•                                UN BRIN D'HUMOUR

     

     

    L'humour est une forme d'esprit qui s'attache à souligner le caractère comique, ridicule, absurde ou insolite de certains aspects de la réalité.

    Certaines situations peuvent ainsi voir leur  caractère dramatique perdre en intensité et même susciter le sourire.

    L'utilisation des jeux de mots ou de tournures de phrases contribue à donner une autre couleur aux évènements relatés.

    L'humour peut être utilisé à dessein mais aussi servir à cacher inconsciemment telle blessure ou complexe de son auteur.

    SOMMAIRE:

    L'air de rien

    Un poids, une mesure

    Le pied de nez

    Il n'y a que Maille qui m'aille

    L'aventure du covid 19

    L'aventure du noratlas en Corse

     

     

     

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  • L’AIR DE RIEN !

    Août 2001 : au siège de la société de transports aériens VOL-AU-VENT .

    Le moral des employés n’est pas au beau fixe . On pourrait même dire qu’il est en berne comme la manche à air qui pend lamentablement en l’absence du moindre souffle de vent !
    Autant dire qu’une profonde dépression semble avoir affecté le personnel au sol comme le personnel navigant.
    En effet, malgré le récent plan de relance, l’entreprise n’a pu re-décoller et tout espoir semble envolé.
    Et pourtant, il y a un an à peine, la venue de nouveaux capitaux avait apporté comme une bouffée d’air frais.
    L’euphorie avait alors envahi direction et personnel et chacun planait alors sur son petit nuage persuadé que l’affaire allait prendre un nouvel essor.
    Las ! Les mois passant, force avait été de constater que les finances battaient de l’aile.
    Certains vols étant en perte de vitesse, il fallut réorganiser les services provoquant ainsi de nombreuses perturbations.
    Mis en cause par les délégués syndicaux, le pdg, qui avait quelques heures de vol à son actif, s’efforçait de les rassurer, leur affirmant qu’il avait le manche bien en mains.
    Mais, les observateurs sérieux et avisés voyaient bien que l’entreprise partait en vrille à cause des nombreuses dérives liées à une mauvaise gestion humaine et financière.
    Constatant que leur pdg étaient à 20000 pieds de la réalité , les syndicats le supplièrent d’atterrir et de prendre des mesures d’urgence faute de quoi, ils mettraient tout en œuvre pour le faire virer.
    Ce dernier, blessé dans son amour-propre, prenant l’air offusqué, leur répondit , narquois, que dans ce cas, il leur laissait les commandes .
    Les délégués syndicaux se réjouirent de cette nouvelle qu’ils répandirent à tous vents !
    Ils pouvaient, enfin, voler de leurs propres ailes !!
    Le pdg, dépité, claqua la porte et s’en alla noyer son amertume dans un tonneau !

    Jean-Marc AUSSET août 2001

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  • UN POIDS, UNE MESURE !

    Cela faisait plus d’un an déjà, que les ouvriers de l’entreprise PLUME et PLOMB , spécialisée dans la fabrique de balances et bascules en tous genres, s’étaient sentis soulagés d’un grand poids !
    L’atmosphère était alors lourde de menaces de licenciements .
    L’audit, qui avait été ordonné par le tribunal de commerce, avait alors révélé un grave déséquilibre financier.
    C’est alors que s’était présenté Jean Soupèse , connu comme un poids lourd du monde financier et économique.
    Toutefois, malgré sa renommée, certains délégués syndicaux plus avisés que les autres, ressentaient comme un poids sur l’estomac , un je-ne-sais-quoi que dénotait leur démarche, chaque jour un peu plus pesante. Il était exclus qu’ils prennent leur décision à la légère !
    De fait, les tractations s’étaient avérées plus difficiles que prévues !
    Ils avaient dû peser de tout leur poids pour limiter ce fléau que constituaient les mises à pied et pour faire pencher la balance de leur côté.
    En effet, malgré ses promesses , le nouveau repreneur avait bien prévu d’alléger la masse salariale pour équilibrer les comptes !
    Il avait souligné, fort à propos et en pesant ses mots, que l’outil de travail accusait le poids des ans et qu’il devrait être en partie remplacé, occasionnant une charge financière importante que son apport personnel ne pourrait contrebalancer.
    Devant cet argument de poids, ceux que lui opposaient les délégués semblaient bien légers !
    Leur situation était difficile et ils le savaient, mais n’ayant plus un gramme d’imagination , leurs propositions ne pesèrent pas lourd dans la balance.
    Ce ne fut pas faute d’avoir insisté lourdement sur le désastre humain , sur la détresse des masses populaires, qu’après avoir pesé le pour et le contre, ils acceptèrent de signer l’accord, d’un trait de plume mais le cœur lourd.

    Jean-Marc Ausset , juillet 1997

     

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  • LE PIED DE NEZ !

     

    Les ouvriers de la fabrique française de chaussures PANARD manifestaient depuis 6 heures du matin, ce lundi 12 Août 2001, devant leur usine, dans un froid inhabituel .
    Ayant battu la semelle durant plus de 6 heures, certains s’apprêtaient à aller casser la croûte, lorsqu’à midi et demie, un représentant de la direction les informa de la mise à pied d’un tiers des effectifs !
    A cette heure de la journée, le soleil tapait fort et les visages ruisselaient de sueur mais cela n’empêchait pas les langues d’aller bon train.
    Quelques-uns, cependant, lassés de devoir faire le pied de grue, s’en allèrent à pas feutrés entraînant avec eux quelques hésitants qui finirent par tourner les talons.
    Les plus acharnés décidèrent de rester sur le pied de guerre et d’organiser, si nécessaire, des remplacements au pied levé.
    La direction ne semblait pas s’émouvoir de la situation et attendait les responsables de pied ferme.
    Vers 4 h 30, après un repas pris sur le pouce, le responsable des relations humaines , sanglé dans un costume pied de poule, vint préciser aux manifestants, que ne seraient maintenus à leur poste, que les employés qui possédaient un pied-à-terre dans la cité.
    Pour les autres, il leur était conseillé de chercher ailleurs chaussure à leur pied.
    Le directeur s’attendait à de rudes négociations car il savait que son plan de restructuration avait son tendon d’Achille.
    Par ailleurs, les syndicats auraient tôt fait de lui démontrer que leurs espoirs étaient réduits à une peau de lapin.
    Mais, il était prêt à se battre pied à pied !
    Le prochain rendez-vous fut fixé au lendemain matin à 8h précises.
    Il était alors 17h et en cette saison le soleil se couchait tard.

     
    Aussi, pour tuer le temps et éviter de trop se casser les pieds, certains proposèrent de faire une partie de pétanque ( pieds tanqués).
    Le lendemain matin, mardi 13 août, tout le monde dès 7h45 était déjà à pied d’œuvre !
    Tous les ouvriers étaient présents avec femmes et enfants, fermement décidés à donner un coup de pied dans la fourmilière , comme ils disaient. Tous étaient là, même les plus pantouflards !
    Afin d’appuyer leurs revendications, les délégués avaient appelé en renfort de Paris, un des représentant du bureau national, un dur à cuire au tempérament bien trempé , au cuir bien tanné par des décennies de tractations.
    Il faut dire qu’à ce niveau-là des négociations, il leur fallait une pointure, quelqu’un de l’extérieur que l’on ne pouvait soupçonner d’être à la botte des patrons.
    On leur envoya donc la fine fleur des négociateurs !
    De fait, on s’aperçut que ce monsieur n’avait pas la langue dans sa poche et que la subtilité de ses arguments mit souvent le directeur dans ses petits souliers .
    D’autres que lui, moins habitués aux négociations par « petits pas » auraient été rapidement débusqués avec leurs « gros sabots » !
    Ainsi, après plusieurs heures de discussions , les deux partis purent mettre sur pied une nouvelle organisation du travail permettant le maintien de tous les emplois, mais avec une réduction temporaire des salaires.
    Les ouvriers acceptèrent pour la plupart de faire le deuil de meilleurs émoluments et préférèrent cette solution plutôt que de porter le crêpe de la perte de leur emploi.
    Quelques-uns, cependant, éternels insatisfaits ou imbéciles invétérés , faillirent tout faire capoter par leurs cris mais, sous la pression de leurs collègues, finirent par la boucler.
    Il fut enfin décidé que les accords seraient suivis au pied de la lettre.
    Dans cette affaire au dénouement heureux, tous eurent le sentiment de n’avoir pas tout perdu.
    Pas de vainqueur hautain ni de vaincu à plate couture , ni cri de gloire ni larmes de crocodile !
    Pour finir, vers 19h, un repas commun fut même organisé où chacun, membres de la direction et ouvriers , apporta son écot , sur un pied d’égalité.
    Ce fut un véritable festin où se mêlaient les spécialités les plus diverses et variées confectionnées dans la liesse par les épouses rassurées : ici, une pizza, là une quiche lorraine, plus loin un ragoût de pieds de porcs ou une blanquette de pieds de veau, ailleurs des pieds paquets à la provençale rivalisant avec des omelettes aux champignons dont le fumet n’avait rien à envier à l’odeur alléchante des pieds panés .
    Bref, une atmosphère de détente et de soulagement où chacun avait décidé de faire un pas vers l’autre . Faisant fi des convenances, le directeur qui étrennait de nouvelles chaussures qui le faisaient souffrir, les avait délacées pour que ses pieds puissent se délasser !
    Ces dames , de leur côté, s’étaient pomponnées de la tête aux pieds, rivalisant de décolletés et de parfums plus ou moins subtils , certaines célibataires pensant ainsi trouver chaussures à leurs pieds, tandis que les hommes s’étaient vêtus de leurs plus beaux costumes . Ainsi parés de pied en cap de ces attributs vestimentaires , ils espéraient inconsciemment estomper les différences sociales.
    La direction avait sauté à pieds joints sur l’occasion pour écouler les stocks de mousseux offerts par les clients lors des fêtes de Noël, et l’on eût dit le plus prestigieux des champagnes tant il brillait dans les coupes à pieds, colorées par les ors du soleil couchant.
    Chacun discutait avec son voisin ou sa voisine qu’il fut cadre ou ouvrier !
    On vit même le patron trinquer avec le délégué parisien !
    Un des ouvriers chuchota même à l’oreille de sa femme :
    «Tu ne trouves pas qu’ils font bien la paire, ces deux-là ?

    Jean-Marc AUSSET août 2001

     

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  • IL N’Y A QUE MAILLE QUI M’AILLE !

     

    On sentait bien, en ce lundi matin ensoleillé de septembre, que quelque chose ne tournait pas rond devant les usines de ce grand fabricant de sous-vêtements français.
    Les ouvriers faisaient tous une drôle de bobine et on se doutait qu’il se tramait quelque chose !

    Une grande agitation régnait de toutes parts et on s’interrogeait sur les raisons des va-et-vient incessants de certains personnages qui faisaient la navette des ateliers aux bureaux.

    De fait, il suffit à notre observateur de prendre en filature l’un de ces ouvriers pour comprendre que l’entreprise filait du mauvais coton.
    Après avoir connu des hauts et des bas, il était clair, selon les experts, qu’elle ne parviendrait pas cette année à boucler son budget.

    Après s’être faufilé à travers la chaîne des ouvriers et s’être dissimulé derrière un des poteaux qui soutenait la verrière de la grande salle de réunion, notre curieux tendit l’oreille pour ne pas perdre le fil de la conversation.
    Il vit alors apparaître le grand patron, dont la claudication, dûe à une talonnade récente, n’enlevait rien à sa prestance .
    Malgré son allure altière, c’était un homme affable qui entretenait de bons rapports avec son personnel sans pour autant être avec lui, comme on dit, cul et chemise.
    Pour détendre l’atmosphère, il avait même fait diffuser, en sourdine, le « boléro de Ravel . »

    Notre observateur essaya de se rapprocher de son mentor, en qui il découvrit un délégué syndical, mais, celui-ci lui signifia discrètement, qu’il le trouvait un peu trop collant et, qu’en ces circonstances particulières, il ne voulait pas avoir un fil à la patte.
    La discussion entre patronat et syndicats s’engagea sous de bons auspices.
    La pertinence des réparties montrait bien que chacun connaissait bien son métier.

    Toutefois, il apparut que, malgré des intérêts communs- la survie de l’entreprise- des divergences apparaissaient sur certains points. Ce furent les délégués syndicaux qui dégainèrent les premiers en s’attaquant au nœud du problème : les licenciements !
    Ils faisaient bloc entre eux donnant du fil à retordre au comité de direction.
    Chacun, dans le respect de l’autre , mettait son cœur à l’ouvrage et n’hésitait pas à tremper sa chemise.

    A un moment, cependant, un léger brouhaha monta d’un coin de la pièce où discutaient en aparté deux délégués, au mépris du reste de l’assemblée , mais, ils rentrèrent dans le rang lorsque le directeur leur eut rappelé qu’ils n’étaient pas là pour parler chiffons !
    L’un des deux, se hasarda à proposer un plan bâti à la hâte pour éviter des coupes sombres mais, il fut rejeté à l’unanimité car ses propositions étaient cousues de fil blanc .

    La direction suggéra alors une organisation du travail à la carte qui permettrait ainsi plus de souplesse et d’élasticité , évitant ainsi d’avoir maille à partir avec l’inspection du travail.
    Certains représentants des ouvriers, unis comme crochet-maillette, hésitèrent longtemps devant un tel motif.
    Finalement, on procéda au vote !
    La reprise fut votée au fil du rasoir .

    Jean-Marc AUSSET mars 1992

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  • L’AVENTURE DU COVID 19


    Les polémiques concernant les bons remèdes pour vaincre le coronavirus à force d’informations et de désinformations ont conduit certains à penser que l’on ne sait plus quoi croire ni qui croire! Il y a une chose qui est sûre c’est de la méchanceté de ce virus qui se cache, sournois comme le caméléon, qui scrute la chevelure de ses futures victimes pour y détecter quelques cheveux blancs, signes évidents de vieillissement, donc de faiblesse . Puis qui, assuré de son bon choix, virevolte sans bruit pour ne pas se faire repérer, contourne les masques faits main, ou bien profite d'un trou pour s'infiltrer comme les espions de l'Est en terrain presque conquis, avant de profiter d'une inspiration déjà sifflante du vieillard, pour plonger sans effort mais avec jouissance dans sa trachée artère avant que d'atterrir dans une alvéole pulmonaire pour prendre quelques instants de repos se croyant à l 'abri de tout danger.
    Mais voici qu'un étrange cortège apparaît dans la lumière nimbée qui perce de la bronche droite où le virus a trouvé refuge ! Deux êtres étranges approchent lentement scrutant chaque alvéole comme s'ils étaient en quête de quelque chose. Leur aspect n'a rien d'encourageant et un frisson parcours le corps tout en rondeur de notre virus faisant trembler jusqu'à la pointe de sa plus petite excroissance ! Devant lui, avancent précautionneusement mais de façon déterminée deux formes inconnues pourvues de 2 cornes sur le front , qui se tiennent la main ou plutôt le moignon. Le virus, de son vrai nom, coronavirus, perçoit en eux un caractère maléfique dont il doit se méfier car il a reconnu deux individus dont ses collègues lui avaient parlé lorsqu'il suivait un apprentissage à Marseille . Il s'agit bien de Monsieur Hydroxychloroquine et de son acolyte Madame Azithromycine ! Covid 19, car tel est son surnom sait qu'il est perdu et en cela, il a raison ! Il ne lui reste plus qu'à prier le dieu des coronavirus !
    Malheusement, c'était l'heure à laquelle, ce dernier venait chaque jour rejoindre ses copains sur Facebouc ! A peine s'était-il agenouillé qu'il ressentit une douloureuse morsure dans le cou, puis, une autre à la gorge ! Ainsi se réalisa la prophétie du professeur Raoult !


    Complément d'enquête sur le covid19 :


    Mon dernier billet faisait état de la fin du coronavirus. Après une lutte âpre qui se situait sur fond d' alvéole pulmonaire gluante et déjà sanguinolente, Covid19 avait dû se mesurer avec 2 ennemis bien décidés à en découdre, Messieurs
    Hydroxychloroquine et Azithromycine, parent proche de la famille des Macrolides , habitant la région de Marseille. En deux temps trois mouvements et quelques piqures bien placées , le virus rendait l'âme après quelques convulsions qui ne pouvaient laisser indifférent le spectateur le plus endurci !
    Ce que les médias inféodés au pouvoir nous ont caché, ce sont les véritables raisons de la fermeture des plages, quelles fussent actives ou passives, ainsi que les mesures prises en secret face aux dangers de propagation du virus. J'ai donc l'insigne honneur de vous en dévoiler, enfin, les ressorts cachés et les mesures d'accompagnement. On avait, en effet, découvert que ce virus était amphibie ! Par ailleurs, qu'il savait reconnaître l'âge des humains car ses yeux étaient capables de détecter la structure des os des poignets et même de mesurer l'épaisseur des cartilages de conjugaison autrement dit, de connaître l'âge de la future victime potentielle ! Nantis de ces remarquables facultés , toute tentative de protection était donc illusoire ! J'oubliais un autre point important que nous ont caché nos gouvernants, c'est que le Covid 19, non
    content d'être amphibie, avait la capacité de vivre en anaérobie. autrement dit, qu'il ne pouvait pas se noyer ! Nous comprenons mieux pourquoi le ministre de la santé refusait de laisser les français aller à la plage ! Mais ce n'est pas tout ! Une équipe de plongeurs, appartenant à la défense du territoire, fut formée à la détection des Covids19 et entraînés à faire des étranglements par derrière pour les étouffer à cause des risques de morsures dans un affrontement face à face ! Une autre mesure qui nous
    fut dissimulée: la demande expresse faite aux chercheurs du comité de pilotage et du grand conseil, dont nous avons appris à admirer les compétence, de lancer un plan de recherches afin de découvrir un amphibiotique efficace. Une récompense fut promise à celui qui trouverait le premier, offerte par les grands laboratoires de recherche pharmaceutiques avec embauche à la clé. L'affaire reste à suivre même si nous connaissons maintenant l'épilogue de cette tragique mais palpitante aventure. Je vous remercie pour la confiance que vous m'avez témoignée tout au long de ce reportage in vivo et in situ !


    Y aura-t-il une fin à l’épopée du Covid 19 ?


    L'oiseau de feu, autrement dit le Phénix, est capable de renaître de ses cendres après 3 trois jours de crémation ! Il semble, d'après les prévisionnistes avisés mais non avérés, que le Covid 19 aurait, lui aussi, ces capacités de renaissance ! Qui plus est, comme son illustre prédécesseur qui était capable de lire dans le coeur des hommes et d'y déceler ce qui est impur, notre virus verrait à distance les hommes et les femmes adonnés à des pratiques réprouvées par ce qu'il reste encore de la morale judéo-chrétienne!  La liste de ces dysfonctionnements moraux et physiques est tellement longue que le Grand Conseil des Coronaviri , a décidé d'envoyer ses justiciers par deux, comme les Témoins de Jéhova ! De plus, ont été ajoutés à leurs capacités amphibies de nouveaux moyens de déplacement très sophistiqués ! Désormais dotés de quatre rotors comme les drones, ils sont capables de faire du vol stationnaire, de visualiser et de localiser leur cible dans l'exercice de leur débauche, puis de plonger
    comme des stukas sur leurs proies avant se s'engouffrer, lors d'un éclat de rire, dans les gorges déployées ! Les voilà donc englués dans les mucosités de la trachée artère, les yeux irrités par le surfactant pulmonaire et leurs rotors bloqués dans les parois trop exiguës, les empêchant de progresser dans leur descente infernale vers les alvéoles pulmonaires. Les ingénieurs-biologistes du Grand Conseil, n'avaient pas pris en considération les dimensions des bronches et avaient donc sur-dimensionné les supports de rotors ! Autrement dit, ces nouveaux hélico-viri, nommés Covid 19 bis, à ne pas confondre avec l’hélicobacter pilori, étaient voués à l'échec ! Avant que leur action néfaste ait pu se manifester par une hypoxie suivie de l'apoptose des cellules
    pulmonaires nécrosées, c'est à la mort qu'étaient voués ces virus ! Oui, me direz-vous, mais de quelle mort ? Tout simplement par l'action efficace de l'hydroxychloroquine appuyée par l'azythromycine ! Merci, Professeur Raoult ! On avait bien évoqué la création d'un vaccin mais il eut fallu pour cela que les porteurs sains ou les malades guéris eussent fabriqué des anticorps spécifiques, signes de leur immunité. Il semblait que ce n'était pas le cas ! L’avenir nous dira qui sortira vainqueur de cette confrontation quelque peu surréaliste mais cependant bien réelle !


    Le 25 juin 2020

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  • L'AVENTURE DU NORATLAS EN CORSE

     

    52 ans après : souvenirs de 16 mois de confinement !

     

     

    Lorsque j'étais à Salon-De-Provence à la base aérienne 701, j'étais moniteur de sports militaires. J'ai été appelé à accompagner notre équipe de foot pour participer à un tournoi entre bases aériennes qui devait se dérouler à la base corse de Solenzara. Notre voyage se fit donc dans un NorAtlas comme celui que vous verrez en vidéo. J'ai fait ce voyage debout, entre les 2 pilotes qui avaient accepté ma présence. Ce fut une expérience inoubliable . Cet avion avait pour vocation de transporter des troupes de fusiliers commandos de l'armée de l'air et de les larguer sur le lieu d'intervention. Vous noterez le grand confort des sièges dans la carlingue sans parler de l'énorme bruit des gros moteurs qui envahissait cette caisse de résonnance. Expérience inoubliable, disais-je, parce que le match ne se déroula pas selon les normes sportives, à savoir celles du fair-play. Nous avions oublié - moi et la quinzaine de joueurs - que nous étions en Corse et que l'équipe adverse était soutenue par une immense horde de supporters constituée par tous les soldats de la base. C'est ainsi que chaque but marqué par notre équipe donnait lieu à une bronca qui ne portait pas à conséquence tant qu'elle restait dans le registre vocal lequel voyait sa puissance d'émission augmenter avec le nombre de minutes qui nous rapprochait de l'épilogue.Bref, ce qui devait arriver, arriva !

    Vous l'avez compris, ce fut le but de trop qui libéra la soupape maintenue dans sa cage miraculeusement ! Soudain, après une contestation refusée par l'arbitre, le terrain de sports se mua à une vitesse grand V en champ de bataille rangée ! Nous étions, au bas mot, 1 contre 10 . Après quelques horions distribués ici et là, nous décidâmes de battre en retraite et au pas de course vers notre refuge salvateur, j'ai nommé, le Nord Atlas ! La disproportion numérique nous enleva toute honte . N'avions-nous pas gagné le match ?

    Bref, jamais nous ne grimpâmes une échelle aussi rapidement  que ce jour-là qui resta gravé dans nos mémoires. La bataille fut rude mais nous la gagnâmes

    à la loyale sur le terrain ! Le retour se fit dans une ambiance presque survoltée, chacun voulant apporter sa pierre à la narration haute en couleurs de ses propres faits d'armes. Le bruit des voix était tel que l'on avait du mal à entendre les moteurs qui, pourtant, semblaient s'être donné le mot pour partager cette liesse.

    Je repris ma place, debout, entre les 2 pilotes qui n'en revenaient pas d'un tel charivari ! D'ordinaire, les soldats qu'ils convoyaient vers le terrain d'opération étaient concentrés à l'approche de leur lieu de largage , et pour cause, car ils ne savaient pas ce que l'avenir leur réservait ! 

    Tandis que je repassais dans ma tête les principaux moments de cette rencontre insolite, notre lourd aéronef gagnait du terrain, si j'ose dire, car en réalité, nous survolions la Méditerranée. Mais, voici qu'apparaît devant nos yeux le grand bâtiment de quartier général ! Après avoir viré sur l'aile vers la droite pour se mettre dans l'alignement de la piste, face au vent, le bruit des moteurs diminua puis se stabilisa jusqu'au moment où,les roues s'étant posées, l'avion s'arrêta dans un silence assourdissant ! Nous étions arrivés sains et saufs à part quelques rougeurs sur le visage ! Si je devais résumer ce voyage, je dirais sans barguigner qu'il fut corsé !!

    Jean-Marc AUSSET le 15/11/2020

     

     

     

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