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poèmes divers
Une image, un évènement, un son, une impression...et voici que la plume se met à glisser sur le papier, parfois volage ou trop sérieuse, elle revient en arrière, rature, se remet à glisser, se demandant à quoi tout cela rime !
Comme la plume au vent, elle se laisse porter par le souffle inconstant de l'inspiration avant de s'arrêter, essoufflée et encore frémissante d'une telle envolée !
A mes amis poètes !
SOMMAIRE :
La Pâquerette : Jeanine Cros
Le poète : Jeanine Cros
Peur sur la cité : JM Ausset
Au fil du pinceau : JM Ausset
Atmosphère : JM Ausset
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Par jean-marc-andré le 27 Mars 2015 à 17:59
La pâquerette.
La jolie pâquerette
Pour s'affranchir du vent
Ferme sa collerette
Attendant le printemps.
Son nez rouge étincelle
Et comme ses compagnes
Elle ferme prunelle
Sur le sol des campagnes.
La voilà qui sourit
Et d'un oeil ingénu
Elle s'épanouit.
Elles sont toutes belles
Ces petites fleurettes
Fidèles sentinelles
De nos champs, de nos fêtes.
Elles parlent d'amour,
De soleil, de beauté
Qui réchauffent toujours
Le cours de nos années...
Jeanine Cros, mars 2015
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Par jean-marc-andré le 9 Mars 2012 à 17:02
Le poète.
1. La musique des mots, la symphonie des phrases
Pénètrent dans les coeurs, traduisent l'émotion
De celui qui écrit au tournant d'une page,
Illuminant la vie ou donnant le frisson.
2. Le poète est ainsi, comme cet oiseau rare
Qui surgit de la nuit pour embellir le jour,
Il voit dès le matin jusqu'à l'ombre du soir
Des couleurs chatoyantes, la beauté et l'amour.
3. Tel un peintre il observe ce que l'oeil ne voit pas
Et le dépeint mêlé de l'émotion intense
Qui fait vibrer tout l'être et se passe de voix,
Puisque c'est d'un soupir qu'il écrit ce qu'il pense.
4. Son ami lui ressemble et dans un seul regard,
Eclot une romance, créant la mélodie
Où les vers se balancent et les rythmes épars
S'équilibrent en tombant dans l'oreille avertie.
5..Le poète est sensible et comprend sans ambages
L'enfant et le vieillard, et la source et les monts ;
Il pleure quelquefois, en oubliant son âge,
Il s'émerveille et vient, rempli de compassion.
6. Fort et faible à la fois, le troubadour avance
De poème en ballade, toujours tout à nouveau,
Et son amie la rime, naissant dans le silence
S'éloigne et puis revient, s'épanouit bientôt.
7. Poème tu nous tiens comme au temps des amours,
Osant audacieux, les sons et les accords
Faisant frémir nos âmes un instant et un jour,
Tu émeus par le ton d'un message si fort.Jeanine Cros mars 2012
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Par jean-marc-andré le 18 Octobre 2011 à 10:59
PEUR SUR LA CITE :
Comme peaux de tambours battues par la tempête,
Vibrant des mille coups de baguettes de pluie,
Les toitures résonnent en pleurant sur nos têtes
Laissant couler des larmes de tristesse et d’ennui.
Pareil au dais funèbre étendu sur Sommières
Le ciel noir et épais a voilé le soleil,
Comme sous un linceul déposé sur la pierre,
La cité a perdu l’éclat de ses merveilles.
Tel un prince étranger aux misères du peuple
Attirant sur ses flots le regard des manants,
Effrayant et grandiose, le Vidourle s’étend,
Elargissant son lit jusqu’au pied des immeubles.
L’angoisse étreint les uns, l’espoir nourrit les autres,
Les vieux aux yeux mouillés des pertes advenues,
Racontent en détails les invasions vécues
Comme autant de combats dont ils seraient apôtres.
Jean-Marc AUSSET, Sommières 1986 à la veille d'une vidourlade ( inondation )
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Par jean-marc-andré le 18 Octobre 2011 à 10:43
AU FIL DU PINCEAU ….
L’ âme se voile et se dévoile ,
S’exprime et se réprime,
Se cache derrière une ombre ou
S’expose dans un rai de lumière .
Tour à tour expression ou impression ,
Elle emprunte les chemins du réel ou de l’imaginaire.
Monochrome ou polychrome ,
En noir et blanc ou en couleurs ,
Elle joue avec les formes au gré de ses humeurs ,
Au fil de son pinceau…
Beauté subtile d’un art où se répondent et s’interpellent
Dans une partie sans fin de cache-cache ,
L’inconscient et le conscient ,
L’objectif et le subjectif ,
Le réel et l'imaginaire.
JM AUSSET , le 21 mars 2009
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Par jean-marc-andré le 18 Octobre 2011 à 10:37
ATMOSPHERE:
Stylos glissant des doigts humides et fébriles
S’accrochant au papier où se collent les mots,
Fronts tendus reluisant de gouttes de sueur
Comme d’autant d’idées que le cerveau transpire,
Pareils aux chercheurs d’or que la fièvre a gagné,
Mot à mot, ils extraient du sol de leur mémoire
Les pierres du savoir , gages de réussite .
Collège de Sommières, juin 1984, surveillance du BEPC
Préfabriqué surchauffé : 35 ° ! Impressions.
Jean-Marc AUSSET
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