•                                 Héritiers de Dieu :

     

    Matthieu 5 v 5 : " Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre ."

    1 Corinthiens 3 v 21, 23 : " Tout est à vous...soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous, et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu."

       Ces 2 textes sont pour le croyant d'une grande richesse. Le premier se présente sous la forme d'une béatitude tirée du sermon de Jésus sur la montagne. La douceur, qui est un des signes majeurs de l'enfant de Dieu, est assortie d'une promesse de bonheur celle d'un héritage ! Il s'agit, rien moins que d'hériter la terre ! Qu'est-ce à dire, sinon, qu'ici-bas, le chrétien peut s'appuyer sur son Père céleste pour être assurer de se voir pourvu du nécessaire en quelque situation que ce soit. L'enfant de Dieu peut compter sur Lui pour avoir son pain quotidien conformément à la prière que le Maître lui a enseignée :" donne-nous aujourd'hui notre pain quotidien ". Hériter la terre, c'est donc recevoir pour notre subsistance ce dont nous avons besoin.

    Or, le Seigneur, qui est riche en miséricorde, va souvent au-delà de cette promesse et rajoute ce qui viendra apporter un plus à nos existences, comme un cadeau délicieux que nous recevrons comme une grâce .

      Mais, hériter la terre, c'est aussi projeter nos regards vers cet avenir porteur d'espérance symbolisé par l'apparition des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Une nouvelle terre resplendissante de lumière et de beauté où la paix et la justice seront notre partage dans une atmosphère d'amour insoupçonné où toute souffrance aura disparu puisque le péché et la mort auront disparu. Sur cette nouvelle terre, tout sera délice et délectation sans que jamais nous n'en soyons lassés ni blasés. La raison à cela est à rechercher et à trouver dans la richesse infiniment variée de l'amour divin dont l'éternité seule donne la mesure , à savoir, le caractère inépuisable. Tel est l'héritage de ceux qui, comme leur Maître, sont doux et humbles de coeur.

      Le second texte élargit notre horizon, déjà majestueusement ouvert, vers des perspectives qui dépassent notre entendement hors la vision que le Seigneur nous en donne. Tout est à vous ! Rien moins que cela ! Cette parole a de quoi nous interpeller voire nous choquer si nous nous en tenons à une appréciation humaine des réalités. Or, la suite du texte nous ouvre la porte à une compréhension spirituelle des grandes vérités qu'il nous révèle.

    Tout est à vous, et vous êtes à Christ et Christ est à Dieu ! Nous appartenons-donc, par notre filiation divine acquise par Christ, à Dieu lui-même ! Dieu le créateur de toutes chose, Dieu le grand ordonnateur, Dieu le Maître de la vie, Dieu le tout-puissant qui tient en ses mains l'Histoire des hommes, se présente à nous comme notre Père. Ce faisant, Il nous désigne comme ses enfants et ses héritiers et nous considère, ici-bas comme les ambassadeurs de son Royaume. Nous possédons les prérogatives de ceux qui représentent leur souverain ainsi que les pouvoirs liés à cette charge. Par la prière, ce puissant levier de la foi, nous avons un accès permanent devant le trône de notre Dieu qui se tient prêt à répondre à nos sollicitations concernant l'avancée de son Royaume ici-bas.

    Quel immense privilège dont nous  mesurons si peu la portée !

      Etre ambassadeurs de l'Eternel-Dieu ! 

    Que le Seigneur nous donne la foi qui transporte les montagnes pour que son nom soit glorifié sur cette terre !

    Jean-Marc-André

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  •                  Raisons d'espérance , de paix et de joie:

    Hébreux ch 12 v 28 :    " Recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui Lui soit agréable, avec piété et avec crainte."   

    Un Royaume inébranlable dans un monde ébranlé !   

     1) Quelle belle perspective que celle-là qui oriente nos regards vers la Cité céleste où règne le Roi des cieux, Jésus-Christ qui nous a préparé une place dans son royaume de paix et d'amour pour le grand jour de la résurrection ! Quel sujet de joie et d'espérance glorieuse pour tous ceux qui voient sur eux planer l'ombre de la mort, car pour ceux qui appartiennent au Seigneur, il s'agit de la lumière de la vie éternelle et de l'entrée dans le Royaume inébranlable! 

    2) Or, ce royaume inébranlable ne concerne pas seulement la vie à venir mais notre existence ici-bas et c'est dans l'Eglise qu'il trouve son accomplissement. " là où deux ou trois sont assemblés, je suis au milieu d'eux." " Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde." Ces paroles du Christ vivant nous assurent sa présence et sa protection. Son Eglise, qu'Il appelle son épouse, est désormais le lieu où par son Esprit, il exerce son règne dans les coeurs . N'a-t-il pas dit  que " les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle " ?  Dès lors, réjouissons-nous de cette divine protection qui nous assure paix et sécurité !   

    3) Enfin, ce royaume inébranlable trouve aussi sa réalisation dans la vie de tous  ceux qui ont ouvert leur coeur à sa présence par la réception de son Esprit. C'est alors qu'une âme se confie en Christ et reconnaît en Lui son sauveur et son maître, que celui-ci vient régner en elle. Et c'est le miracle d'une nouvelle naissance à la vie divine, à la vie éternelle ! " Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi !" s'écriait le grand apôtre Paul. Dès lors, le royaume inébranlable de Dieu s'est enraciné dans ce coeur repentant et a transformé les larmes de tristesse en chants de joie et d'allégresse ! Finie l'angoisse, finie l'inquiétude, finies les interrogations, finies les culpabilités stériles, finies l'incertitude et la crainte du lendemain ! Désormais, c'est la paix et la joie qui sont mon partage car j'appartiens à un royaume inébranlable. Mieux je porte ce royaume éternel en moi !  

       Alors, mes amis, courage, relevez nos têtes, ne vous laissez jamais abattre,mais réjouissez-vous car le Royaume inébranlable vous est offert gratuitement, il s'est approché de vous en la personne du Fils de Dieu , Jésus-Christ. Il est à portée de vos mains !

     
    Avec toute mon affection fraternelle.

     Jean-Marc- André   

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  •                             LA FACE CACHEE DU YOGA :

     

    Au delà d'une simple technique de relaxation le yoga est un chemin vers l'auto-rédemption :


    I) INTRODUCTION : 

    Culture physique, thérapeutique, philosophie, métaphysique, science, religion, hygiène mentale, méthode d’introspection ....le yoga est un peu de tout cela à la fois. 


    Mais, il est plus que cela : 


    - Il prétend conduire à la contemplation de l’ Etre Suprême en même temps qu’à la découverte des secrets de la Création. 


    Bien plus encore : 


    - II est la voie d’une synthèse entre l’Occident — avec sa culture, sa science, sa technique — choses dans lesquelles les Occidentaux sont en avance, dit un yogin, et l’Orient — avec ses forces mentales et spirituelles — choses dans lesquelles les Orientaux ont déjà atteint le but , dit le même yogin . 
    Le yoga n’est donc pas une simple gymnastique, une simple méthode de relaxation ! 

    II) DES EXERCICES PHYSIQUES : OUI mais dans QUEL BUT ? 

    Ils constituent l’ABC de l’apprentissage du Yogin ! 
    Le but de ces exercices est le suivant : 
    - s’entraîner à rejoindre notre « moi mortel, toujours vivant, qui n’est jamais né, et ne pourra jamais mourir « . 
    Ce MOI qui est la Vie, l’unité retrouvée entre l’Esprit et la Matière . 
    - Le but suprême du yoga est d’éduquer l’homme jusqu’à rendre en lui la création parfaite c’est-à-dire :  faire de l’homme un dieu ! 

    III) ORIGINE DU YOGA : 

    Ses racines plongent dans l’histoire ancienne de l’Asie mais il s’installe et se développe principalement en Inde. 
    Le problème des sages orientaux se résumait à deux questions : 
    - qu’est-ce que l’homme ? 
    - quel est son destin sur terre? 
    Il résulta de leurs recherches un enseignement qui est devenu une voie de rédemption et de libération. 
    Les parcours suivis sur cette voie ,constituent le nom générique de YOGA . 
    Le yoga est donc davantage une ascèse, une technique de salut qu’une religion. 
    Ses exercices conduisent à la découverte de soi, laissé en friche par ignorance. 
    C’est aussi un état d’esprit, une manière de vivre, des exercices physiques et mentaux.

    NB : Cette éducation doit se faire sous le contrôle d’un maître ou guru sous peine de concourir à une aliénation plutôt qu’à une libération. 
    Définition du mot YOGA : 
    se mettre au joug ; action de joindre 
    Les pratiques du yoga varient beaucoup mais toutes ont le même but : 
    “ l’harmonie avec son MOl et avec Dieu “. 


    IV) POURQUOI , HARMONIE AVEC LE MOI ? 

    Selon la sagesse orientale : 
    - notre moi immortel : 
    - s’est dédoublé en se matérialisant. 
    - s’est laissé étouffer jusqu’à l’inconscience par le fardeau de la matière 
    - au cours des millénaires, la conscience de l’être a émergé mais cette résurrection est loin d’être achevée. 
    - elle peut l’être si le MOI humain rentre en harmonie avec le MOI divin. 
    Ceci explique 2 choses : 
    - la vaste gamme des personnalités, correspondant aux différents degrés de “conscience” atteints.
    -le progrès sensible de l’humanité vers son MOI universel, son Etre suprême . ( dixerunt les yogins ). 

    IV) LA SOURCE DE LA VIE : 

    Lorsque le yogin sort de son inconscience, il découvre que tout ce qui existe dans l’univers obéit à 2 lois : 
    — la loi de la polarité 
    — la loi du rythme 
    La terre est l’image de la polarité universelle avec ses 2 pôles. 
    Entre ses 2 pôles : 
    - alternent des courants, 
    - s’établit un rapport de pulsations, un rythme, manifestation même de la vie. 
    — Ce rythme est partout dans l’univers, dans le macro comme dans le micro, dans l’atome comme dans le flux et le reflux de la mer, dans le mouvement des astres comme dans la respiration de l’homme ou dans ses battements de coeur . 
    — Ainsi, la Vie, Force primordiale, Moi absolu, personnel, par la doctrine du rythme et de la polarité, peut être captée puis irradiée en nous. 
    Pour cette opération, nous possédons des organes : 
    — 4 postes récepteurs : paumes des mains , plantes des pieds ainsi que le sexe pour les femmes. 
    — 20 émetteurs : doigts et orteils ainsi que le sexe des hommes. 
    Ces détails sont importants pour comprendre pourquoi dans les poses, les émetteurs sont en contact avec la peau, et les récepteurs à l’air libre. 
    Le but est d’établir un circuit intérieur. 
    Tel est le but du HATHA-YOGA , yoga primaire ou d’initiation : 
    — rétablir les circuits de la vie 
    —redonner à l’être conscient plus pleine autorité. 

    V) LE HATHA YOGA EST PLUS QU’UNE GYMNASTIQUE : 

    La culture physique, par le biais de mouvements lents ou rapides, développe souplesse, force, adresse, amplitude respiratoire, résistance et endurance cardiaque ... etc 
    Le yoga s’en différencie nettement. 
    Il s’appuie sur les 3 facteurs suivants qui lui sont spécifiques : 
    — les poses, la respiration, le prâna. 

    1) les poses : ou asanas : 

    - elles sont prises avec lenteur et concentration selon des positions des membres bien précises, en accord avec les temps d’inspiration et d’expiration. 
    - une fois obtenue, la position est gardée le temps nécessaire. 
    - puis, aussi lentement, on se laisse aller à une vraie relaxation aussi totale et prolongée que l’était la concentration. 
    - chaque pose porte un nom : 
    - salutation - feuille pliée -arbre – chandelle- arc tendu -cadavre - dauphin - lotus, etc... 
    - chaque pose peut avoir des effets locaux physiologiques sur tels viscères et glandes (foie, coeur, intestins, reins, hypophyse, thymus, thyroïde, pancréas, prostate) ou sur certains centres nerveux. 

    2) la respiration : 

    Selon le principe de solidarité entre toutes les partie du corps humain (organisme physique et mental), l’action localisée se répercute sur l’être tout entier, tant physique que moral et spirituel. 
    Cette action est liée à la respiration car : 
    - respiration et vie vont ensemble, 
    - le rythme du souffle est signe de vie. 
    Cette fonction respiratoire, pour le yogin, est la fonction la plus importante. Cependant, la respiration pour le yogin n’est pas limitée à l’absorption d’ oxygène. 

    3) le prâna : 

    Tout ce qui existe, dans la sagesse orientale, est l’effet de “l’énergie vitale cosmique”. 
    C’est ainsi que pour le yogin, l’air est le vecteur d’une substance plus vitale encore que l’oxygène, à savoir, le prâna : âme de toute force et de toute énergie. 
    Le prâna est partout dans l’univers, aussi bien dans l’air, dans l’eau, dans la nourriture que dans les pensées et les regards. 
    En respirant, nous absorbons du prâna. 
    Ainsi, une respiration consciente, dirigée, permet d’en emmagasiner et d’en avoir en réserve. 
    C'est pourquoi, la respiration ne doit plus être “inconsciente” mais pensée et dirigée. 
    Par une concentration de la pensée, on apprend à diriger le “prâna” absorbé dans le cerveau (principal condensateur) vers les centres nerveux (châcras) où il peut être emmagasiné. 
    Les châcras sont comme des barrages sur un fleuve ; ils retiennent une immense réserve de puissance. 
    Pour savoir l’utiliser, le hatha-yoga développe : 
    - la maitrise de conscience. 
    Son siège reconnu est dans la matière grise, mais selon les yogins, il est possible “d’importer de la conscience” dans d’autres cellules nerveuses. 
    - Ainsi, par la volonté et la concentration, on peut agir sur toutes les parties de notre être, aussi bien sur les battements du coeur, que sur la conduite de la digestion, que sur la sécrétion d’une glande, que sur l’afflux du sang dans telle ou telle zone. 
    - pratiquement, la pose choisie jointe au contrôle respiratoire facilite l’emmagasinage du prâna (inspiration), puis l’envoi du prâna dans telle partie du corps (expiration) ce qui en accroît la force, l’activité, les possibilités. 
    - Parallèlement à cela, la santé du corps sur le plan physiologique est renforcée par le biais des massages d’organes ou d’une irrigation sanguine accrue de certaines zones facilitant leur fonction, s’il s’agit de muscles, glandes ou centres nerveux. 
    Mais, le yoga s’interdit d’être un but en soi : 
    - la vie n’est pas seulement recherche ou maintien de la santé. 
    - si le bonheur était d’être en bonne santé, il y aurait beaucoup de gens heureux ! 

    VII — LE HATHA YOGA : première porte ouverte vers le Moi Supérieur : Dieu 

    Le but des yogins n’est pas seulement de permettre à la personne entière de s’épanouir, mais en même temps, de la conduire vers celui qu’ils appellent le MOI SUPERIEUR, DIEU, c’est-à-dire le Moi immortel, divin, dont l’homme a perdu conscience au travers de sa matérialisation.. 
    L’homme est un dieu qui s’ignore et qui doit retrouver son identité 
    L’ existence de ce Moi supérieur ne peut être prouvée mais elle se découvre de l’intérieur. 
    Pour cela, il faut accepter d’en faire l expérience et c’est alors qu’on en découvre à son tour la voie .
    Chacun découvre sa propre voie. 
    Dès lors, nul besoin de théologie particulière ni de dogme ! 
    Pour comprendre comment s’ouvre cette porte, étudions la théorie des châcras . 

    Les châcras 

    La loi de l’univers fondée sur le rythme et la polarité, selon l’alternance de courants entre 2 pôles, a trouvé son application chez l’homme de la façon suivante : 
    a) les deux pôles : sommet du crâne et coccyx .
    pôle positif et pôle négatif. 
    résidence du Dieu et résidence du Kundalini, 
    Vishnou ou Esprit personnifié et déesse Nature 

    Déesse Nature, enroulée comme un serpent, est prête à s’unir à Vishnou son maître, à partir de la dernière vertèbre. 

    Physiologie et mécanisme du système circulatoire prânique 

    La “visée ultime” des exercices de yoga est d’éveiller le pôle négatif et de conduire l’énergie qui s’en dégage vers le positif. 
    L’escalier emprunté compte 12 marches le long de la colonne vertébrale, 5 secondaires et 7 principales, nommées "châcras" faisant office de condensateurs d’énergie . 
    Ces châcras auraient aussi un rôle de capteurs et de transmetteurs de l’énergie vitale. 
    Par la concentration et la conscience dirigée, le kundalini mis en mouvement s’élève vers le châcra supérieur. 
    Ainsi, la conscience fait un nouveau pas dans la découverte du Moi. 
    Conséquences : 
    Chacun de ces châcras, une fois atteint, ouvre un nouvel état de conscience pour le yogin qui acquiert ainsi, progressivement, une vision claire (clairvoyance), peut lire les pensées d’autrui (télépathie) avoir des visions d’un ordre plus élevé, dominer le passé, le présent, le futur, et maîtriser bien d’autres forces occultes. 
    Cette élévation intérieure, ce passage progressif d’une station à l’autre jusqu’à la plus élevée, conduit à la béatitude recherchée, l’extase, l’état de plénitude et de perfection. 
    C’est le plan le plus élevé, celui où la conscience individuelle, se fond et ne fait plus qu’un avec le SUR-MOI, DIEU ! 

    VIII ) DEUXIEME PORTE : le RAYA-YOGA ou YOGA mental : 

    Le pouvoir de concentration et la conscience dirigée ,développée à travers le Hatha-Yoga, restent les lignes de force de cette deuxième étape. 
    Pour mieux la comprendre, il faut savoir plusieurs choses : 
    - pour l’hindouisme comme pour le Yoga qui en est une expression, Dieu est en quelque sorte l’Homme Idéal, l’Homme Cosmique, l’Homme-Dieu. 
    - En d’autres termes, l’homme est une parcelle du Créateur. Son Etre est une partie constitutive de l’Etre universel. 
    - L’Homme est le “rêve objectivé du Créateur” la matérialisation momentanée de la Pensée Divine. C’est dans l’âme qu’habite la pensée divine rendant celle-ci éternelle. 
    - Entre l’âme immatérielle et le corps matériel, il y a le mental, appelé le Moi- Subconscient. 

    LE MENTAL EST : 

    - le siège de la vie instinctive 
    - le théâtre d’opérations où émerge l’être conscient et où agissent les énergies spirituelles lorsque nous les libérons. 
    Le Yoga se propose donc de libérer ces énergies et de les utiliser dans la recherche de la Béatitude et de sa maîtrise. 

    - La Maîtrise de soi : 

    La vie organique est troublée par les vices de la nature humaine (colère, jalousie, impatience, etc...). Le Yoga, par ces exercices vise à une rééducation morale dans la recherche du calme, de la paix, du self-contrôle. 
    Cette rééducation s’appuie sur l’immobilité des poses et le contrôle constant de la respiration rythmée chargée de prâna. 
    Or, s’appuyant sur le principe que tout ce qui touche le corps touche le mental, le yogin par le contrôle de son corps, apprend à contrôler son mental et développe sa force de caractère. 
    Ex : dans la pose de la perche (équilibre de la tête). 
    Mais, cet aspect moral n’est qu’un modeste palier dans la conquête du moi. Ecoutons ce qu’en dit l’Abbé Déchanet, auteur du livre “Voix du silence” : 
    “Il faut savoir que le Yoga, les postures, mais surtout les exercices de respiration contrôlée, développent mécaniquement une grande énergie. J’affirme bien haut ici qu’en ce sens il est dangereuxCar couper le yoga de sa vie spirituelle, c’est courir le risque de retourner contre soi les énergies qu’il libère. » 

    Cette maîtrise du mental, cette répression du vagabondage mental, à travers la concentration accompagnée d’invocation, de répétition du nom ( mantra) qui sont les cheminements du Raya Yoga, conduisent à l'état de Grâce : 
    Il se caractérise par une libération des désordres personnels et sociaux et de leurs répressions. 
    Pour y parvenir, les deux sentiers privilégiés sont les suivants : 
    - celui de l’abstention : 
    dans l’action (ne pas tuer, voler etc…) 
    dans la parole (pas mentir, injurier etc…) 
    dans la pensée (pas envier, se nourrir d’illusions, etc….) 
    - celui du refus : 
    du moi stéréotypé, fruit des conventions de la société sotte et vaniteuse . 
    refus de s’y conformer. 

    Cette recherche du Moi véritable, dans le Raya-Yoga, emprunte la méthode de la localisation de pensées. 

    Le processus est le suivant : 
    —choisir la représentation mentale d’un objet (rein, etc...) 
    —porter son attention intérieure vers cette représentation. 
    —oublier tout ce qui n’est pas cet objet ou cet organe. 
    Le yogi découvre alors l’essence de la chose choisie. 
    - Puis, il se dépouille progressivement de la représentation mentale pour rentrer dans une communion réelle, extra-spatiale et extra-temporelle, avec l’objet pensé. 
    - C’est le stade de l’intégration illustrée par l'Image du trapéziste : 
    Balayage mental.......saut, oubli du reste 
    Localisation……. attrape la barre 
    Concentration……….. oscillations, rythme,amplitude 
    intégration.........lâche la barre, sur plateforme au repos. 

    NB : cette intégration ou illumination peut être obtenue par d’autres méthodes : répétitions d’un nom - litanie (Koan) 
    Arrivé à cet état, le yogin réalise sa divinité en étant encore incarné. Il participe déjà à la plénitude de son Etre et devient révélateur de l’ Eternelle Pensée Cosmique. 

    Le Yoga apparaît donc bien, à son dernier stade de transfiguration de la matière en esprit, comme une technique d’auto-rédemption.
    Sur le chemin de l’Infini, le Yoga devient une technique de salut qui prétend récompenser celui qui s’y adonne. 

    Nantes , mai 1976 
    Jean-Marc AUSSET 

    Ce texte a été rédigé par le soussigné , lors d'un stage professionnel, afin d'informer ses collègues, professeurs d'Education Physique et Sportive, de la vraie nature du yoga. Il a été lu et approuvé par l'enseignant de yoga qui en a autorisé la distribution .

    Addendum 2012:

    Voici ce que la Bible enseigne concernant le salut :

    " C'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie." Ephésiens ch 2 v 8.

    " Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au père que par moi ": Jean ch 14 v 6

    " Jésus dit : Je suis la résurrection et la Vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il
    serait mort; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.

    Crois-tu cela ? " Jean 11 v 25 à 27.

     

    jean-marc-andré : le 3 janvier 2012

     

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  • CROIRE OU NE PAS CROIRE…..UNE QUESTION DE FOI ! 

    De l’athéisme …….à la foi chrétienne. 

    Nombreux sont celles et ceux qui, parmi nos contemporains, s’interrogent sur le sens et l’origine de la vie, sur l’existence ou la non-existence de Dieu. Certains d’entre eux, las de ne pas trouver de réponse, arrêtent là leur quête et poursuivent leur parcours de vie en laissant s’éteindre en eux la flamme de leur questionnement. D’autres, hésitant devant les choix multiples qui s’offrent à eux restent dans l’expectative voire le doute. D’autres aimeraient avoir accès à des certitudes mais ils sont freinés dans leur élan par toutes sortes d’expériences qui les ont dissuadés ou déçus alors qu’ils croyaient avoir découvert la réponse à leur aspiration profonde. 

    C’est à tous ceux-là que s’adresse la réflexion qui suit dont l’objet est d’apporter quelques éléments susceptibles de les aider et de réactiver leur légitime et nécessaire quête de vérité.

     1) survol des principaux systèmes de pensée et de croyances : 

    Athéisme, agnosticisme, panthéisme, déisme, théisme, christianisme, voilà, en bref, une liste de vocables qui décrivent les diverses attitudes des hommes face à la grande question de l’existence de Dieu et, plus largement, à leur positionnement vis-à-vis des origines du monde, de celles de l’homme et de ses perspectives présentes et à venir. 

    Question fondamentale, s’il en est, car un tel choix constitue un véritable engagement pour sa vie présente et à venir. En effet, c’est lui qui détermine ses modes de vie et ses comportements moraux mais aussi, qui constitue le moteur même de sa vie, autrement dit la source de son bonheur ici-bas voire pour l’éternité. 

    Entre la vision purement matérialiste de l’athéisme et l’approche spiritualiste du théisme, il y a un monde au sein duquel s’intercalent les autres systèmes de pensée. 

    Dans tous les cas, et contrairement à la pensée commune, chaque adhésion à l’un ou l’autre de ces systèmes requiert un acte de foi, seul change l’objet de la foi ! 

    L’athéisme rejette par définition l’existence de Dieu ( a-privatif + théos : dieu).

    L’athée est donc celui qui ne croit pas que Dieu existe, en d’autres termes, il croit que Dieu n’existe pas. Telle est sa confession de foi ! 

    L’agnosticisme considère que l’absolu est inconnaissable ( gr : agnôstos : inconnaissable).

    L’agnostique est donc celui qui dénie à l’esprit humain toute capacité d’accéder à l’absolu et donc à Dieu. Telle est sa confession de foi ! 

    Le panthéisme admet l’idée de Dieu mais d’un dieu qui s’identifie dans le « Grand Tout », dans l’universalité des êtres. ( gr : pan =tous + theos=dieu )Le Dieu du panthéisme est un dieu immanent (contenu dans la nature d’un être), par opposition au Dieu transcendant (extérieur au monde). Cette doctrine prend de nombreuses formes en Inde.

    Le panthéiste est donc celui qui adore la Nature divinisée. Telle est sa confession de foi ! 

    Le déisme est une croyance en un dieu unique, suprême, immanent, ordonnateur ou créateur de l’univers qui n’interagit pas avec le monde et n’intervient pas dans la vie des hommes.

    C’est une philosophie sans dogme ni religion qui rejette toute idée de « Révélation ».

    Le déiste ressent Dieu de façon intuitive et ne cherche pas à se le représenter.

    Dieu n’est donc pour lui qu’un concept. Telle est sa confession de foi ! 

    Ce qui réunit ces diverses conceptions de Dieu, de l’homme et de l’univers, c’est le caractère spéculatif de leurs fondements résultant soit d’un raisonnement dont les prémices ne reposent sur aucune preuve – raisonnement hypothético-déductif – soit relèvent de l’intuition pure. 

    Le théisme religieux, à distinguer du théisme philosophique philanthropique (Voltaire), désigne la croyance en un Dieu unique (monothéisme), transcendant, créateur de l'Univers, dont il est extérieur, mais qui agit sur lui et se manifeste en permanence.  Il repose sur la notion d’un Dieu qui parle et qui se révèle à ses créatures. Sont considérés comme théistes l’islam, le judaïsme et le christianisme. 

    2) le christianisme, un théisme à visage humain : 

    Si l’islam, postérieur au christianisme de six siècles, peut apparaître comme une forme syncrétique édulcorée du judaïsme et du christianisme et si le judaïsme peut-être considéré comme un moment particulier de la révélation d’un Dieu créateur, souverain, miséricordieux , juste et saint dont la « Loi » exprime les exigences fondées sur l’obéissance et la foi, c’est la venue du Messie, Fils de Dieu incarné qui réalise l’espérance en un Dieu sauveur portée par la voix des prophètes d’Israël. 

    C’est à l’auteur de l’épître aux Hébreux que nous devons ce magistral raccourci de la relation établie au cours des siècles par Dieu lui-même, raccourci qui témoigne, non seulement de son amour pour ses créatures mais aussi du fait qu’Il est un Dieu qui parle et qui ne se cache pas. 

    Hébreux ch 1 v 1 à 4 :

    « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’Il a établi héritier de toutes choses, par lequel Il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » 

    Le Dieu de la Bible est un Dieu qui n’a cessé de se révéler à ses créatures, les hommes.

    Il le fait depuis la création au travers même de la nature qui chante tout à la fois son génie créateur et sa toute puissance. L’infiniment grand comme l’infiniment petit en portent le témoignage évident. Les lois qui régissent le monde du vivant sont autant d’occasions d’émerveillement. Cependant, cela ne semble pas suffisant pour orienter les regards des hommes vers Dieu.

    L’apôtre Paul se fait l’écho de cette triste réalité : 

    Romains ch 1 v 19 à 21 :

    « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâce ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. » 

    Dieu est un Dieu qui parle ! 

    Il le fait au travers de sa création sans que les échos espérés ne se fassent entendre.

    Dieu va donc ajouter à ce mode de révélation celui de l’écriture, du Livre au travers duquel Il va parler par la bouche des écrivains sacrés et par celle des prophètes issus du peuple d’Israël.

    Dans ces messages adressés au peuple élu, non seulement Dieu se présente avec les attributs de son amour, de sa sainteté, de sa justice, de sa toute-puissance, de son omniscience, de son omniprésence mais aussi comme étant Dieu-Esprit, Eternel, parfait en tout.

    Ces immenses qualités devaient susciter de la part de son peuple, adoration et obéissance à ses commandements pour porter témoignage au monde de la grandeur de leur Dieu. 

    Le décalogue ( les 10 commandements) donné à Moïse , message révolutionnaire dans un monde de barbarie, traçait une ligne de conduite, de comportements, d’attitude de cœur conforme aux attentes d’un Dieu trois fois saint. Il avait pour vertu de rappeler la vocation originelle de l’homme selon la pensée divine et de le replacer dans la perspective d’une réhabilitation à ses propres yeux et aux yeux de son créateur.

    Les lois cérémonielles et sacrificielles venaient en complément pour rappeler l’impérieuse nécessité d’être purifié de toute impureté et de tout péché dans un esprit de repentance car «  sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » selon Hébreux ch 9 v 22. 

    Cependant, il ne s’agissait là que d’une étape pédagogique dans le plan de salut que Dieu avait élaboré en faveur de l’humanité tout entière. 

    Pour ce faire, Dieu avait prévu de se révéler aux hommes de la façon la plus inimaginable et la plus inattendue en descendant parmi les hommes, en s’incarnant dans la personne de Jésus-Christ, son Fils.

    Mieux encore, Il avait prévu d’apurer la dette du péché des hommes, de leur accorder son pardon, par le sacrifice expiatoire de son Fils sur la croix du Calvaire !

    C’est ainsi qu’Il pouvait satisfaire à la double exigence que requérait sa nature divine, celle de son immense amour et celle de sa parfaite justice. 

    Les prophéties de l’Ancien Testament l’avaient annoncé :

    Esaïe ch 7 v 14 :

    « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, voici la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom d’Emmanuel ( Dieu avec nous). »

    Esaïe ch 9 v 5 :

    « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule.

    On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. »

    Michée ch 5 v 1 :

    « Et toi, Béthléem, Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux temps de l’éternité. »

    Ces trois prophéties écrites environ 700 ans avant la venue de Jésus-Christ ne sont qu’un aperçu de nombreuses autres qui viennent les enrichir de multiples informations corroborées par les évènements. 

    Comme nous l’avons dit et répété, Dieu est un Dieu qui parle !

    Or, voici précisément ce qui fait du christianisme un théisme à nul autre pareil, c’est qu’il porte en soi le nom même de ce qui fait son originalité, celui de Christ, l’envoyé de Dieu, le Messie annoncé, le Fils de Dieu, totalement homme et totalement Dieu ! 

    Dieu a parlé par sa création, par sa Parole écrite, et maintenant Il parle par son Fils, Parole incarnée selon ce que nous rappelle l’apôtre Jean dans le prologue de son épître éponyme : 

    Jean ch 1 v 1 :

    « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

    Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont étaient faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas éteinte » 

    Ainsi Dieu, en la personne du Christ, entre-t-il dans l’histoire des hommes pour se révéler à eux de façon objective, palpable, irréfutable ! 

    Ici, il ne s’agit plus de discours, d’hypothèses, d’intuition géniale, de construction intellectuelle ou philosophiques, mais de faits qui ont marqué l’histoire à jamais. 

    Nier la véracité, l’historicité et l’authenticité des récits du Nouveau testament qui relatent les évènements de la vie, de la mort et de la résurrection du Christ, serait aussi insensé que de nier l’historicité de la ‘’Guerre des Gaules’’ de César ou d’écrits anciens dont on ne doute pas de l’authenticité ! 

    3) Pour aller plus loin :

    Alors, mes amis, relisez les Evangiles qui retracent sous divers angles la vie de Jésus-Christ et laissez-vous pénétrer par l’exemplarité de ses comportements et par la profondeur de ses enseignements. 

    Laissez-vous interpeller par les accents de vérité de ses paroles, en particulier de celles qu’Il prononça sur la croix. Je ne doute pas que si vous le faites avec ouverture de cœur et d’esprit et dans une attitude d’humilité, vous ne découvriez émerveillés qu’Il est véritablement le Fils de Dieu qui donne le pardon et la vie. 

    Laissez-vous enfin saisir par les beautés de sa résurrection qui vous ouvriront les radieuses perspectives de la résurrection offerte à ceux qui mettent leur confiance en Lui. 

    N’a-t-Il pas dit : 

    Jean ch 11 v 25

    «  Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

    Jean ch 14 v 6 :

    Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » 

    N’hésitez pas à mettre votre foi en Lui ! Il vous offre son amitié, aujourd’hui même ! 

    Que le Seigneur de la vie éclaire votre chemin et vous guide dans votre réflexion pour votre bonheur présent et éternel ! 

    De tout coeur avec vous.

    Jean-Marc-André 

    Le 03 décembre 2001

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  •   TOUS ATTEINTS DE DEGENERESCENCE   MACULAIRE CONGENITALE ! 

    1 :  De quoi s’agit-il ?  

    Comme son nom l'indique, la dégénérescence maculaire résulte de la détérioration de la macula, une petite zone de la rétine située au fond de l’oeil, près du nerf optique. C’est de cette partie de la rétine que provient la meilleure acuité visuelle. La dégénérescence maculaire entraîne une perte progressive et parfois importante de la vision centrale, qui devient de plus en plus floue. 

       Le drusen, agent actif de la dégénérescence :

    « Le drusen est un dépôt rétinien en amas de petites tailles et visualisée sous forme de tâches jaunâtres au fond d'œil. Il fait partie du processus normal du vieillissement oculaire. Chez les patients ayant une DMLA, les drusens sont notablement plus abondants avec un phénomène inflammatoire conduisant à une destruction plus large de la rétine. » 

     Sans traitement, l'atteinte d'un œil se bilatéralise dans un peu moins d'un cas sur deux en cinq ans et le risque de cécité invalidante atteint un peu plus de 10% dans le même laps de temps.

     Triste affection qui atteint 12% de la population entre 65 et 75 ans sans espoir de guérison sinon de ralentir la progression de la maladie par des médicaments spécifiques. 

    A terme, le malade ne distingue plus rien dans la zone centrale de son champ visuel.Les visages de ses interlocuteurs lui sont alors masqués ! 

    L’essentiel de la vision est concentré dans la partie centrale qui permet d’atteindre la plus grande acuité. C’est dans cette zone que le pouvoir de discrimination des détails est le plus grand et que la profondeur de champ est la meilleure. La netteté y est parfaite du plus près au plus loin.

    La vision périphérique fort utile pour élargir le champ visuel perd de son acuité au fur et à mesure que l’on s’écarte du centre.C’est ainsi que celui qui est touché par cette maladie en son stade ultime ne fera que deviner ou imaginer son interlocuteur. 

    Ce triste constat n’est pas sans analogie avec une pathologie semblable qui affecte tout homme dès sa naissance dans le domaine de la vision spirituelle. 

    2) La dégénérescence maculaire du point de vue spirituel : 

    Comme vous l’avez compris, cher lecteur, la vision spirituelle touche tout ce qui concerne de près comme de loin la connaissance de l’origine de l’homme, de son avenir éternel, de ce qui fonde son existence et l’anime, et de façon plus précise encore, de l’existence d’un Dieu créateur, source de toute vie, ainsi que des relations susceptibles d’être établies avec Lui.  

    L’existence même des religions, qui témoignent des aspirations profondes de l’âme humaine depuis la nuit des temps, ne peut que confirmer sa quête parfois fébrile de la Vérité, et leur multiplicité démontrer les tâtonnements de sa vision limitée.

    C’est le diagnostic qu’avait porté l’apôtre Paul sur la condition des Athéniens :

    Livre des Actes ch 17 v 22, 24 à 28 :

    « Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux….Ce que vous révérez sans le connaître, c’est ce que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur des cieux et de la terre….a voulu que les hommes cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’Il ne soit pas loin de chacun de nous, car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être. » 

    En d’autres termes, les tâtonnements dont parle l’apôtre décrivent la démarche de celui qui, atteint de dégénérescence maculaire, ne perçoit le monde environnant que par sa vision périphérique, incapable qu’il est de pouvoir discerner avec netteté ce qui est en face de lui.

    Il a des intuitions, il imagine, il suppose, il se fait des constructions mentales de Dieu, il s’invente même des dieux mais il est aveugle sur la nature même de Dieu dont il discerne cependant l’existence potentielle au travers de sa création naturelle. 

    L’apôtre Paul pointe du doigt cette réalité lorsqu’il écrit aux chrétiens de Rome. 

    Romains ch 1 v 19 à 22 :

    « Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages.Ils sont donc inexcusables, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l’ont pas glorifié comme Dieu, et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. » 

    3) Quel peut donc être l’agent actif qui a détérioré la macula de l’âme ? 

    Ce « drusen » spirituel qui a terni la macula de l’âme porte un nom honni de nos jours:

    le péché car porteur de culpabilité!

    Le péché est semblable à un amas de drusens qui ont opacifié la « macula de l’esprit » occultant toute vision claire de Dieu et de soi-même.

    Il est la conséquence directe de l’acte d’indépendance de nos premiers parents qui ont délibérément rejeté Dieu par un acte de désobéissance. Aveuglés par leur orgueil, ils ont légué à leurs descendants l’héritage funeste de leur rupture avec leur créateur qui s’est traduite par l’application de la sentence annoncée par Dieu lui-même :

    Genèse ch 2 v 16 et 17 :

    « L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »

    La mort annoncée ne concerne pas seulement la mort physique mais aussi la mort spirituelle qui signe la rupture de toute relation vitale avec Dieu, de toute communion.

    De la lumière divine, l’homme a été plongé dans les ténèbres.

    Livré à lui-même dès l’instant de la consommation de sa rébellion, l’homme a cherché à se cacher de Dieu, à oublier son existence croyant ainsi échapper à sa condamnation et jouir d’une illusoire liberté de penser et d’agir.

    Privé de la lumière de la gloire de Dieu, il a dû s’en remettre à la seule vision trouble et limitée d’un champ visuel périphérique circonscrit aux seuls éléments constitutifs de son environnement proche et aux raisonnements faussés d’une intelligence enténébrée.

    Dès lors, sa macula va être recouverte de amas opaques de filaments tissés des déchets secrétés par le péché tels que « l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables ». ( Galates ch 5 v 19 et 20) 

    Tous atteints de dégénérescence maculaire spirituelle !

    Autrement dit, tous pécheurs, tous aveugles, tous morts spirituellement, tous perdus devant Dieu !

    L’apôtre Paul en fait le triste constat dans son épître aux Romains ch 3 v 10 à 12 et 23 :

    « Il n’y a point de juste, pas même un seul ; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ;  tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n’en est pas un qui fasse le bien, pas même un seul….Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »

    Ne pouvant voir Dieu face à face, l’homme est aussi aveugle sur lui-même. L’image que lui renvoie le miroir est aussi entachée par les « drusens » du péché et de l’orgueil de sorte qu’il ne sait pas discerner la fragilité du piédestal sur lequel il érige sa propre statue.

    Il a oublié que le mot « homme » dont il se glorifie est tiré du mot « humus » et devrait le conduire à une attitude « d’humilité » devant son créateur ! 

    4) Y a-t-il un remède à la dégénérescence maculaire spirituelle ? 

    Telle est la question fondamentale que se pose tout homme conscient de l’inanité des réponses que lui apportent les philosophies, les systèmes religieux et les idéologies de ses semblables, et désireux d’y voir clair sur sa destinée.

    La Bible mentionne plus de trente fois le terme « aveugle » pour souligner la triste condition de ceux qui sont affectés de ce handicap. Un certain nombre de ces mentions fait référence à la cécité spirituelle.

    C’est ainsi que le prophète Esaïe, plus de 650 ans avant la venue de Jésus-Christ, annonçant sa venue, écrit au chapître 29 v 18 :

    « En ce jour-là…délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. »

    Au chapître 42, le prophète précise la mission du Messie en ces termes :

    «  v1 : Voici mon serviteur, que je soutiendrai, mon élu, en qui mon âme prend plaisir, j’ai mis mon esprit sur lui ;..v5 : ainsi parle Dieu, l’Eternel, qui a créé les cieux et les a déployés…v6 : moi, l’Eternel, je t’ai appelé pour le salut….pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles. »

    Cette prophétie ainsi que nombre d’autres ouvre une porte sur le chemin de l’espoir ! 

    Cet espoir pour l’humanité va prendre forme en la personne de Jésus-Christ, le Messie annoncé ( plus de 50 prophéties) l’envoyé de Dieu, Dieu fait homme qui aura cette parole extraordinaire : Jean ch 8 v 12 :

    «  Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ! »

    Dénonçant la vanité des systèmes religieux et de leurs observances inefficaces pour obtenir le salut, Jésus pointe du doigt les pharisiens et aura cette parole : Matthieu ch 15 v 14 :

    « Ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous les deux dans une fosse. »

    Je suis la lumière du monde !

    Nous retrouvons cette même annonce dans la bouche de l’apôtre Jean qui associe la Parole créatrice à la lumière. Jean ch 1 v 1 à 5 :

    «  Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la Vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. »

    Jésus-Christ est la Parole de Dieu qui parle de vie aux hommes, ses créatures et leur révèle leur véritable origine.

    Il est la lumière qui vient les éclairer sur leur condition d’aveugles et leur proposer de les guérir de leur cécité.

    Mieux, il vient leur offrir la vie éternelle s’ils acceptent de devenir ses disciples en mettant en lui leur confiance.

    Il leur montrent la voie qui conduit à une réconciliation avec Dieu.

    Jean ch 14 v 6 :

    « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

    Voilà donc le divin remède à cette maladie invalidante qu’est la dégénérescence maculaire spirituelle qui rend aveugle et conduit à l’abîme !

    Mettre sa foi en Jésus-Christ, Dieu fait homme ! 

    5) Comment ce miracle a-t-il était rendu possible ? 

    Par l’extraction des « drusens » que le péché avait déposés sur la macula de notre âme lorsque la porte du cœur a été ouverte à la lumière de la Vérité, à la lumière du Christ ressuscité !

    Mieux encore, par l’effacement définitif des tâches laissées dans notre âme par le péché , effacement qui signe le pardon de Dieu en notre faveur !

    Mieux encore, parce que le péché qui nous condamnait a été lavé par le sang même versé par Christ sur la croix du Calvaire !

    Désormais, non seulement, nous ne sommes plus aveugles mais, de surcroît, nous sommes appelés enfants de Dieu et nous possédons la vie éternelle en Jésus-Christ.

    Actes ch 10 v 43 :

    «  Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. »

    Voici le constat que fait l’apôtre Paul de l’action purificatrice et régénératrice de l’Esprit du Christ dans la vie de ceux qui l’ont accepté comme leur Sauveur : 1 Corinthiens ch 6 v 10 ss :

    « Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous.

     Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu. » 

    Tous atteints de dégénérescence maculaire  congénitale, tous privés de la gloire de Dieu, tous condamnés à cause de notre péché et de notre orgueil……

    mais tous invités, appelés à être guéris, purifiés, réconciliés avec notre Dieu, avec notre Père céleste .

    Cet appel a été lancé par le Christ agonisant sur la croix du Calvaire, il a résonné jusque dans les cieux ; il a traversé le temps et l’espace ; il s’adresse aujourd’hui encore à vous, chers lecteurs, en votre faveur :

    « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ! » Luc ch 23 v 34. 

    Saurez-vous accepter ce pardon offert gratuitement par le Fils même de Dieu et faire vôtre cette autre parole : 

    Jean ch 6 v 47 :

    «  En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle ! »

     

    Bien amicalement

    Jean-Marc Ausset , le 15/12/11

     

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  • L’EXTRAORDINAIRE  DE  DIEU….dans l’ordinaire de l’homme : la nouvelle naissance

    1) Des dangers de l’accoutumance : 

    L’évolution phénoménale des techniques et de la science nous a habitués au cours du siècle dernier à côtoyer quotidiennement l’extraordinaire à un point tel, qu’étant devenu notre ordinaire, cet extraordinaire nous apparaît bien souvent, tout simplement ordinaire !

    L’homme n’a-t-il pas marché sur la lune, ne s’est-il pas affranchi des distances avec Internet …pour ne citer que ces évènements spectaculaires !

    C’est dire à quel point notre sensibilité à certaines réalités peut progressivement s’émousser, nous trompant du même coup sur la véritable nature des réalités.

    Vous vous direz peut-être que cela a peu d’importance sur le cours de votre vie qui, cependant en tire d’énormes avantages, mais cette insensibilité vous prive de la faculté d’émerveillement voire de reconnaissance devant les progrès accomplis par le labeur et l’intelligence humaine mis au service de tous. 

    2) Les effets délétères d’une telle attitude dans le domaine spirituel : 

    Cette accoutumance à l’extraordinaire n’intervient pas seulement dans le domaine temporel et matériel mais elle embrasse aussi, tragiquement, l’espace spirituel dans lequel Dieu agit quotidiennement et providentiellement.

    Les chrétiens modernes que nous sommes sont parfois si attentifs aux évènements du monde, si intéressés à l’évolution de l’économie, de leur confort, si pétris des idées-forces de leur temps, bref, si souvent matérialistes et rationalistes que la nature même de Dieu, sa toute puissance, son infinie miséricorde, sa proximité, son œuvre permanente de grâce, ses multiples providences, sont tout ou partie évacuées de leur pensée et  par là, étrangères à leurs projets comme si Dieu était devenu sourd, aveugle, muet et impuissant ou tout simplement absent !

    Certes, nous relisons avec intérêt les récits des interventions miraculeuses ou surnaturelles de Dieu dans la vie de ses serviteurs et nous y trouvons matière à admiration voire à louange ; certes, nous sommes émerveillés de la foi de ces héros lointains ou plus proches dont la Parole de Dieu ou la littérature chrétienne nous brossent les portraits et nous en tirons même d’admirables leçons de fidélité, de courage et de zèle ; mais quels sont les effets dans notre vie quotidienne  de ces rencontres avec un Moïse, un Abraham, un Noé, un Elie, un Samuel, un Pierre, un Etienne, un Paul ou un Félix Neff et  un William Carrey ..pour ne citer que ceux-là ?

    Et qui est pour nous, aujourd’hui, ce Dieu que nous reconnaissons comme l’Eternel, omniscient, omnipotent, omniprésent, saint, juste et bon ?

    Pourquoi ne retenons-nous de Lui, trop souvent, que sa seule justice , souvent prétexte à condamner les autres sans complaisance, ou que son seul amour, souvent prétexte à nous absoudre à bon compte de nos fautes ?

    Dieu aurait-Il perdu de sa toute puissance, ne règnerait-Il que dans les sphères célestes ?

    Ou bien Dieu n’agirait-il  qu’au travers de ceux qui ont reçu un ’appel ‘ ou de ceux qui ont une ‘vision’ particulière de son œuvre, comme si son appel au service était de nature sélective ou sa vision l’objet d’une exclusive ?! 

    3) Les travers d’une  perception superficielle de la nouvelle naissance : 

    Comme par le passé, Dieu agit aujourd’hui de façon extraordinaire et ceci chaque jour !

    Point n’est besoin de faire référence à l’essor de l’Evangile dans des pays comme le Brésil, la Chine ou les pays satellites de l’ex-Urss ou ailleurs pour s’en convaincre !

    Près de nous , si peu que nous ouvrions les yeux, nous pouvons le voir à l’œuvre !

    N’y aurait-il qu’une seule nouvelle naissance à observer qu’elle suffirait à confirmer la puissance de Celui qui en est l’auteur !

    Arrêtons-nous un instant devant le spectacle miraculeux d’un tel spectacle et interrogeons-nous.

    Notre émerveillement est-il à la mesure de l’évènement ?

    Reconnaissons humblement que notre joie, aussi réelle soit-elle, est bien souvent fugace car ne résultant pas toujours d’une vision spirituelle et profonde de ce à quoi nous assistons.

    Nous ne faisons qu’effleurer l’évènement que nous ne percevons souvent qu’au travers de ses aspects extérieurs, observables avec notre regard humain.

    C’est ainsi que cette ‘conversion’  peut ne nous apparaître parfois que comme la résultante logique d’occurrences apparemment ordinaires, débutant par une rencontre, un témoignage, une prédication, des amitiés liées avec une communauté chrétienne, et se concluant ‘naturellement’, par une nouvelle naissance, comme s’il s’agissait là du jeu normal d’un processus spirituel automatique.

    Dès lors, l’extraordinaire de l’action de la grâce de Dieu qui seule sauve, a été occulté ou tout au moins estompé laissant la place à une joie passagère plus sentimentale que spirituelle.

    4) La nouvelle naissance : quand l’extraordinaire de Dieu fait irruption dans une vie ! 

    Pour autant, l’extraordinaire de Dieu n’en a pas moins été introduit dans notre ordinaire mais nous l’avons côtoyé sans y plonger nos regards et par conséquent, nous n’y avons pas vu Dieu dans toute sa grandeur, ni discerné la puissance régénératrice de sa miséricorde !

    Mais, quel évènement, mes amis !

    Combien nous serions confus si nos oreilles pouvaient entendre les alléluias des anges applaudissant dans l’infini des cieux à cette nouvelle victoire de leur Maître sur le père du mensonge, sur le prince des ténèbres, sur le roi de la discorde, sur Satan l’ennemi même de Dieu !

    Oui, ils se souviennent, eux, du haut de leur observatoire privilégié, du prix incalculable que le Fils de Dieu, Jésus-Christ a dû payer pour le rachat de cette âme !

    Ils ont connu de près l’immense douleur du Père, fermant ses oreilles mais non son coeur à l’appel déchirant qui montait de la croix de Golgotha. Ils ont été les témoins du combat solitaire que menait le Fils de Dieu contre les puissances des ténèbres pour accomplir la volonté de son Père pour que justice soit faite et que pardon puisse être obtenu en faveur de ses frères humains. Ils ont tressailli en entendant ce cri d’immense détresse du crucifié : « Mon,Dieu ,mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Ils ont aussi été les témoins silencieux de ses dernières paroles qui signaient la fin de son combat en même temps que notre acte de rachat :« tout est accompli ! »

    Ils se sont associés à cette formidable espérance de pardon et de salut dont la résurrection de leur Chef était porteuse. Et que dire de l’accueil qu’ils lui firent lorsqu’Il se présenta devant eux et devant le Père comme l’Agneau immolé, certes, mais aussi comme le Vivant, comme le grand Vainqueur sur le péché et la Mort, comme le Sauveur du monde !

    Ce sont ces mêmes anges qui ont assisté à de si grandes choses qui sont capables d’émerveillement devant le triomphe de la vie dans une âme repentante !

     Car, ils connaissent le prix qu’a dû payer le Fils de Dieu pour son salut !

    Et, ils voient là, dans cette âme lavée, purifiée et sauvée, non pas la conséquence logique d’une série d’actions humaines aussi belles fussent-elles, mais l’œuvre extraordinaire de l’amour de Dieu au travers de l’ordinaire des hommes.

    Et, ils ne se lassent jamais de contempler cet extraordinaire ni d’en louer jour et nuit son divin Auteur. 

    5) Appel à témoins : 

    N’oublions jamais ces dernières paroles de Jésus-Christ à ses disciples :

    Actes ch 1 v 8 :

    « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »

    Une telle mission aurait relevé de l’impossible si la promesse de la venue du Saint-Esprit ne s’était pas réalisée, faisant par la nouvelle naissance de ces faibles disciples, de  véritables champions de Dieu.

    Nous sommes de cette veine, nous chrétiens du XXI ° siècle, enfants de Dieu, nés de nouveau, rachetés de l’Eternel !

    Nous sommes appelés, nous aussi, à relever ce défi et nous sommes déjà vainqueurs
     pourvu que nous soyons toujours prêts à accueillir et à contempler, émerveillés « l’extraordinaire » de Dieu dans nos vies ordinaires de chrétiens !

    Que le Seigneur nous y aide ! 

     

    Jean-Marc,André  le 5 décembre 2011

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  •  CONSTRUIRE SA VIE SUR DU SABLE : est-ce le meilleur choix ?

    Voici ce qu'en dit Jésus-Christ à ses auditeurs :

    " Quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison: elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc.

    Mais quiconque entend ces paroles que je dis, et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et ont battu cette maison : elle est tombée, et sa ruine a été grande ".   Matthieu ch 7 v 24 à 27.

    A quelles paroles Jésus fait-il référence ?

    " Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu".  Matthieu ch 6 v 33

    " Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent ; mais, amassez-vous des des trésors dans le ciel où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur".  Matthieu ch 6 v 19 à 21.

    " Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre.Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon ( le dieu richesse)  Matthieu ch 6 v 24.

    L'apôtre Jean, dans sa 1° épître ch 2 v 15 à 17, aborde aussi ce sujet en ces termes :

    " N'aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu'un aime le monde, l'amour du Père n'est point en lui; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.

    Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement".

    Jésus-Christ, lui-même avait annoncé le caractère éphémère de ce monde l'opposant à la pérennité de ses paroles dans l'évangile de Matthieu ch 24 v 35 :

    "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point ".

    Tous ces textes  opposent radicalement deux réalités inconciliables face auxquelles tout homme doit se positionner. Soit inscrire sa vie sur les fondements inconsistants comme le sable des modèles humains, soit construire sa vie sur le rocher de la Parole du Dieu créateur.

    Penchons-nous sur la première proposition :

    Si je choisis d'évacuer Dieu en m'en remettant au seul hasard comme origine de tout, ma vie sera vide de tout sens et sera livrée aux aléas des circonstances ou des opportunités qui s'offriront à elle, heureuses ou malheureuses.Elle s'inscrira entre les bornes du berceau et de la tombe sans autre horizon ! Une telle vision de la vie est-elle porteuse d'espérance ? Nullement, car elle est limitée dans le temps et dans l'espace, et car sa conclusion est celle d'une échéance affligeante et désespérante, la mort !

    Un tel choix, est-il source d'assurance, de paix, de joie et de tranquillité d'âme ? Nullement car n'étant fondée sur aucune certitude sur l'après-mort !

    Dès lors, pour m'assurer quelque semblant de stabilité sur un sol aussi mouvant que celui de l'incertitude du hasard, des aléas du relativisme, il ne me reste plus qu'à pousser des racines traçantes, rayonnant à la surface d'un sol peu propice à la vie, tant par sa texture meuble que par sa nature peu nourricière.

    Ayant expurgé Dieu de ma pensée, celle-ci va combler le vide ainsi laissé, par une multitude de petits dieux offerts à ses aspirations, à ses instincts, à ses pulsions, à ses cogitations voire à ses perversions.

    C'est ainsi que les multiples champs d'intérêts qui s'offrent à moi, des plus nobles comme les arts, la culture ou les sciences, jusqu'aux plus vils comme l'amour de l'argent, du pouvoir ou du sexe, vont accaparer ma vie et susciter mon engouement au point de devenir de véritables idoles.

    Or, les idoles modernes sur les autels desquelles nombre de nos contemporains sacrifient leur temps, leur argent voire leur vie de familles, n'ont pour seules vertus que de satisfaire les désirs et les appétits d'un moi toujours avide de pouvoir, d'avoir et de plaisir; car, en l'occurrence, ces idoles sont au service d'une idole centrale qui est l'homme lui-même ! En rejetant Dieu, il se met à la place de Dieu, il se prend pour Dieu !

    Dès lors, construire sa vie sur de tels fondements et avec de tels matériaux aussi fragiles , aussi fugitifs et donc illusoires est une entreprise, non seulement hasardeuse mais, de surcroît, une folie, car bâtir sa maison sur du sable est pure inconscience!

    1 Chroniques ch 16 v 25 : " tous les dieux des peuples sont des idoles et l'Eternel a fait les cieux, la majesté et la splendeur sont devant sa face".

    Psaumes ch 115 v 4 à 8 : Leurs idoles sont de l'argent et de l'or, elles sont l'ouvrage de la main des hommes. Elles ont une bouche et ne parlent pas, elles ont des yeux et ne voient point, elles ont des oreilles et n'entendent point, elles ont un nez et ne sentent point, elles ont des mains et ne touchent point, des pieds et ne marchent point, elles ne produisent aucun son dans leur gosier. Ils leur ressemblent, ceux qui les fabriquent, tous ceux qui se confient en elles ".

    Penchons-nous sur la deuxième proposition:

    L'apôtre Paul écrivant aux chrétiens de la ville de Colosses, leur laisse ces recommandations porteuses de sens :

    "Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en Lui, étant enracinés et fondés en Lui et affermis dans la foi, d'après les instructions qui vous ont été données et abondez en cations de grâce". Colossiens ch 2 v 6 et 7.

    Etre fondé et enraciné en Christ ! Ce n'est pas être fondé sur une chimère, mais c'est être enraciné sur celui qui a dit:

    " je suis le chemin ,la vérité et la vie, nul ne vient au Père ( Dieu) que par moi "!

    Et encore :" je suis la résurrection et la vie,celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort "!

    Voilà la parole la plus révolutionnaire qui fut jamais donnée aux hommes d'entendre !

    Vivre éternellement, supprimer les barrières de la mort a été depuis toujours l'insatiable quête des alchimistes d'hier comme des généticiens d'aujourd'hui ! Percer les secrets de la vie et de la mort hante en permanence la pensée des hommes obsédés par cette double idée de l'immortalité et de l'éternité. L'histoire des religions en témoigne, les pyramides en étant un exemple parmi d'autres.

    Or, voici que cette attente légitime de l'homme trouve sa réponse dans cette parole du Fils de Dieu lui-même: "je suis la résurrection et la vie"! 

    Cependant, pour révolutionnaire qu'elle fut, cette parole eût été vaine si elle n'eusse été confirmée par les faits; et la foi et l'espérance chrétienne sans fondements, si la résurrection du Christ n'était restée qu'en l'état d'une simple déclaration.

    Or, les faits sont bien là pour en attester la réalité historique relatée dans les Evangiles dont les auteurs prennent soin de préciser la présence de plusieurs centaines d'autres témoins visuels. Mieux, les millions de disciples du Christ peuvent confirmer que leur vie a été transformée lorsque le Christ ressuscité, éternellement vivant,s'est révélé à eux, et qu'Il est devenu l'hôte permanent de leur coeur, de leur âme et de leur pensée !Certes, il ne s'agit pas d'un contact physique mais d'une relation spirituelle qui, pour impalpable qu'elle soit, n'en est pas moins réelle pour celui qui la vit .Qu'il se lève le matin et il sent en lui l'amour du Christ qui l'enveloppe. Qu'il se mette à table à midi et c'est cette même présence qui suscite son action de grâce.Qu'il se couche le soir et voici que sa présence rassurante appelle en lui les confidences à partager avec son ami toujours présent.

    Voilà un bref aperçu de la réalité de la résurrection du Christ dans la vie de celui qui a mis sa confiance en Lui!

    Etre enraciné et fondé en Christ  le Vivant, c'est construire sa vie sur du solide, du durable , de l'éternel! C'est bâtir sa maison sur du roc , sur le rocher des siècles !

    Vous avez compris, cher lecteur, qu'il vous appartient de faire le bon choix de vie . Un tel choix qui vous engage pour l'éternité ne saurait souffrir d'atermoiement de votre part car nul ne connaît la longueur de ses jours.

    C'est pourquoi, je laisse le soin au Christ lui-même de vous appeler à vous confier en Lui comme il le fit pour Thomas qui doutait de sa résurrection: dans Jean 20 v 27 : 

    " Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois. Thomas lui répondit: Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit: "parce que tu m'as vu tu m'as cru.

    Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru!"

    Puisses-tu , cher ami lecteur, être de ceux-là et construire ta vie sur du roc !

    Amicalement

    Jean-Marc-André le 14 novembre 2011

     

     

     

     

     

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  •           LE MIRACLE DE LA REPENTANCE :

     

    Voilà un vocable qui sonne mal en ce XXI° siècle débutant où l’individualisme est pointé du doigt par les sociologues mais où, paradoxalement, on assiste à un transfert sur les autres de toute responsabilité personnelle, de toute erreur voire de toute faute.

    C’est qu’en effet, si l’individualisme est le fruit de l’égoïsme, le refus de reconnaître ses fautes est celui de l’orgueil !

    Il faut dire aussi que le terme « repentance » s’est vu chargé au cours des siècles d’un cortège de pratiques et de rites religieux qui en ont travesti le sens premier, l’ont vidé de sa véritable signification et ont contribué à son discrédit.

    Il importe donc de le réhabiliter, de retrouver toute la richesse et tout l’espoir de vie dont il est porteur car, disons-le tout de go, dépouillé de ses oripeaux, le terme « repentance » recèle une telle puissance de transformation voire de révolution, qu’il ne peut laisser dans l’indifférence !

     Pour ce faire, il est bon de s’en référer à ce que dit la Bible, parole de Dieu, seule pierre de touche de la Vérité.

    Quelques textes significatifs nous serviront de guide.

    Actes 26v20 : paroles de l’apôtre Paul :

    « J’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres digne de la repentance. »

    Matthieu 3v8 : paroles de Jésus-Christ s’adressant aux pharisiens :

    « Produisez donc des fruits dignes de la repentance ! »

    Romains : 2v4 :

    « Méprises-tu, ô homme, les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? »

    2 Corinthiens : 7v 9,10 :

    « Je me réjouis … de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu…En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais. »

    Luc 15v10 :

    « De même je vous le dis, il y a de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent. »

     

    Cette dernière parole prononcée par Jésus-Christ nous transporte dans le royaume même de Dieu où les populations célestes éclatent de joie en apprenant qu’un pécheur s’est repenti.

    Pourquoi une telle liesse, sinon parce qu’un homme que tout séparait de Dieu à cause de son péché et qui était promis à la mort éternelle, privé de tout contact avec le Dieu de la Vie, vient de reconnaître en Lui son Créateur et en Jésus-Christ son Sauveur et, du coup, vient d’être accepté dans la grande famille des rachetés, des enfants de Dieu héritiers de la vie éternelle.

    Joie dans le ciel car la vie vient de triompher de la mort, car la lumière de la vérité vient de déchirer les ténèbres du mensonge !

    Comment un tel miracle a-t-il pu se produire ?

    Par un double processus, fruit de la seule grâce de Dieu dont l’Esprit-Saint révèle à l’homme pécheur sa nature dépravée et dans le même temps,  met en lumière la nature sainte et miséricordieuse de Dieu.

    Cette seconde révélation le conduit à prendre conscience de la bonté de Dieu et de sa patience envers lui. La première lui permet de se voir comme dans un miroir et d’y découvrir ses turpitudes, c’est-à-dire, les laideurs de son âme.

    Dès lors, il lui appartient, soit de prendre en considération ce qu’il vient de découvrir, soit d’étouffer en lui cette voix qui l’appelle à la repentance.

    L’apôtre Paul, dans ses prédications, associait la repentance et la conversion.

    Repentez-vous, disait-il, autrement dit, soyez attristés d’avoir vécu comme si Dieu n’existait pas, comme si vous étiez les maîtres de vos vies, comme si vous étiez libres de faire ce que bon vous semblait, confondant le bien et le mal, le mensonge et la vérité !

    Repentez-vous, descendez du trône dérisoire de votre autosuffisance pour vous incliner devant la majesté divine et pour adorer l’Eternel Dieu !

    Repentez-vous, criez à Lui pour implorer son pardon et pour Lui demander de changer votre vie !

    Repentez-vous mais aussi convertissez-vous, en d’autres termes, changer radicalement de direction, faites un demi-tour complet pour suivre désormais les commandements divins et renoncer à vos anciennes façons de vivre et de penser !

    Et c’est alors que se produit le miracle de la véritable repentance qui voit naître de l’Esprit un homme nouveau, régénéré, pardonné, animé d’un amour nouveau, d’un sentiment de bonheur et de plénitude jamais ressenti, animé d’un désir ardent de proclamer au monde ce qui vient de bouleverser sa vie .

    C’est cet acte de confiance en Dieu, consécutif à la double révélation évoquée plus avant qui porte le nom de « foi » selon ce qui est écrit dans Romains 10v17:

    « La foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu. »

    C’est pourquoi Jésus-Christ insistait sur la confiance que devaient lui accorder ses auditeurs en raison de l’enjeu d’une telle démarche .

    Jean 6v47 : «  en vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. »

    Le sentiment de plénitude expérimenté par le nouveau converti procède précisément de la certitude ancrée dans son âme par le Saint-Esprit qu’il possède véritablement la vie éternelle.

    Hébreux 6v19 :

    « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide. »

    Elle est le témoignage objectif d’une véritable naissance spirituelle attestée par ce cri du cœur du nouvel enfant de Dieu qui s’exprime dans une spontanéité qui en traduit la sincérité :

    Romains 8v15 :

    « vous avez reçu un esprit d’adoption par lequel nous crions :Abba, c’est-à-dire, Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »

    Or, ce miracle de la repentance ne se limite pas à ces moments initiaux, mais il va se manifester au travers de toute une vie consacrée désormais à Dieu.

    Jésus a, en effet, mentionné «  les fruits dignes de la repentance «  et l’apôtre Paul «  des œuvres dignes de la repentance. »

    Il ne fait pas de doute que, comme le disait Jésus, un arbre se reconnaît à ses fruits .

    Ainsi en est-il de l’enfant de Dieu , né d’en haut, né de l’Esprit.

    Quels sont donc les fruits attendus ?

    Ce sont ceux qui découlent de l’amour-agapè versé dans le cœur du croyant l’Esprit :

    L’apôtre nous les présente dans son épître aux Galates 5v22 :

    « Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’indulgence,la fidélité, la douceur, la tempérance. » 

    Avouons humblement qu’un tel programme dépasse infiniment nos propres ressources naturelles . Il en découle que chacune de ces vertus et, mieux encore, leur conjugaison dans une vie d’homme, portent témoignage de l’action surnaturelle de Dieu .

    Miracle de la repentance, avons-nous affiché comme titre à notre réflexion .

    A son terme , nous croyons qu’il n’est pas usurpé et qu’il exprime bien la réalité de la révolution opérée dans la vie de ceux et de celles qui ont su être assez humbles pour répondre à l’appel du grand Dieu des cieux et de la terre, créateur de l’univers, sauveur des pécheurs par le don de Jésus-Christ son Fils, mort sur une croix pour payer la dette de leurs bassesses et de leur rébellion, de ce Dieu qui nous parle encore aujourd’hui par sa parole écrite, la Bible, et par son Esprit-Saint.

     Ami lecteur, si aujourd'hui, tu entends la voix de Dieu, n’endurcis pas ton cœur, mais, confie-toi en Lui, tourne-toi vers Lui, et le miracle de la repentance sera pour toi la plus belle expérience de ta vie, dont tu n’auras jamais à te repentir car c’est le miracle de la vie éternelle ! 

    De tout coeur avec toi.

    Jean-Marc Ausset le 31/10/11 

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  •    L'INCARNATION DU FILS DE DIEU :El Greco

     

    En ce début d'année 2011, il était opportun de rappeler l'importance du fait de l'incarnation de Dieu en la personne de Jésus-Christ, et de ses prolongements dans la vie de ses rachetés .

    L'évangéliste Jean, ami intime de Jésus-Christ , le Fils de Dieu , a pu contempler au quotidien les vertus divines exprimées par son Maître à un degré jamais atteint, celui de la perfection.

    Poussé par le Saint-Esprit , conforté par ce qu'il a découvert et émerveillé de la véritable nature de Jésus-Christ, il laissera à la postérité ce témoignage sublime qu'aucun homme n'aurait pu susciter à moins d'être l'incarnation de Dieu , dans le prologue de son évangile  ( Jean chapitre 1 v 1 à 5) :

    " au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue."

    Qu'il est grand ce mystère de l'incarnation et combien il dépasse en générosité ce que l'esprit humain le plus hardi et le plus consacré à ses semblables aurait pu oser imaginer ou concevoir !

     Il eut fallu pour ce faire qu'il possédât naturellement un amour sans limite qui l'aurait rendu capable d'envisager une telle perspective , ce que sa nature obscurcie par le péché l'empêchait de concevoir.

    L'incarnation de Dieu en Jésus-Christ est cet acte inouï par lequel le grand Dieu, créateur des cieux et de la terre et de tout ce qui l'habite, de ce Dieu qui est Esprit et Vie, vient côtoyer ses créatures au travers d'un abaissement époustouflant , pour leur rappeler qu'Il est leur Père céleste et qu'Il désire, plus que tout, rétablir une relation d'amour et de confiance leur ouvrant la voie du pardon , du salut et de la vie éternelle .

    L'incarnation de Dieu en son Fils Jésus-Christ est donc l'expression suprême d'un amour qui manifestera sa véritable dimension dans la crucifixion du Fils sur la croix de Golgotha , en offrande sacrificielle pour le salut de quiconque croit. C'est à ce moment là que se conjuguent , dans une communion sans égale entre le Père et le Fils, les plus grandes souffrances , fruits du plus grand amour.

    Mais, l'incarnation du Fils de Dieu, c'est aussi, cet immense miracle de sa résurrection qui signe de façon magistrale le pardon divin et la perspective de la vie éternelle, offerte à toute âme qui accepte par la foi d'en être bénéficiaire , pourvu qu'elle se reconnaisse pécheresse dans un acte sincère de repentance.

    Enfin, l'incarnation de Jésus-Christ ,  c'est aussi , pour le croyant, la réception dans son coeur, de l'Esprit de Dieu, de l'Esprit de Christ , de cet Esprit de vie et d'amour dont il devra désormais incarner les vertus. Certes, il n'atteindra la perfection manifestée par son Maître que le jour de sa propre résurrection, mais, cependant, chaque jour de sa vie sera autant d'occasions de les voir se développer en lui par une vie consacrée.

    Dès lors, sommes-nous appelés , au cours de cette année 2011 à suivre l'exemple de celui qui est " la Parole incarnée" et "la lumière des hommes".

    Soyons donc des lumières dans notre monde de ténèbres !

    Que le Seigneur nous sanctifie ! 

    Jean-Marc Ausset , le 3 janvier 2011

     

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  •   QUELQUES PENSEES  A MEDITER SUR LE MARIAGE

                    Ou comment réussir sa vie à deux

    S’engager dans une vie de couple n’est pas l’affaire d’un instant mais celle de toute une vie.

    De fait, le mariage n’engage pas seulement deux êtres mais il concerne aussi leurs enfants qui, d’une certaine manière, viendront sceller leur union et concrétiser leur amour.

    C’est dire combien il est important d’établir des fondements solides à la construction d’un édifice au sein duquel chacun devra pouvoir évoluer sans craindre qu’il ne s’effondre au moindre coup de vent, et dont l’atmosphère lui permettra de s’épanouir dans la paix, la joie, l’harmonie et l’amour.

    Ceci nous renvoie à cette parole de Jésus-Christ, empreinte de sagesse, rapportée par l’évangéliste Luc au chapitre 14 et au verset 28 :

    « Lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever ? »

    Il peut sembler étrange, voire incongru, voire même déplacé de parler de dépense à calculer alors que les regards complices et amoureux semblent éclairer le présent et l’avenir d’une lumière riche de promesses de bonheur et d’optimisme.

    Et cependant, force nous est de constater que la réalité est bien là pour confirmer les paroles que nous venons de lire !

    Faute d’avoir mesuré le prix à payer pour la construction de leur foyer, nombreux sont ceux qui ne l’ont pas mené à leur terme et ont vu s’écrouler tous leurs espoirs.

    Calculer la dépense, c’est prendre conscience que le prix à payer ne se mesure pas en terme d’argent, mais en terme d’amour et de don de soi jour après jour, année après année.

    Le philosophe Sénèque disait avec raison : « si tu veux être aimé, aime ! »

    En disant cela, il rappelait une grande vérité selon laquelle, si la haine engendre la haine, l’amour engendre l’amour.

    Mais, ce serait une erreur de croire que l’amour n’est qu’affaire de sentiments. Rien n’est plus versatile, plus volatile que les sentiments. Les sentiments fluctuent au gré de nos ressentis, de nos émotions, du regard de l’autre, des apparences, des circonstances. Rien n’est plus subjectif et infidèle que les sentiments.

    L’écrivaine canadienne Laure Conan disait à juste titre : « aimer une personne pour son apparence, c’est comme aimer un livre pour sa reliure. »

    Malheureusement, nombre d’unions résultent d’une perception superficielle de l’autre et ne résistent pas à l’usure du temps et aux agressions de la vie qui révèlent alors le fond de l’être. Or, et nous ne devons pas nous le cacher, nous ressentons tous au fond de nous, parfois douloureusement, les revendications insistantes de notre Moi qui refuse de s’incliner face aux désirs souvent légitimes de l’autre que nous prétendons aimer et auquel nous avons juré fidélité.

    Les principaux ennemis de l’harmonie dans le couple sont nichés au fond du cœur de chacun et porte les noms «  d’orgueil et d’égoïsme. » C’est ce couple infernal qui brise les espoirs les plus prometteurs !  C’est alors que les regards langoureux se muent en regards de haine!

    L’écrivain-aviateur Saint-Exupéry avait cette formule pleine de bon sens et issue de son expérience personnelle :

    « aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder dans la même direction. »

    Evitant ainsi les dangers du face à face, Saint-Exupéry avait compris que le couple est comme un tandem dont les efforts conjoints, les projets de vie sont orientés vers un objectif commun . Cette union des moyens, vers une fin commune, constituait donc pour lui une force et une garantie pour l’avenir.

    L’intention est bonne et la démarche est saine mais l’écrivain a oublié une chose, c’est de définir la direction.

    En effet, la pérennité du couple, sa longévité ne seront assurées qu’à proportion de celle de l’objet ou de l’objectif visé ou poursuivi.                                                                                                                        Malheureusement, force nous est de constater qu’aucun objet ici-bas n’offre de telles garanties.

     Ici-bas, tout paraît et tout passe !

    N’y aurait-il donc aucune échappatoire à ce cercle vicieux qui enferme l’homme dans le cadre fragile de l’incertitude, de la fragilité, du subjectif, de l’éphémère, autrement dit, de celui de la désillusion, des déchirements et des souffrances ?

    N’existe-t-il pas une direction vers laquelle nous puissions orienter nos regards et qui nous découvrirait de nouveaux horizons exempts d’incertitudes pour le lendemain et à l’abri de toute corruption , quelque chose de solide et de pérenne ?

    L’histoire des hommes montre et démontre , au travers de ses tentatives religieuses, la permanence d’une quête orientée vers la transcendance, vers un principe créateur, vers la divinité, que lui inspirent, non seulement la contemplation de la création dans sa majesté et son immensité céleste mais aussi le sentiment intérieur de la notion d’éternité.

    La Bible se fait l’écho de cette réalité par les paroles du sage, l’Ecclésiaste qui s’exprime en ces termes : ( Ecclésiaste 3 v 11 )

    « Dieu a mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité. »

    Cette notion d’éternité est en parfaite harmonie avec la nature de cet être incréé, auquel les Saintes Ecritures donnent le nom de Dieu, créateur des cieux et de la terre. Plus encore, à travers elles, ce grand Dieu se définit comme éternel, tout-puissant, omniscient, juste et miséricordieux. Mieux encore, Il se révèle comme étant un Dieu d’amour, source de toute vraie vie, un Dieu qui parle au cœur de ses créatures, un Dieu qui répond à celles et ceux qui en appellent à Lui.

    Or, précisément, nous ne pouvons qu’être interpellés par le terme qui définit le mieux le Dieu de la Bible, hormis celui de sa sainteté qui le désigne comme le TOUT AUTRE, à savoir le mot AMOUR. En effet, le terme grec « agapè » traduit par « amour » l ne désigne pas un sentiment sujet à fluctuations mais une attitude de coeur, un état, une nature, qui est l’essence même de la vie divine que Dieu veut partager avec ses créatures.

    L’amour de Dieu, l’agapè nous est présenté par l’apôtre Paul ( 1 Corinthiens 13 ) comme le sommet des exigences morales auxquelles chaque homme aspire confusément.

    Lequel d’entre nous, en effet, se réjouit de la méchanceté, de l’égoïsme, de l’hypocrisie, de la violence, des conflits ou des guerres ?

    Le philosophe Jean-Paul Sartre ne disait-il pas : » l’enfer, c’est les autres « ?  Il eut été plus juste de dire que nous portons chacun l’enfer en nous-mêmes !

    Lequel d’entre-nous n’aspire-t-il pas, au contraire, à être un ferment de paix, de bonté, de tendresse, de droiture, de justice en un mot «  d’amour ».

    Il ne fait pas de doute que si nous pouvions avoir accès à la source d’un tel amour qui donne et qui pardonne, qui ne tient pas le compte du mal, qui recherche la justice et la vérité, alors, notre vie en serait bouleversée et, non seulement la nôtre mais aussi celle de notre couple et celle de notre famille.

    Et c’est ici que nous est faite l’offre la plus révolutionnaire que l’on puisse imaginer, celle de pouvoir recevoir gratuitement cet amour-agapè qui peut changer radicalement les perspectives de notre vie !

    Cette offre gratuite, imméritée, nous est faite par Jésus-Christ, le fils de Dieu, Dieu incarné, Parole de Dieu faite chair, venu parmi les hommes pour leur rappeler l’existence de leur créateur et leur dire qu’Il les aime comme un père aime ses enfants.

    La Bible dit que « Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son fils Jésus-Christ, afin que quiconque croit, ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » ( Evangile de Jean ch 3 v 16.)

    L’apôtre Paul, écrivant aux chrétiens de Rome, reprend ce même thème ( Romains 5 v8 ) :

    « Mais, Dieu prouve son amour envers nous, en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

    Nous étions des pécheurs c’est-à-dire dans une attitude de rébellion, de rejet, de déni de l’existence même de notre créateur. Nous étions des ennemis de Dieu , vivant sans autre ligne de conduite que celle que nous dictaient nos penchants naturels dont nous avons pu juger des inconséquences.

    En mourant sur la croix du Calvaire, Jésus-Christ, payant alors, par le don de sa vie, le prix de notre réconciliation avec Dieu, nous offre l’opportunité inespérée de recevoir, non seulement le pardon divin mais de surcroît de recevoir dans notre cœur , par la venue de son Esprit , cet amour éternel , cet agapè divin qui fait de chacun de nous une créature nouvelle capable d’aimer comme Dieu nous aime.

    Un tel miracle est à la portée de tous et de chacun et il porte le nom de « nouvelle naissance ».

    Cette opération spirituelle fut annoncée par les prophètes dans l’Ancien Testament et notamment par le prophète Joël dont l’apôtre Pierre reprit les termes le jour de la Pentecôte pour expliquer les manifestations qui suivirent la première venue du Saint-Esprit sur les croyants de Jérusalem :

    Actes 2 v 17 : « dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai mon esprit sur toute chair…..alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. »

    Cette nouvelle naissance est l’accomplissement de la promesse de Dieu faite au prophète Ezéchiel  ( ch 36 v 26 ) dont les termes sont évocateurs :

    «  Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés… je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit en vous et je ferai que vous suiviez mes ordonnances. »

     

    C’est de ce changement radical que Jésus parle lorsqu’Il dit à Nicodème, un des chefs de la synagogue venu l’interroger : ( Jean 2 v3 …)

    «  En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu…..si un homme ne naît d’eau ( symbole de purification) et d’Esprit (symbole de régénération ) il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, ce qui est né de l’Esprit est esprit. »

    Vous l’avez compris, le seul amour qui soit à même de souder un couple de façon durable ne peut être que celui que Dieu lui-même met dans les cœurs.

    Cet agapè divin est offert à tous ceux qui le Lui demande avec simplicité et humilité .

    Regarder dans la même direction , tel que nous le suggérait Saint-Exupéry, est une bonne chose, mais regarder vers Jésus-Christ , le ressuscité, l’auteur de notre salut éternel, est une chose excellente et vitale.

    Souvenons-nous de ses paroles et approprions-nous les car elles sont Esprit et Vie :

    «  Je suis le chemin, la vérité et la vie « ( Jean 14 v6 )

    «  Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la vie «  ( Jean 8 v 12 )

    « Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort ; et quiconque croit en moi ne mourra jamais , crois-tu cela ? « ( Jean 11 v 25 )

    Cette question posée par Jésus à Marthe qui pleurait la mort de Lazare, son frère, est toujours d’actualité car c’est la question centrale à laquelle nous sommes tous appelés à répondre. Tout atermoiement nous prive, dans l’immédiat de la joie du salut et du bonheur de la communion rénovée avec Dieu notre Père céleste, nous maintient dans la prison de nos incertitudes et de nos faiblesses et, pour l’avenir nous tient dangereusement à l’écart de la vraie vie qui est éternelle comme l’amour divin seul, peut l’être.

    Un dernier mot pour conclure ces quelques réflexions sur les conditions d’un mariage réussi :

    «  La corde à trois fils ne se rompt pas facilement.. » 

     Cette formule empruntée à l’Ecclésiaste résume bien tout ce qui a été dit.

     Pour rester solide, les deux brins formés par le couple devront être épissés avec le brin divin qui le reliera à la source de l’amour et de l’harmonie.                                                                                                                                                                                            

                                                                                                       

        Jean-Marc AUSSET , Saturargues , le 16 juin 2009                  

     

     

     

     

     

     

     

     

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  •         SIMPLES PAROLES D’HOMME ?  à vous de juger !

     

              Nombreux sont les hommes dont le nom est resté gravé dans le annales de l’humanité soit en raison des vertus de leur vie, soit de la bassesse de leurs actes : hommes d’Etat, poètes, militaires, politiciens, écrivains, musiciens ou philosophes qui ont laissé des traces de leur passage ici-bas, mais que le temps a érodé ou recouvert du limon de l’oubli.

             Seuls témoins de leur notoriété passée, quelques-unes de leurs paroles rendues célèbres leur subsistent encore par la symbolique qu’elles véhiculent.

    - C’est le « tu quoque, mi fili » toi aussi, mon fils , qui exprime toute la douleur de César lorsqu’il aperçoit au nombre de ses assassins , Brutus, son fils adoptif.

    - C’est le « euréka » d’Archimède qui exprime sa joie lorsqu’il découvre, soudain, dans son bain , la loi de la poussée éponyme , sur les corps plongés dans l’eau.

    - C’est le cri d’orgueil de César : « veni, vidi, vici » , je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu , qu’il adresse au Sénat pour dire la rapidité de sa victoire sur Pharnace, le roi du Pont.

    - C’est cette parole présomptueuse du poète latin Horace qui dit au 1° siècle de notre ère : « je ne mourrai pas tout entier car mon œuvre me survivra ».

    - C’est le cri d’amertume de Cicéron qui s’élève contre la perversité des hommes de son temps : «  o tempora, o mores, » o, temps, o, mœurs !

    - C’est ce cri de fol orgueil que jette à la face du monde, Néron, au moment où il va être égorgé : « qualix artifex pereo ! » quel grand artiste périt avec moi 

    La liste serait longue de tous ceux dont les paroles ont eu, en leur temps, leur place dans le langage courant !

    Mais, qu’en est-il aujourd’hui des «  alea, jacta est » , le sort en est jeté , prononcé par César devant le Rubicon, ou des «  j’y suis, j’y reste » de Mac Mahon ?

    Des mots, rien que des mots dont seuls les dictionnaires spécialisés portent la trace !

    Et que dire de ceux qui les ont prononcés ?!

    Qui donc se souvient de César, d’Archimède,d’Horace , de Néron ou de Cicéron , sinon une poignée d’étudiants, de professeurs de lettres classiques de préférence ou d’histoire , pour lesquels ils constituent un passage obligé ?

    Quel impact, ces grands hommes, ont-ils dans le quotidien de nos contemporains ?

    Mais voici que, défiant les outrages du temps et les contingences de l’espace, se fait entendre une déclaration inouïe :    « les cieux et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas ! » (Evangile de Matthieu ch24v35).

    Qui donc a osé prononcer de telles paroles qui défient la raison humaine ?

     C’est celui-là même qui, à Jérusalem, lors de son interrogatoire par le souverain sacrificateur, chef des autorités religieuses juives qui lui demandait : « je t’adjure par le Dieu vivant de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu ! » répondit : « tu l’as dit ! ».

    Une telle affirmation qui ne pouvait conduire son locuteur qu’à une condamnation certaine, porte en elle le sceau de la vérité et de la sincérité .

    C’est ce Jésus, le Christ, le Fils de Dieu, dont la mémoire n’a été effacée ni par le temps ni par les calomnies que je vous invite à rencontrer et à découvrir au travers de ces quelques lignes.

    Sa résurrection, qui est l’évènement le plus marquant et le plus glorieux de toute l’histoire humaine, marque du sceau de la vérité et de l’authenticité l’ensemble de ses paroles et de ses discours .

    Son message d’amour a bouleversé des vies, transformé et transcendé des existences chétives et, aujourd’hui encore, il poursuit partout sur cette terre son œuvre de salut .

    Ni empereur, ni général, ni philosophe, ni mathématicien mais simple fils de charpentier de la bourgade de Nazareth, son nom brille encore en lettres de feu car, Jésus-Christ, est aussi le Fils de Dieu !

     «  Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » ( Evangile de Jean ch7v46) ainsi s’exprimèrent les huissiers devant les sacrificateurs, témoins directs de sa crucifixion .

    Mais, quelles furent donc ces paroles qui suscitèrent telle appréciation ?

    Ecoutez seulement celui qui les a prononcées et jugez-en vous-mêmes !

    Evangile de Jean ch 14 v 6 :

        «  Je suis le chemin, la vérité, la vie. Nul ne vient au Père que par moi ! » ( le Père désigne ici Dieu )

    Evangile de Jean ch 11 v 25 :

            « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ! »

    Ces paroles portent en elles un ferment de révolution tant elles bouleversent nos critères de jugements et nos schémas de pensées ! Mais, il s’agit ici d’une révolution spirituelle dont le concept est étranger à nos modes traditionnels de classification des phénomènes psychologiques et physiques.

    Et, cependant, force nous est de constater qu’il s’agit aussi d’une réalité dont peuvent témoigner tous ceux et toutes celles qui en ont fait l’expérience au cours des âges et qui peuvent décrire les changements intérieurs qu’ils ont vécus lorsqu’ils ont accepté cette parole comme véridique et digne de foi .

    Ces paroles du Christ interpellent tous ceux qui les entendent en raison même de leur densité et de leur caractère extra-ordinaire .

    Nul autre que le Fils de Dieu lui-même, ne pouvait en être l’auteur, tant leur portée dépasse ce que l’homme le plus inventif et le plus hardi est capable de concevoir.

    Les textes évoqués , parlant de résurrection et de vie, laissent éclater la grandeur et la gloire du Fils de Dieu, en même temps que sa puissance, victorieuse de la mort même.

    Cependant, la grandeur de Jésus-Christ prend toute sa mesure lorsqu’il évoque sa propre mort sacrificielle.

    Matthieu 20v26 :

    "  le fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme rançon de plusieurs.. »

    Jean 15 v12 :

    «  Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. »

    A n’en pas douter, si vous avez poursuivi votre lecture jusqu’à cette ligne, c’est que Jésus-Christ, par ses paroles , a su retenir votre attention . Je vous invite à mieux le connaître en le découvrant au travers de ses biographies que nous livrent le Nouveau Testament .

    Une dernière de ses paroles qui ne devrait pas vous laisser indifférents est tirée de l’Evangile de Jean ch 3 v 16 :

    "  Car  Dieu a tellement aimé le monde, qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit, ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle. »

    Simples paroles d’hommes ? Qu’en pensez-vous ?

     

          Jean-Marc AUSSET , le 28 octobre 2009

     

     

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  •  DES PAROLES QUI NE S’ENVOLENT PAS !

    Etrange affirmation qui semble contredire l’adage populaire : les paroles s’envolent et les écrits restent !

    Encore faut-il bien définir ce que l’on entend par « paroles ».

    En l’occurrence, il ne s’agit pas ici de la forme, verbale ou écrite, mais du fond, du contenu, du sens dont ces paroles sont porteuses.

    Certaines paroles sont si légères , si dénuées de sens , si frivoles que le moindre souffle de vent les emporte comme feuilles mortes .

    D’autres, sont si denses, si riches de sens, si bien enracinées dans un terreau qui exhale la vérité qu’elles résistent à l’épreuve du temps.

    Certaines même, par ce qu’elles expriment, semblent défier le temps et portent en elles comme un parfum d’éternité !

    Les deux textes qui vous sont présentés sont de cette veine . 

    Il s’agit des versets qui introduisent respectivement le Psaume 95 et le Psaume 96 que l’on trouvent dans la Bible.

    Psaume 95 :

                          « Venez, chantons avec allégresse à l’Eternel !

                    Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut !

                             Allons au devant de Lui avec des louanges,

                             Faisons retentir des cantiques en son honneur !

                             Car, l’Eternel est un grand Dieu.

                             Il est un grand roi au dessus de tous les dieux ! »

    Psaume 96 :

                           « Chantez à l’Eternel un cantique nouveau !

                              Chantez à l’Eternel, vous tous, habitants de la terre !

                              Chantez à l’Eternel, bénissez son nom,

                              Annoncez de jour en jour son salut !

                              Racontez parmi les nations sa gloire,

                              Parmi les peuples ses merveilles ! »

    Y a-t-il dans la littérature des hommes un seul texte qui soit animé d’un tel souffle, d’une telle puissance, d’une telle force de conviction, d’un tel élan et qui offre à ses lecteurs un spectacle et des perspectives aussi grandioses ?

    Certes, il vous sera possible de vous émerveiller devant tel ou tel joyau ciselé par la plume experte d’un grand écrivain ou d’un illustre poète, et vous serez peut-être transportés par la beauté des images évoquant la nature dans ce qu’elle peut avoir de délicat comme de majestueux, de paisible ou au contraire de tumultueux, éveillant en vous toute la palette de vos sentiments ; vous serez peut-être aussi bouleversés par l’admirable éloge porté par une grande voix à l’occasion des funérailles d’un personnage de haut rang accompagné jusqu’au Panthéon , et ce sont là des réactions naturelles ! 

    Mais, cependant, vous vous devez de reconnaître qu’une fois ces grandes émotions éteintes , il ne vous reste plus qu’un souvenir appartenant au passé que le temps va se charger d’estomper irrémédiablement.

    C’est qu’en effet, aussi admirables soient ces textes, aussi émouvants soient ces discours, ils ne font que décrire des objets, animés ou inanimés, qui participent d’un monde qui passe et qui meurt, nous renvoyant tragiquement à notre condition humaine stigmatisée par son éphémérité !

    Ainsi s’éteint le souffle qui portait aux nues, création et créature, dans un inéluctable retour à ses origines, la terre, terme de toutes les espérances et de toutes les illusions !

    Mais, revenez aux Psaumes dont nous avons lu les premiers versets et vous y découvrirez les raisons profondes qui en font des textes exceptionnels !

    Ici, point de tristesse , point de frayeur, point de regrets stériles, point de larmes vraies ou fausses, point de visages compassés, point d’émotions fugaces ni de sentiments labiles !                                                          Point non plus de repliement sur soi dans la douleur et la souffrance, pas plus que de jouissance savourée dans le cercle étriqué de l’intimité de son moi égoïste !

    Ici, tout se conjugue au pluriel dans une communion d’allégresse qui se nourrit de la joie de l’autre, pour aller en s’amplifiant dans un mouvement ascendant qui part de la terre pour monter jusqu’aux cieux !

    Mais, à quoi ou à qui devons-nous un tel enthousiasme ?

    D’où vient cette force d’attraction qui provoque ainsi une telle mobilisation ?

    En quel lieu mystérieux, à quelle source aussi vivifiante, le psalmiste est-il allé puisé son inspiration pour oser proclamer une convocation aussi universelle ?

    Invoque-t-il la grandeur, l’intelligence ou la puissance d’un homme porté au rang de demi dieu à l’image des vainqueurs romains promus à l’apothéose ?

    Ou mieux encore, fait-il référence au démiurge de Platon qui, dans sa Timée, est présenté comme une intelligence pure ordonnatrice du cosmos ?  Nullement !

    Invoque-t-il les éléments naturels comme autant d’entités supraterrestres ou de divinités immanentes susceptibles de justifier un tel engouement ?  

    Nullement ! Car, en effet, le regard du psalmiste est attiré par un personnage infiniment plus haut placé dont la stature et le pouvoir échappent à toute conception humaine . Il s’agit, rien moins que du grand Roi qui règne au-dessus de tous les dieux !

    Mieux encore ! Il porte le nom glorieux d’Eternel, le grand Dieu qui habite dans les cieux .

    Mieux encore ! Il nous est présenté comme le Dieu créateur.

    Mieux encore ! Il est appelé le rocher de notre salut.

    Dès lors, nous comprenons mieux la richesses des résonances dont vibrent ces textes qui ont traversé les siècles pour nous atteindre , aujourd’hui .

    Plus que cela encore, elles savent faire vibrer les cordes de nos cœurs, naturellement sensibles à la dimension de l’éternité.

    Et, c’est bien parce que l’Eternel-Dieu a mis en chacun la notion de l’éternité que l’image du «  rocher de notre salut » appelé aussi « le rocher des siècles » prend encore plus de relief.

    Or, voici que ce « rocher du salut » que le psalmiste évoque avec tant de flamme, rappelant implicitement les actions salvatrices de l’Eternel en faveur d’Israël, son peuple, voici qu’il se présente devant nous sous les traits d’un personnage hors du commun, ceux-là mêmes de Jésus-Christ , le Fils de Dieu, devenu fils de l’homme pour le salut des hommes.

    C’est ce Jésus qui nous a laissé ces paroles que nul autre ici-bas n’a osé prononcer :

    « si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eaux vives couleront de son sein. » ( Evangile de Jean ch 7v38 cf  Esaïe ch 12v3 et ch 55v1 )

    L’apôtre Paul, s’adressant aux chrétiens de Corinthe ( 1 Cor ch10v1à4) affirme la préexistence de Jésus-Christ en le présentant de manière métaphorique comme le « rocher spirituel » qui suivait son peuple dans le désert pour le désaltérer :

    «  nos pères ont bu dans le désert le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait et ce rocher, était Christ . »

    Que dire de plus, sinon que, forts de ce que nous connaissons de la grâce de Dieu, manifestée en Jésus-Christ, mort pour le rachat de nos fautes et ressuscité pour notre justification , toutes choses que le psalmiste ne faisait qu’entrevoir, nous ne pouvons que nous laisser porter par le même souffle d’en-haut dans une louange jaillie de nos cœurs débordants d’une reconnaissance éternelle.

     Alors, mes amis, venez, chantons avec allégresse à l’Eternel !

    Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut ! 

    Racontons parmi les nations sa gloire,

    Parmi les peuples ses merveilles !

                                                                                                      

          Jean-Marc Ausset, le 15/11/2009

     

     

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  •    LES DANGERS DE LA PARESSE SPIRITUELLE

    Faites-tous vos efforts ! 

    Proverbes 19 v15 et 16 nous avertit en ces termes : 

    " la paresse fait tomber dans l'assoupissement et l'âme nonchalante éprouve la faim. celui qui garde ce qui est commandé garde son âme ; celui qui ne veille pas sur sa voie mourra ". 

    Romains 12 v 11 : 

    " ayez du zèle et non de la paresse ! " 

    2 Pierre 1 v 5 à 11 : 

    " Faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont en abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais, celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas de loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. 

    C'est pourquoi, frères, appliquez-vous d'autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais. C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. " 

    Les textes cités pointent du doigt une double réalité que chaque chrétien qui revendique son appartenance à la famille des enfants de Dieu doit prendre au sérieux . 

    La première de ces réalités concerne la propension naturelle à la paresse spirituelle. Se sachant sauvé par grâce, le chrétien peut aisément tomber dans le piège de la nonchalance et de l'assoupissement, en se reposant sur un oreiller de paresse. Il est satisfait de son état, se contentant d'une pratique religieuse qui n'a de religieux que l'apparence que lui confère sa présence au culte dominical. Le reste du temps, il se moule et se conforme aux us et coutumes de la société dans laquelle il vit. Rien ne le distingue de ses semblables dont il a conservé les pratiques. 

    Il a oublié que le témoignage chrétien est fondé sur un engagement de toute une vie selon des normes dictées par Dieu lui-même. " Ne vous conformez pas au siècle présent ! " Il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés ." 

    La seconde réalité que le chrétien ne doit pas oublier, c'est que la vie chrétienne est un combat spirituel qui nécessite de sa part d'engager toutes ses forces pour vivre en vainqueur du mal et du péché. 

    " Faites tous vos efforts ! " 

    Cette injonction de l'apôtre Paul s'oppose radicalement à l'idée de paresse mentionnée par l'auteur des Proverbes . 

    Son caractère impératif souligne l'idée sous-jacente que, par nature, le chrétien n'est pas porté à une telle attitude . 

    Il s'agit là du terrain favori sur lequel l'Adversaire tentera d' entraîner l'enfant de Dieu pour le faire chuter. Le sachant convaincu d'être sauvé, c'est sur le terrain de sa volonté qu'il exercera son influence pour le distraire des objectifs de témoignage qui lui sont assignés par son Maître. 

    Si le sel perd sa saveur, il ne sert plus à rien ! 

    Si la lumière est mise sous le boisseau, elle n'éclaire plus! 

    Il suffit pour atteindre cet objectif délétère, de saper la volonté du chrétien en le berçant dans l'illusion de l'autosatisfaction d'une vie chrétienne a minima. 

    Une telle attitude est définie par l'apôtre Paul comme de la cécité spirituelle : " il est aveugle ! " 

    Il s'agit bien là d'un des pires handicaps qui ne peut que conduire à l'égarement spirituel. 

    Faites donc tous vos efforts pour joindre à la foi, la vertu,la science, la tempérance,la patience,la piété, l'amour fraternel et la charité ! 

     

    Puisse le Seigneur nous accorder la grâce de puiser en Lui les ressources pour nous permettre de réaliser dans nos vies , sans jamais fléchir,ce magnifique programme qui fera de chacun de nous des témoins véritables. 

    A Lui seul honneur et gloire ! 

     

    Jean-Marc Ausset, le 05/05/2001

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  •                 METTRE SA CONFIANCE EN DIEU :

    " L'ange de l'Eternel campe autour de ceux qui le craignent et Il les arrache au danger ". Psaume 34 v 8. 

    C'est le même esprit divin qui inspira au psalmiste ces paroles reprises sous une autre forme par le Fils même de Dieu lorsqu'Il dit : " je suis avec vous, tous les jours, jusqu'à la fin du monde ." 

    Cette promesse de notre divin Maître fait écho à celle du psalmiste et vient l'enrichir et la renforcer. 

    A n'en pas douter, l'ange de l'Eternel est bien la figure du Christ éternel qui , bien avant son incarnation, oeuvrait déjà parmi les hommes, et  de façon particulière en faveur des adorateurs du vrai Dieu. 

    Tout au long de l'histoire du peuple d'Israël, nous pouvons discerner sa présence active , efficace et réconfortante . 

    Combien nombreux sont les témoignages de ses serviteurs qui attestent son soutien et ses délivrances dans les circonstances les plus dramatiques ! 

    Hommes de foi , ils ont nourri par leur exemplarité la foi de leurs descendants dont nous sommes . 

    Qu'ils fussent rois, prophètes, bergers, juges ou simples serviteurs , ces hommes et ces femmes nous ont légué un héritage dont la valeur n'a fait qu'augmenter avec le temps car enrichi en permanence par une double certitude , celle de la miséricorde de Dieu ( sa hésèd ) et celle de sa fidélité (sa émet ). 

    Dès lors, il nous appartient à notre tour, d'enraciner notre foi dans ce terrain riche de promesses de vie , d'en expérimenter la prodigalité et d'en découvrir tous les bienfaits. 

    Notre Dieu est le même hier, aujourd'hui et éternellement ! 

    Ses promesses sont oui et amen ! 

    Il est avec nous tous les jours jusque dans l'éternité .

    Béni soit-Il ! 

     

    Jean-Marc AUSSET, le 17/01/2011

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  •                           VALEURS TOUJOURS ACTUELLES

    Proverbes ch 15 v 16 à 17: 

    " Mieux vaut peu, avec la crainte de l'Eternel, qu'un grand trésor avec le trouble. 

    Mieux vaut de l'herbe pour nourriture là où règne l'amour, qu'un boeuf engraissé, si la haine est là! "
     

    Proverbes ch 17 v 1 : 

    " Mieux vaut un morceau de pain sec, avec la paix, qu'une maison pleine de viande, avec des querelles ! " 

     

    Ces deux textes , sous forme de maximes, écrits plusieurs siècles avant Jésus-Christ, illustrent la recommandation de ce dernier lorsqu'il dit à ses disciples : " cherchez d'abord le royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous seront données par-dessus ." Jésus venait d'évoquer la crainte de ses auditeurs de ne pouvoir satisfaire aux besoins de la vie quotidienne : le manger, le boire et le vêtement . 

    L'auteur des Proverbes cités anticipait sur les paroles du Maître en invitant ses lecteurs à rechercher la crainte de l'Eternel , à pratiquer l'amour et à être des messagers de paix. Ce disant , il indiquait la voie à suivre qui sera reprise par le fils de Dieu lui-même . 

    De fait, chercher le royaume de Dieu et sa justice n'est rien d'autre que craindre l'Eternel, rayonner de son amour et être porteur de sa paix ! 

    Dès lors, le nécessaire vital ne sera plus un sujet de souci ou d'inquiétude car le Seigneur a promis d'y pourvoir.

    Il est à noter l'utilisation que fait l'auteur du paradoxe pour appuyer ses affirmations : 

    - mieux vaut peu, opposé à un grand trésor. 

    - mieux vaut de l'herbe, opposé à un boeuf engraissé. 

    - mieux vaut un morceau de pain sec, opposé à une maison pleine de viande . 

    Ces assertions sembleraient aller à contre-courant de la logique humaine si elles n'étaient assorties de trois ingrédients qui changent radicalement la situation: 

    - la crainte ou le respect de Dieu, opposés au trouble. 

    - l'amour, opposé à la haine. 

    - la paix, opposée aux querelles. 

    Les trois ingrédients cités en premier,donnent alors un goût nouveau, un arôme particulier au peu qui est dans l'assiette, à l'herbe et au pain sec, car imprégnés de la présence divine, de l'amour et de la paix , autant d'épices rares qui n'ont pas de prix et qui sont éternelles. 

    A l'inverse, le grand trésor, le boeuf engraissé comme la maison pleine de viandes perdent leur saveur et se corrompent au contact du trouble, de la haine et des querelles. 

    Ces paroles sont plus que jamais d'actualité  dans un monde consumériste où les injustices se multiplient à cause de la dureté du coeur de l'homme. 

    Aussi est-il bon de nous les rappeller sachant que Celui qui les a inspirées à promis de prendre soin de tous ceux qui cherchent en Lui leur refuge. 

    Alors, n'hésitons pas, osons faire confiance à Celui qui a dit: je suis le chemin, la vérité et la vie . 

    Jean-Marc Ausset mars 2011

     

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  •                              MARCHER PAR LA FOI ! 

     

    Les textes évoqués au chapitre 11 de l'épître aux Hébreux sont scandés 14 fois par la formule : " c'est par la foi que ...". 

    Après chacune de ces formulations s'ensuit une vision de la volonté de Dieu suivie d'un acte d'obéissance. 

    A n'en pas douter , les acteurs de cette magnifique et émouvante fresque ont éprouvé au fond de leur coeur la présence réconfortante de leur Seigneur ainsi que la joie de se savoir approuvés . 

    Leur coeur a été réchauffé , leur espérance ravivée par la découverte du plan de Dieu pour leur vie .

    La foi possède , en effet, cette vertu d'éclairer le chemin de ceux qui sont conduits par elle. S'appuyant sur les réalisations passées de l'Eternel, elle se saisit de ses promesses pour affronter l'inconnu avec confiance sachant que cet inconnu est connu de Dieu. 

    Fort de sa divine parole qui est une lampe sur son sentier, le croyant marche pas à pas sans crainte du lendemain. 

    Par la foi, il est à même de discerner , même à travers le brouillard, ce qui est invisible à ses yeux. 

    C'est ainsi qu'Abraham partit sans savoir où il allait . 

    C'est ainsi aussi que Moïse se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. 

    C'est cette même foi dans le même Dieu qui anime aujourd'hui encore les croyants que nous sommes, appelés chrétiens car disciples du Christ le Fils de Dieu. 

    C'est par la foi que nous voyons et saluons de loin le grand jour de la résurrection . C'est par la foi que nous voyons et saluons à l'avance le retour en gloire de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ qui descendra des cieux sur les nuées pour inaugurer ce jour éternel . 

    C'est par la foi que nous vivons sa présence rassurante à nos côtés dans notre vie quotidienne . 

    C'est par la foi que nous Lui remettons notre présent et notre lendemain car il a promis d'être avec nous par son Esprit jusqu'à la fin du monde. 

    Dès lors, chers amis et chers lecteurs, laissons nos coeurs battre au rythme de son coeur , réchauffés par la chaleur de son amour et dynamisés par l'espérance glorieuse qui nous est offerte. 

    Votre frère et ami, Jean-Marc Ausset  



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  •                                              LA SAINTETE: fruit  de la grâce divine

    Colossiens ch 1 v 21 à 23 : 

    "Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant Lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j'ai été fait ministre. " 

    Ce texte récapitule magistralement l'intention de Dieu et ses desseins de salut au bénéfice des pécheurs que nous sommes , desseins manifestés et réalisés par le sacrifice expiatoire de son Fils Jésus-Christ, expression visible de sa sainteté. 

    Mieux encore, Il inscrit notre avenir dans une perspective de sainteté qui devient le signe de notre appartenance à son Royaume de lumière. 

    Une telle perspective aurait de quoi nous sembler hors de portée s'Il n'avait pourvu dans sa grâce à sa réalisation. 

    C'est ainsi que par elle , nous avons eu accès au salut par le don de la foi , et c'est encore par cette même grâce que notre foi est entretenue et activée. 

    C'est ainsi que, par la foi, nos regards se nourrissent de l'espérance que nous offre l'Evangile qui fait rayonner à nos yeux les beautés de la cité céleste et qui nous incite à rechercher cette sainteté dont elle est parée. 

    Etant donc, ici-bas, les ambassadeurs de ce royaume de sainteté, d'harmonie, de pureté et de lumière, il nous appartient de nourrir notre foi et de rafraîchir notre espérance pour nous débarrasser de toutes pensées et de toute mauvaises oeuvres qui viendraient ternir l'image de Christ et porter atteinte à la gloire du Dieu trois fois saint , auquel nous devons, honneur, louange et gloire au siècle des siècles . 

    Que le Seigneur , par son Esprit saint, nous aide à accomplir ses desseins d'amour et de sainteté.

    Jean-Marc Ausset le 21 mars 2011

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  •                                                 SOURCE DE VIE:

    « Tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas » : Esaïe : ch 18 v 11 

    « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle » : Jean ch 4 v 14 

    Il faut avoir souffert de la sécheresse et de la soif pour pouvoir prendre la mesure du caractère vital de l’eau . Ici, le qualificatif « vital » prend tout son sens dès lors qu’elle est le constituant principal de tout organisme vivant ( 90% chez les végétaux et 65% chez les hommes). 

    En dessous d’un certain seuil , les mécanismes biologiques sont perturbés et si cet état perdure, la mort est inéluctable. 

    La soif est le premier signal d’alerte d’une baisse de volume d’eau et, en conséquence, de celui du sang. Par la suite, le foie n’assure plus sa fonction de distribution d’éléments énergétiques, puis les reins leur fonction épurative et enfin, le cerveau déjà ralenti par manque d’oxygène finit par ne plus assurer son rôle de chef d’orchestre . 

    Soif, fatigue, crampes musculaires, hallucinations constituent le cortège de signes qui préludent à la mort ! Il suffirait, cependant, d’enrayer ce processus mortifère en redonnant à l’organisme les éléments vitaux qui lui font défaut , l’eau et le sucre ! 

    Une telle description qui dépeint le malheureux égaré dans le désert ne saurait nous laisser indifférents en raison du caractère tragique de sa situation. 

    Or, il est un domaine qui devrait susciter en chaque être humain un intérêt tout aussi marqué, c’est celui de l’état de santé de son âme. 

    Jésus-Christ, le Fils de Dieu, fait état du besoin vital de l’âme humaine en ces termes, dans l’Evangile de Jean ch 7 v 37 : 

    « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive ! Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui. » 

    Manifestement, Jésus-Christ connaissait les besoins de l’âme humaine et savait reconnaître les signes de la déshydratation spirituelle qui conduit à la mort spirituelle. 

    C’est pourquoi, Il mentionne ce premier indice que traduit la soif . 

    Or, voici qu’Il apporte un remède aux conséquences morbides et inéluctables d’un tel processus : qu’il vienne à moi et qu’il boive ! Autrement dit, qu’il mette en moi sa confiance et il sera sauvé ! 

    Tes reins ne fonctionnent plus et sont infectés par les déchets du mal et du péché , confie-toi en moi et je te purifierais ! 

    Ton foie n’est plus capable de te donner l’énergie pour affronter la vie avec dynamisme et optimisme, confie-toi en moi et je te donnerai les ressources nécessaires car je suis « le pain vivant descendu des cieux et tu n’auras plus jamais faim » ! 

    Ton cerveau ne produit plus que des images faussées sur ton présent et ton avenir , comme dans un brouillard épais, confie-toi en moi car « je suis la lumière du monde » ! 

    Ton avenir éternel te paraît obscur et incertain, confie-toi en moi car » je suis la résurrection et la vie » ! 

    Ta vie te semble sans but inutile et stérile , dépourvue de sens , confie-toi en moi car » des fleuves d’eau vive jailliront de ton sein » ! Mieux encore, » l’eau que je te donnerai deviendra en toi comme une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle ! ». 

    Voilà le miracle de l’Esprit qui, non seulement, transforme la vie de celui qui le reçoit avec foi mais, de surcroît, lui permet d’être une source de vie jaillissante irriguant tout alentour. 

    Or, cette eau vive de l’Esprit véhicule avec elle le nutriment essentiel à toute vie véritable, à savoir l’amour éternel de Dieu ! 

    Alors, mon ami(e), si tu as faim et soif de vérité et d’amour, n’hésite plus, laisse ton cœur s’ouvrir à l’appel que t’adresse Jésus-Christ, le Fils de Dieu, et reçois dès aujourd’hui de Lui, l’eau de l’Esprit qui désaltère et vivifie ! 

    Jean-Marc Ausset le 29 juin 2011 

     

     

     

     

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  •                     COMMENT S’APPROCHER DE DIEU:

    « Sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe et qu’il rétribue ceux qui le cherchent. » Hébreux 11 v 6 

    En effet, Dieu qui sonde les reins et les coeurs, connaît parfaitement nos motivations lorsque nous nous approchons de Lui. 

    Il discerne la sincérité aussi bien que la duplicité car rien n'est caché à ses yeux. Il connaît nos pensées avant même que nos lèvres les aient exprimées. 

    Dieu n'est pas un dieu naïf qu'un coeur tortueux pourrait essayer de tromper ou de manipuler. 

    Il n'est en rien semblable aux dieux et aux idoles que les hommes se construisent. 

    Il est le Dieu tout-puissant , omniscient et omniprésent. 

    Et s'Il est un Dieu d'amour, Il est aussi un Dieu de justice ! 

    C'est pourquoi, nous devons nous approcher de Lui avec un immense respect et avec la plus grande humilité, ce que la Parole de Dieu nomme " la crainte de l'Eternel". 

    Puisse-t-Il placer et développer dans nos coeurs ces deux sentiments enrichis de notre amour pour Lui, en raison de celui qu'Il nous a exprimé au plus haut point, par le don salutaire de son Fils bien - aimé, Jésus-Christ , notre Sauveur et Seigneur. 

    Jean-Marc Ausset le 21 septembre 2011













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