• poèmes divers

    poèmes divers

    Une image, un évènement, un son, une impression...et voici que la plume se met à glisser sur le papier, parfois volage ou trop sérieuse, elle revient en arrière, rature, se remet à glisser, se demandant à quoi tout cela rime !

    Comme la plume au vent, elle se laisse porter par le souffle inconstant de l'inspiration avant de s'arrêter, essoufflée et encore frémissante d'une telle envolée !

    A mes amis poètes !

     

    SOMMAIRE :

     

    La Pâquerette : Jeanine Cros

    Le poète : Jeanine Cros

    Peur sur la cité : JM Ausset

    Au fil du pinceau : JM Ausset

    Atmosphère : JM Ausset

  •  

    La pâquerette.

     

    La jolie pâquerette 

    Pour s'affranchir du vent

    Ferme sa collerette

    Attendant le printemps.

     

    Son nez rouge étincelle

    Et comme ses compagnes

    Elle ferme prunelle

    Sur le sol des campagnes.

     

    Le soleil revenu, 

    La voilà qui sourit

    Et d'un oeil ingénu

    Elle s'épanouit.

     

    Elles sont toutes belles 

    Ces petites fleurettes

    Fidèles sentinelles

    De nos champs, de nos fêtes.

     

    Elles parlent d'amour,

    De soleil, de beauté

    Qui réchauffent toujours

    Le cours de nos années...

     

                                                                                            

                                                                                                                                     Jeanine Cros, mars 2015

     

     

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  •   Le poète.

    1. La musique des mots, la symphonie des phrases
        Pénètrent dans les coeurs, traduisent l'émotion
        De celui qui écrit au tournant d'une page,
        Illuminant la vie ou donnant le frisson.

    2. Le poète est ainsi, comme cet oiseau rare
       Qui surgit de la nuit pour embellir le jour,
       Il voit dès le matin jusqu'à l'ombre du soir 
       Des couleurs chatoyantes, la beauté et l'amour.
      
    3. Tel un peintre il observe ce que l'oeil ne voit pas
        Et le dépeint mêlé de l'émotion intense
        Qui fait vibrer tout l'être et se passe de voix, 
        Puisque c'est d'un soupir qu'il écrit ce qu'il pense.

    4. Son ami lui ressemble et dans un seul regard,
        Eclot une romance, créant la mélodie
        Où les vers se balancent et les rythmes épars
        S'équilibrent en tombant dans l'oreille avertie.

    5..Le poète est sensible et comprend sans ambages
        L'enfant et le vieillard, et la source et les monts ; 
        Il pleure quelquefois, en oubliant son âge,
        Il s'émerveille et vient, rempli de compassion.

    6. Fort et faible à la fois, le troubadour avance
        De poème en ballade, toujours tout à nouveau,
        Et son amie la rime, naissant dans le silence
        S'éloigne et puis revient, s'épanouit bientôt.

    7.  Poème tu nous tiens comme au temps des amours,
         Osant audacieux, les sons et les accords
         Faisant frémir nos âmes un instant et un jour,
         Tu émeus par le ton d'un message si fort.

     

          Jeanine Cros mars 2012

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  •                  PEUR SUR LA CITE :

     

    Comme peaux de tambours battues par la tempête,

    Vibrant des mille coups de baguettes de pluie,

    Les toitures résonnent en pleurant sur nos têtes

    Laissant couler des larmes de tristesse et d’ennui.

     

    Pareil au dais funèbre étendu sur Sommières

    Le ciel noir et épais a voilé le soleil,

    Comme sous un linceul déposé sur la pierre,

    La cité a perdu l’éclat de ses merveilles.

     

    Tel un prince étranger aux misères du peuple

    Attirant sur ses flots le regard des manants,

    Effrayant et grandiose, le Vidourle s’étend,

    Elargissant son lit jusqu’au pied des immeubles.

     

    L’angoisse étreint les uns, l’espoir nourrit les autres,

    Les vieux aux yeux mouillés des pertes advenues,

    Racontent en détails les invasions vécues

    Comme autant de combats dont ils seraient apôtres.

     

     

                 Jean-Marc AUSSET, Sommières 1986 à la veille d'une vidourlade ( inondation )

     

     

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  •                AU  FIL  DU  PINCEAU ….

     

    L’ âme se voile et se dévoile ,

    S’exprime et se réprime,

    Se cache derrière une ombre ou

    S’expose dans un rai de lumière .

     

    Tour à tour expression ou impression ,

    Elle emprunte les chemins du réel ou de l’imaginaire.

     

    Monochrome ou polychrome ,

    En noir et blanc ou en couleurs ,

    Elle joue avec les formes au gré de ses humeurs ,

    Au fil de son pinceau…

     

    Beauté subtile d’un art où se répondent et s’interpellent

    Dans une partie sans fin de cache-cache ,

    L’inconscient  et le conscient ,

    L’objectif et le subjectif ,

    Le réel et l'imaginaire.

     

                                                                                      JM  AUSSET , le  21 mars 2009

                   

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  • ATMOSPHERE:

     

    Stylos glissant des doigts humides et fébriles

    S’accrochant au papier où se collent les mots,

    Fronts tendus reluisant de gouttes de sueur

    Comme d’autant d’idées que le cerveau transpire,

    Pareils aux chercheurs d’or que la fièvre a gagné,

    Mot à mot, ils extraient du sol de leur mémoire

    Les pierres du savoir , gages de réussite .

     

    Collège de Sommières, juin 1984, surveillance du BEPC

    Préfabriqué surchauffé : 35 ° ! Impressions.

    Jean-Marc AUSSET

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