•           FAIRE   LA   VOLONTE   DE   DIEU

     

    Tel est le vœu que formule le roi David au Psaume 40 v : 9 :

    «  Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! »

    David vient de faire l’expérience de la délivrance que l’Eternel vient de lui accorder et, après avoir exprimé sa joie et sa reconnaissance envers Lui, il lui dit son désir de le servir et de se soumettre à sa volonté. David reconnaît le caractère incomparable de son Dieu, sa parfaite sagesse et sa miséricorde infinie.

    Dès lors, il ne fait aucun doute pour David qu’en inscrivant sa vie dans l’espace défini par la volonté divine, elle ne pourra que s’épanouir sous ses bienfaisants auspices.

     

    Mais, David a appris une chose, c’est que sa nature le pousse à suivre les élans de sa propre volonté. C’est pourquoi, au Psaume 143 v 10, il adresse à son Dieu cette prière :

    «  Enseigne-moi à faire ta volonté ! Car tu es mon Dieu.»

     

    Faire la volonté de Dieu n’est donc pas naturel au cœur de l’homme, et le fait d’être enfant de Dieu, né de nouveau par l’action de son Esprit Saint, ne fait pas de lui comme par magie, un serviteur parfait.

    L’apôtre Paul exprime avec réalisme cette triste réalité lorsqu’il écrit aux chrétiens de Rome au chapitre 7 du verset 14 au verset 25 :

    Il leur dira notamment :

    «  J’ai la volonté mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. »….. « Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. »

    Le roi David avait assurément découvert la réalité de ce dilemme où se confrontent la volonté et le pouvoir : je veux, mais je ne peux pas par moi-même !

    C’est la raison pour laquelle, il en appelle à Dieu : « enseigne-moi à faire ta volonté ! »

    L’apôtre Paul, devant le constat affligeant qu’il vient de faire, pousse ce cri pathétique :

    « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? »

    L’un comme l’autre réalisent leur triste condition de pécheurs et leur condition d’extrême faiblesse face au mal et au péché. Ils ont la volonté de plaire à leur Dieu mais ils achoppent aux tendances égocentriques de leur nature.

    Mais, voici qu’après le cri bouleversant de l’apôtre qui exprime toute sa détresse comme un SOS lancé vers Dieu dans la tempête qui agite son âme, se font entendre des paroles venues du ciel comme une brise légère : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !... »

    L’apôtre Paul a compris et expérimenté la puissance régénératrice de la grâce de Dieu manifestée en Jésus-Christ. Il a compris que l’évocation et l’invocation du seul nom de Jésus-Christ suffisent à renverser les barrières érigées par le Moi. Il a vécu ce renversement en découvrant une nouvelle réalité qui va à contre-courant des normes humaines à savoir que la force de Dieu s’accomplit dans la faiblesse.

    2 Corinthiens ch 12 v 9 : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. »

     

    C’est sur cette grâce de Dieu que l’apôtre s’appuie lorsqu’il écrit aux Colossiens ch 1 v 9 :

    «  Nous ne cessons de prier pour vous et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables. »

    Ce texte nous révèle le mobile fondamental de cette quête de la connaissance de la volonté de Dieu :

    « marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables. »

    Nous retrouvons ici les mêmes raisons qui poussèrent David à demander à l’Eternel de lui enseigner sa volonté à savoir, plaire à Dieu et lui être agréable !

     

    En reconnaissant la bonté de la volonté de Dieu, ils expriment par là, le même souhait que le Fils de Dieu lui-même exprima dans sa prière dans Matthieu 6 v 10 :

    « Notre Père qui es aux cieux ! que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme aux cieux… »

     

    Cette prière  reconnaît la souveraineté universelle de Dieu. Prononcée par Jésus-Christ, son Fils, elle n’en a que plus de poids et démontre l’importance vitale qu’il y a pour les chrétiens, d’y souscrire pleinement et sans réserve.

    Ce fut le moteur même de toute la vie de Jésus-Christ qui n’hésite pas à déclarer dans Jean 14 v 34 :

    « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. »

     

    Nous comprenons mieux cet appel de l’apôtre Paul aux chrétiens de Colosses lorsqu’il leur dit au ch 1 v 9 : « soyez remplis de la connaissance de sa volonté ! »

    L’apôtre a en vue, non seulement la gloire de Dieu et sa joie, mais aussi le bonheur de ses frères, ainsi que la réalisation « des bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance. » (  Ephésiens 2 v10 )

     

    Découvrir ce que Dieu veut que nous soyons et ce qu’Il veut que nous fassions pour Lui, est donc un impératif qui doit dicter toutes nos requêtes, toutes nos décisions et toutes nos actions.

    Agir ainsi, c’est inscrire nos pas dans ceux de son Fils, notre Sauveur et notre Maître.

     

    Pour ce faire, nous devons entrer en dialogue avec notre Dieu.

    Cela suppose que nous l’écoutions pour nous pénétrer de sa pensée et de ses intentions, et que nous lui parlions. Par la lecture de sa Parole, la Bible, nous apprenons à mieux le découvrir et par la prière, nous pouvons Lui parler et Lui présenter nos besoins, nos interrogations, nos projets. Et, de même que par son Esprit il inspira les écrivains sacrés, de même par ce même Esprit, Il nous éclaire et nous dirige, nous révélant ses desseins à notre égard.

     

    Une telle attitude est assortie de promesses encourageantes que nous rappelle opportunément l’apôtre Jean dans sa première épître :

    « Celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. »  ( 1 Jean ch 2v 17 )

    « Nous avons auprès de Lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, Il nous écoute. Et si nous savons qu’Il nous écoute, quelque chose que nous Lui demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous Lui avons demandée. » ( 1 Jean ch 5 v 14 et ss)

     

    Chercher à connaître la volonté de Dieu n’est donc en aucun cas nous enfermer dans un quelconque carcan qui limiterait nos libertés ; c’est, tout au contraire, découvrir les horizons illimités que nous offre sa grâce créatrice et structurante au travers de nouvelles perspectives ouvertes par les œuvres exaltantes que Dieu a préparées pour nous. C’est enfin, découvrir, émerveillés, que notre vie ici-bas n’est pas bornée par une tombe mais qu’elle est désormais prête à voir s’ouvrir pour elle les portes étincelantes de la cité éternelle du grand Dieu des cieux !

     

    Puisse le Seigneur Jésus-Christ vous encourager et vous fortifier !

     

    Votre frère

    Jean-Marc Ausset

     

    Le 27 /11/ 12

     

     

     

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