondés dans l'amour,
    De par le Créateur, du ciel et de la terre,
    La plénitude en Christ, nous comble chaque jour.

    Quand la sève qui coule apporte la vigueur,
    L'arbre planté est fixe et n'est plus agité,
    Ainsi nourri des sucs embellissant la fleur,
    Il resplendit radieux, affermi sur son pied.

    La racine du juste est pour toujours solide,
    Et malgré le méchant il peut rester debout,
    Parce que l'être intérieur, n'est pas rempli de vide,
    Mais de vie abondante qui peut affronter tout.

    Quand l'eau pénètre enfin, dans toutes ses racines,
    Qu'un fine rosée, légère sur ses branches,
    Embellit son rameau, des pieds jusqu'à la cime,
    Il sourit à la vie, ses bras heureux se penchent.

    La racine nous porte et nous sommes greffés !
    Avec reconnaissance, levons nos mains au ciel,
    En silence et émus d'être régénérés,
    Tirés de la poussière, vers l'infini soleil...

     

    Jeanine Cros, Lunel 2011

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  • " l'art de bien vieillir"

    réflexions et anecdotes sur la vieillesse, de 1905 à 1986

    Jean ch 15 v 1 à 23

    Pasteur Frédéric Jalaguier

     

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  • L’EXTRAORDINAIRE  DE  DIEU….dans l’ordinaire de l’homme : la nouvelle naissance

    1) Des dangers de l’accoutumance : 

    L’évolution phénoménale des techniques et de la science nous a habitués au cours du siècle dernier à côtoyer quotidiennement l’extraordinaire à un point tel, qu’étant devenu notre ordinaire, cet extraordinaire nous apparaît bien souvent, tout simplement ordinaire !

    L’homme n’a-t-il pas marché sur la lune, ne s’est-il pas affranchi des distances avec Internet …pour ne citer que ces évènements spectaculaires !

    C’est dire à quel point notre sensibilité à certaines réalités peut progressivement s’émousser, nous trompant du même coup sur la véritable nature des réalités.

    Vous vous direz peut-être que cela a peu d’importance sur le cours de votre vie qui, cependant en tire d’énormes avantages, mais cette insensibilité vous prive de la faculté d’émerveillement voire de reconnaissance devant les progrès accomplis par le labeur et l’intelligence humaine mis au service de tous. 

    2) Les effets délétères d’une telle attitude dans le domaine spirituel : 

    Cette accoutumance à l’extraordinaire n’intervient pas seulement dans le domaine temporel et matériel mais elle embrasse aussi, tragiquement, l’espace spirituel dans lequel Dieu agit quotidiennement et providentiellement.

    Les chrétiens modernes que nous sommes sont parfois si attentifs aux évènements du monde, si intéressés à l’évolution de l’économie, de leur confort, si pétris des idées-forces de leur temps, bref, si souvent matérialistes et rationalistes que la nature même de Dieu, sa toute puissance, son infinie miséricorde, sa proximité, son œuvre permanente de grâce, ses multiples providences, sont tout ou partie évacuées de leur pensée et  par là, étrangères à leurs projets comme si Dieu était devenu sourd, aveugle, muet et impuissant ou tout simplement absent !

    Certes, nous relisons avec intérêt les récits des interventions miraculeuses ou surnaturelles de Dieu dans la vie de ses serviteurs et nous y trouvons matière à admiration voire à louange ; certes, nous sommes émerveillés de la foi de ces héros lointains ou plus proches dont la Parole de Dieu ou la littérature chrétienne nous brossent les portraits et nous en tirons même d’admirables leçons de fidélité, de courage et de zèle ; mais quels sont les effets dans notre vie quotidienne  de ces rencontres avec un Moïse, un Abraham, un Noé, un Elie, un Samuel, un Pierre, un Etienne, un Paul ou un Félix Neff et  un William Carrey ..pour ne citer que ceux-là ?

    Et qui est pour nous, aujourd’hui, ce Dieu que nous reconnaissons comme l’Eternel, omniscient, omnipotent, omniprésent, saint, juste et bon ?

    Pourquoi ne retenons-nous de Lui, trop souvent, que sa seule justice , souvent prétexte à condamner les autres sans complaisance, ou que son seul amour, souvent prétexte à nous absoudre à bon compte de nos fautes ?

    Dieu aurait-Il perdu de sa toute puissance, ne règnerait-Il que dans les sphères célestes ?

    Ou bien Dieu n’agirait-il  qu’au travers de ceux qui ont reçu un ’appel ‘ ou de ceux qui ont une ‘vision’ particulière de son œuvre, comme si son appel au service était de nature sélective ou sa vision l’objet d’une exclusive ?! 

    3) Les travers d’une  perception superficielle de la nouvelle naissance : 

    Comme par le passé, Dieu agit aujourd’hui de façon extraordinaire et ceci chaque jour !

    Point n’est besoin de faire référence à l’essor de l’Evangile dans des pays comme le Brésil, la Chine ou les pays satellites de l’ex-Urss ou ailleurs pour s’en convaincre !

    Près de nous , si peu que nous ouvrions les yeux, nous pouvons le voir à l’œuvre !

    N’y aurait-il qu’une seule nouvelle naissance à observer qu’elle suffirait à confirmer la puissance de Celui qui en est l’auteur !

    Arrêtons-nous un instant devant le spectacle miraculeux d’un tel spectacle et interrogeons-nous.

    Notre émerveillement est-il à la mesure de l’évènement ?

    Reconnaissons humblement que notre joie, aussi réelle soit-elle, est bien souvent fugace car ne résultant pas toujours d’une vision spirituelle et profonde de ce à quoi nous assistons.

    Nous ne faisons qu’effleurer l’évènement que nous ne percevons souvent qu’au travers de ses aspects extérieurs, observables avec notre regard humain.

    C’est ainsi que cette ‘conversion’  peut ne nous apparaître parfois que comme la résultante logique d’occurrences apparemment ordinaires, débutant par une rencontre, un témoignage, une prédication, des amitiés liées avec une communauté chrétienne, et se concluant ‘naturellement’, par une nouvelle naissance, comme s’il s’agissait là du jeu normal d’un processus spirituel automatique.

    Dès lors, l’extraordinaire de l’action de la grâce de Dieu qui seule sauve, a été occulté ou tout au moins estompé laissant la place à une joie passagère plus sentimentale que spirituelle.

    4) La nouvelle naissance : quand l’extraordinaire de Dieu fait irruption dans une vie ! 

    Pour autant, l’extraordinaire de Dieu n’en a pas moins été introduit dans notre ordinaire mais nous l’avons côtoyé sans y plonger nos regards et par conséquent, nous n’y avons pas vu Dieu dans toute sa grandeur, ni discerné la puissance régénératrice de sa miséricorde !

    Mais, quel évènement, mes amis !

    Combien nous serions confus si nos oreilles pouvaient entendre les alléluias des anges applaudissant dans l’infini des cieux à cette nouvelle victoire de leur Maître sur le père du mensonge, sur le prince des ténèbres, sur le roi de la discorde, sur Satan l’ennemi même de Dieu !

    Oui, ils se souviennent, eux, du haut de leur observatoire privilégié, du prix incalculable que le Fils de Dieu, Jésus-Christ a dû payer pour le rachat de cette âme !

    Ils ont connu de près l’immense douleur du Père, fermant ses oreilles mais non son coeur à l’appel déchirant qui montait de la croix de Golgotha. Ils ont été les témoins du combat solitaire que menait le Fils de Dieu contre les puissances des ténèbres pour accomplir la volonté de son Père pour que justice soit faite et que pardon puisse être obtenu en faveur de ses frères humains. Ils ont tressailli en entendant ce cri d’immense détresse du crucifié : « Mon,Dieu ,mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Ils ont aussi été les témoins silencieux de ses dernières paroles qui signaient la fin de son combat en même temps que notre acte de rachat :« tout est accompli ! »

    Ils se sont associés à cette formidable espérance de pardon et de salut dont la résurrection de leur Chef était porteuse. Et que dire de l’accueil qu’ils lui firent lorsqu’Il se présenta devant eux et devant le Père comme l’Agneau immolé, certes, mais aussi comme le Vivant, comme le grand Vainqueur sur le péché et la Mort, comme le Sauveur du monde !

    Ce sont ces mêmes anges qui ont assisté à de si grandes choses qui sont capables d’émerveillement devant le triomphe de la vie dans une âme repentante !

     Car, ils connaissent le prix qu’a dû payer le Fils de Dieu pour son salut !

    Et, ils voient là, dans cette âme lavée, purifiée et sauvée, non pas la conséquence logique d’une série d’actions humaines aussi belles fussent-elles, mais l’œuvre extraordinaire de l’amour de Dieu au travers de l’ordinaire des hommes.

    Et, ils ne se lassent jamais de contempler cet extraordinaire ni d’en louer jour et nuit son divin Auteur. 

    5) Appel à témoins : 

    N’oublions jamais ces dernières paroles de Jésus-Christ à ses disciples :

    Actes ch 1 v 8 :

    « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

    Une telle mission aurait relevé de l’impossible si la promesse de la venue du Saint-Esprit ne s’était pas réalisée, faisant par la nouvelle naissance de ces faibles disciples, de  véritables champions de Dieu.

    Nous sommes de cette veine, nous chrétiens du XXI ° siècle, enfants de Dieu, nés de nouveau, rachetés de l’Eternel !

    Nous sommes appelés, nous aussi, à relever ce défi et nous sommes déjà vainqueurs
     pourvu que nous soyons toujours prêts à accueillir et à contempler, émerveillés « l’extraordinaire » de Dieu dans nos vies ordinaires de chrétiens !

    Que le Seigneur nous y aide ! 

     

    Jean-Marc,André  le 5 décembre 2011

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • " S'assembler pour devenir meilleurs "

    1 Corinthiens ch 11 v 16 à 34

    Jean-Marc Ausset 1988

     

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  • " Le diacre Philippe et le ministre de la reine de Candace "

    ou ," l'Evangile passe en Afrique "

    Actes ch 8 v 26 à 40

    Jean-Marc Ausset , 1997

     

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