• Souffrance et joie

    Jacques 5 v 13

    Jean-Marc Ausset. avril 2013

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  • Le système oléopneumatique

    Jean 14 v 17, 26

    Jean-Marc Ausset

    le 14 avril 2013

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  • La Pâque chrétienne : printemps de l’humanité

     

    Introduction : 

    Etant né un 21 mars, l’année 2013 fut pour moi l’occasion d’un profond bouleversement !

    Cela faisait 67 ans que je fêtais en même temps que l’anniversaire de ma naissance celui de l’arrivée du printemps que signait depuis des temps immémoriaux l’apparition des primevères ( du lat : primum ver : début du printemps ). 

    J’appris, décontenancé, que cette année, le printemps ( lat : primus tempus ) prenait place le 20 mars ! Tous mes repères forgés au cours des ans s’en trouvèrent chamboulés !

    De surcroît, j’appris aussi que pour revenir au 21 mars, il me fallait attendre jusqu’en 2102. Un rapide calcul me renseigna sur mon âge à cette date :156 ans !

    Peut-être, me dis-je, qu’en respectant un régime crétois et avec une bonne dose d’optimisme, arriverai-je à cette échéance.

    Mais quel esprit facétieux a eu une telle idée ?

    Derrière cette légitime question, les scientifiques nous apprennent qu'il ne faut y voir aucune  malignité mais tout simplement un gentil caprice de notre belle terre qui voit son axe de rotation s’incliner progressivement et imperceptiblement.

    C’est ainsi que le jour du printemps qui se situe au moment de l’équinoxe, à savoir lorsque la durée du jour est égale à celle de la nuit, doit être réajusté. Le passage du printemps au 19 mars se fera donc en 2044  au moment où le soleil sera à la verticale de l’Equateur. 

    Le printemps, fête du renouveau de la nature célébrée de tous temps, en tous lieux : 

    Le printemps a été partout l’occasion pour les hommes de marquer son arrivée sous le signe de la fertilité. C’est ainsi que les Perses et les Egyptiens s’offraient des œufs et que les druides gaulois les peignaient de multiples couleurs. 

    Le lapin, et plus vraisemblablement le lièvre, symbolisait cette renaissance chez les Scandinaves ainsi que chez les peuples anglo-saxons et germaniques, si l’on se réfère à leurs mythologies.

    On retrouve aujourd’hui ces résurgences païennes durant les fêtes de Pâques avec les lapins et les œufs en chocolat.                  

     Les œufs selon la tradition catholique étaient mangés lors du carême à la place de la viande. Il semble que cet usage remonte au XV° siècle en Alsace.

    Le lapin est l’emblème d’une déesse qui, selon les peuples, portait le nom de Eostre, Erastre ou encore Ostara. Elle était fêtée au printemps.  

    C’est pourquoi, chez les Anglais, on utilise le mot de « easter » plutôt que Pâque qui renvoie à la culture juive.

    On retrouve des traces de cette déesse de l’Est – là où se lève le soleil – dans plusieurs cultures païennes : Eos chez les grecs, Aurore chez les Romains. 

    De l’usage des cloches pour célébrer les fêtes de Pâques : 

    Si je vous cite les prénoms suivants :

    Emmanuel, Jean-Marie, Gabriel, Anne-Geneviève, Etienne, Denis, Marcel, Benoît-Joseph, ou Maurice, vous serez probablement étonnés d’apprendre qu’il s’agit des noms donnés aux cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Si je les évoque ici, c’est pour signaler qu’après 850 ans de service, elles ont été remplacées cette année  et qu’elles vont sonner à l’occasion de Pâques pour fêter la résurrection du Christ. 

    Certes, elles ne sonnent pas qu’à cette occasion car elles se font entendre lors du départ d’un vieillard ou de l’arrivée d’un bébé, ou bien elles sonnent le tocsin de la guerre ou le bonheur d’un armistice, ou pour accompagner l’union de jeunes mariés.

    Plus simplement, elles égrènent le temps vingt quatre fois par jour, quatre fois par heure, jouant la petite musique du quotidien ou la grosse symphonie de l’Histoire.

    Bref, c’est à Pâques qu’elles carillonnent à la volée leur plus belle mélodie pour annoncer le printemps de l’humanité. 

    Les origines de la Pâque : la sortie d’Egypte : 

    Le mot Pâque traduit le mot hébreux Pessa’h qui signifie « passer au-dessus, épargner »

    La Pâque juive célèbre un événement central dans l'histoire et la foi d'Israël : l'Exode, c'est-à-dire, la sortie d'Egypte où les Hébreux étaient esclaves de Pharaon. Libérés du joug égyptien, ils sont désormais en marche vers la terre promise.

     Fête centrale du rituel juif, la Pâque commémore le passage de la captivité à la liberté et la délivrance donnée par Dieu. 

    La Pâque est donc commémorée pour rappeler la libération du mal et de la mort,

    Le repas pascal se prend en famille, au début du printemps, quand la nature "ressuscite" après le sommeil hivernal. Au cours de ce repas, on immole l'agneau dont le sang marque les portes des maisons des Israélites pour les protéger de la mort. La pâque juive unit un rituel pastoral (l'agneau) et un rituel agricole (le pain). 

    La fête de Pessa'h actuelle regroupe deux célébrations bibliques.

    La première est le pessa'h proprement dit, l’offrande d’un agneau âgé d’un an et sans défauts réalisée selon certaines règles par les chefs de famille au soir du quatorzième jour du mois de nissan ( premier mois, mois de la germination). Prescrite pour la première fois avant la dixième plaie d’Égypte, elle a pour but d’en prémunir ceux qui l’auront observée : tandis qu’ils mangeront l’offrande rôtie avec des pains azymes et des herbes amères, le sang de l’agneau mis sur les linteaux de leur demeure servira de signe car « je reconnaîtrai ce sang et je passerai au-dessus de vous, le fléau n'aura pas prise sur vous ». ( Exode ch 12 v 13 )

    La seconde est la fête des azymes. Prescrite conjointement pour commémorer la sortie d’Égypte, elle dure une semaine pendant laquelle on ne peut consommer que des azymes, où le levain doit être éliminé du foyer sous peine de retranchement du sein du peuple et dont les premier et septième jours sont des convocations saintes. 

    Associées à la hâte avec laquelle les Israélites sortent de l’Égypte, la pâque et la fête des azymes sont cependant présentées comme distinctes, tant dans le temps et le rite que dans la signification : la première, réalisée au soir du quatorzième jour du premier mois, célèbre la délivrance d’Égypte tandis que la seconde, observée pendant sept jours à compter du quinzième jour, est liée à la germination de l’orge et au cycle agraire annuel ; s'y rattachent l’offrande de la gerbe prélevée sur les prémices de la nouvelle récolte et le décompte de sept semaines entières à dater de cette offrande, au terme desquelles on célèbre une nouvelle convocation sainte, la fête de la Moisson (ou des Prémices). ( Lévitique ch 23 v 11 ) 

    La Pâque chrétienne : la libération de l’esclavage du péché et de la mort : 

    La Pâque juive est une préfiguration de la Pâque chrétienne qui en est la réalisation parfaite. L’esclavage du peuple en Egypte préfigure celui du péché auquel sont soumis tous les hommes. Jésus Christ, le Fils de Dieu, est présenté par le prophète Jean-Baptiste comme « l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ». ( Jean ch 1 v 20 et 36). Le prophète Esaïe, écrivait 750 ans avant Jésus-Christ : « semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment ; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu’il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ? » ( Esaïe ch 53 v 7-9 ). L’apôtre Pierre dans sa 1° épître ch 1 v 18-19 nous parle de l’œuvre expiatoire de Christ en ces termes :« si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’œuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans tache, prédestiné dès avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous, qui par lui croyez en Dieu, lequel l’a ressuscité des morts et lui a donné la gloire, en sorte que votre foi et votre espérance reposent sur Dieu ».

    Ainsi, le sacrifice volontaire de Christ qui versa son sang pour purifier du péché est l’acte suprême par lequel tout homme peut être pardonné selon ce qui est écrit dans Hébreux ch 9 v 23 : « sans effusion de sang il n’y a pas de pardon. » Or, le pardon divin signe la libération de celui qui croit en l’œuvre expiatoire du Fils de Dieu qui a dit : « Celui qui croit en moi a la vie éternelle. » ( Jean ch 6 v 27 ).

    Une telle parole n’aurait aucun sens si la résurrection du Christ n’avait eu lieu, si la mort n’avait été vaincue, nous offrant ainsi la garantie que sa promesse était crédible. La résurrection de Jésus-Christ est un fait attesté par plus de 500 témoins et par les proches du Seigneur lui-même, nommément cités. ( 1 Corinthiens ch 15 v 3-7 ) Cette nouvelle extraordinaire était si avérée qu’elle a engendré une multitude de témoins qui n’ont pas craint de mourir par fidélité à leur Maître, le Christ ressuscité ! Des écrivains anciens comme Flavius Josèphe ( an 95) dans ses Antiquités Judaïques, comme Tacite dans ses Annales ( an 115), comme Suétone dans sa « Vie de Claude » ou Pline le Jeune «(an 110) dans sa lettre à Trajan , firent mention de Christ, de sa résurrection et de ceux qui formaient la secte des « christiens ».

    La Pâque chrétienne commémore donc un double évènement, celui du sacrifice du Christ qui ôte le péché du monde et celui de sa résurrection qui anticipe sur celle promise à ceux qui croiraient en Lui !

    N’a-t-il pas dit : «  Je suis la résurrection et la vie, Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11 v 24)

    Que nous sommes loin des fêtes païennes évoquées plus haut, des lapins et des œufs en chocolat !

    La résurrection du Christ signe la libération du joug du péché et de son triste cortège d’iniquités menant à la mort physique et spirituelle ; elle signe aussi l’arrivée du printemps de l’humanité avec ses promesses de vie éternelle.

    Puissiez-vous, cher lecteur, vous laisser porter par cet appel à la vie, et mettre votre confiance en Celui qui a donné la sienne pour votre salut éternel !

    Que les cloches célestes carillonnent à tous les échos du ciel et de la terre votre retour vers votre Créateur et vers votre Sauveur !

    Tel est mon vœu, telle est ma prière !

     

                                                                                                          Jean-Marc Ausset , mars 2013

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