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                   Jésus-Christ, le Roi de l'univers

                            le Chef de l'Eglise

                                   l'Ami

              

     

     

     

    Evoquer la figure de Jésus-Christ, c'est découvrir un personnage hors du commun  qui possède à la fois les attributs divins et les attributs humains.

    En effet, son destin extraordinaire le situe hors de notre temps et dans notre temps et hors de notre espace et dans notre espace.

    Hors de notre temps et de notre espace, il règne dans les cieux sur l'univers qu'il a créé. Il règne sur tout ce qui vit, sur la nature comme sur les humains.

    Dans notre temps et dans notre espace, par son incarnation qui le vit prendre forme humaine, il règna sur les puissances du mal qui l'assaillaient dans sa chair et dans son âme, sans céder un instant à la moindre tentation ; et, lorsque cloué sur la croix de l'infamie et de la souffrance la plus absolue, il est l'objet de la haine des hommes, Jésus-Christ ne perd rien de sa royale noblesse.

    Au comble de son abaissement et de son humiliation, voici qu'il implore le pardon de son Père céleste sur ceux-là mêmes pour lesquels il meurt !

    Dans notre temps et dans notre espace, hors de temps et de notre espace !

    Entre ces deux mondes séparés par des années-lumière, un chemin va être frayé, une voie royale va être ouverte à tous et inaugurée par le Fils de Dieu lui-même, Jésus-Christ, auquel Pilate avait attribué le titre de « Roi des Juifs ».

    De fait, ce roi méprisé, couronné d'épines, va ressurgir de la mort trois jours après, et se lever plus vivant que jamais, plus royal que jamais sous les traits lumineux du ressuscité avant d'être élevé dans les cieux et de siéger éternellement à la droite de Dieu, le Père !

    Dans notre temps et dans notre espace, c'est dans le cœur des hommes qu'il veut désormais établir son règne, non pas un règne physique imposé par la force, mais un règne spirituel de paix et d'amour, gracieusement offert, librement accepté.

    Car c'est ici et maintenant, qu'est donné à chaque homme qui se reconnaît pécheur, la formidable faculté de devenir enfant de Dieu, racheté de Jésus-Christ, appelé à inscrire sa vie dans ce processus révolutionnaire de la renaissance et de la résurrection pour une vie éternelle.

    Car, c'est Jésus-Christ, le grand roi de l'univers qui, dans son immense amour, nous appelle encore aujourd'hui à bénéficier de son inestimable hospitalité !

    Ses mains percées, évoquant ses souffrances endurées pour notre salut, se tendent vers nous pour nous dire ces paroles d'accueil :

    « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi! » (Apoc 3 v 20)

    Le cercle infernal du péché et du mal dont le prix à payer porte le nom lugubre de  « mort éternelle » est désormais brisé pour tous ceux qui reconnaissent en Jésus-Christ, le Fils de Dieu descendu des cieux, pour satisfaire la justice divine en mourant sur la croix de Golgotha à leur place.

    Désormais, ils se savent pardonnés, rachetés et ont reçu dans leur cœur l'assurance de leur salut par le témoignage même de Christ qui a versé en eux son Esprit de vie.

    Ensemble, ces rachetés constituent un nouveau corps qui porte le nom « d'Eglise » sur laquelle règne à jamais son chef, Jésus-Christ, lui-même.

    Le terme de chrétien, utilisé pour la première fois à Antioche pour désigner les disciples du Christ, établit un lien direct de filiation avec Dieu.

    Cette filiation est acquise par la foi et nous est rappelée à plusieurs reprises dans les Ecritures.

    1 Jean ch 5 v 1 :

    « Quiconque croit que Jésus est le Christ est né de Dieu et quiconque aime Celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de Lui. »

    Jésus-Christ, lui-même, fait état de cet engendrement spirituel lorsqu'il dit à Nicodème dans Jean ch 3 v 7 :

    « Si un homme ne naît d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l'Esprit est esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit : il faut que vous naissiez de nouveau ! »

    C'est cette génération d'hommes et de femmes, nés de nouveau par l'action de l'Esprit Saint, nés de Dieu par la foi qu'ils ont mise en Jésus-Christ, rachetés au prix inestimable du sacrifice de sa vie, qui constituent une nouvelle communauté de vie, un nouveau corps social dont Christ est la tête, à savoir la source, l'origine en même temps que le chef.

    L'apôtre Paul s'est fait le propagateur ardent et passionné de cette réalité terrestre et céleste dont il a eu la révélation au travers d'une expérience spirituelle qui marqua toute sa vie et tout son enseignement .

    C'est ainsi que nous lui devons de nombreux textes sur la relation entre l'église, corps de Christ et son chef, Christ lui-même.

    Rom ch 12 v 5 :

    « Nous, qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps et nous sommes membres les uns des autres. »

    1 Cor ch 12 v 20 :

    « Maintenant donc, il y a plusieurs membres et un seul corps. »v 27 :«  Vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. »

    Eph ch 1 v 23 :

    « Le Dieu de nore Seigneur Jésus-Christ, l'a donné pour chef suprême à l'Eglise qui est son corps, la plénitude de Celui qui remplit tout en tous. »

    Eph ch 4 v 4 :

    « Il y a un seul corps et un seul Esprit. »

    Je vous livre enfin ce dernier texte qui est un condensé de tout ce qui justifie la place prééminente de Jésus-Christ et qui fonde la relation d'amour et de service de son corps qui est l'Eglise.

    Col ch 1 v 12-20 :

    « Rendons grâce au Père, qui nous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Il est l'image du Dieu invisible, le premier par la naissance de toute la création . ( gr : prototokos)Car , en Lui, ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent en Lui. Il est la tête du corps de l'Eglise ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts afin d'être en tout le premier. Car, Dieu a voulu que toute la plénitude habitât en Lui ;Il a voulu, par Lui, réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de sa croix. »

    Voilà, cher lecteur, Celui qui est le chef de l'Eglise et des églises locales, le seul qui puisse légitimement en revendiquer la paternité en ces termes chargés d'affection :« vous êtes mon Eglise ! Vous êtes les brebis que le Père m'a confiées, nul ne les ravira de ma main ! » (Jean ch 10 v 28)

    Quel honneur d'être ainsi associés à Celui qui est le Maître de l'univers visible et invisible au point même d'être appelé son corps !

    Une telle association a de quoi nous bouleverser, nous remplir de confusion tant notre indignité est manifeste.

     

    Qui sommes-nous pour oser imaginer que nous puissions, en quelque manière que ce soit, user de quelque familiarité avec un être si élevé en perfection et en puissance ?

    Qui sommes-nous pour oser imaginer entretenir quelque commerce avec Lui et oser prétendre à quelque ministère ou quelque service aussi saint soit-il, sinon celui qui est réservé au plus humble des esclaves ?

    N'est-ce pas Jean-Baptiste que Jésus honora en ces termes :

     « Je vous le dis, en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste (Matt c 11 v 11), n'est-ce pas cet homme d'exception qui, parlant de Jésus, prononça les paroles suivantes ( Luc ch 3 v 16) ; « Il vient Celui qui est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers ! Lui, Il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu ! »

    Dès lors, si Jean le Baptiste, prophète de Dieu parmi les prophètes, confessa son indignité devant la grandeur et la puissance de Jésus-Christ, à combien plus forte raison, ne devons-nous pas, nous, pécheurs, ressentir avec plus d'acuité encore, notre propre insuffisance !

    Qui sommes-nous ?

    Question lancinante qui tarauderait à l'infini et jusque dans l'éternité celui qui aurait reçu cette double révélation : celle de la majesté divine de Christ et celle de son indignité de pécheur si, dans le même temps, la réponse ne lui avait été providentiellement apportée, à la fois par les Saintes Ecritures et par l'Esprit même de Dieu.

    Quelle est donc cette réponse libératrice inespérée ?

    Eph ch 2 v 1-7 :

    « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, mais, Dieu qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, nous a rendus à la vie avec Christ – c'est par grâce que vous êtes sauvés - ; Il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l'infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

    Nous avons été prédestinés dans son amour à être ses enfants d'adoption par Jésus-Christ.

    En lui, nous avons la rédemption par son sang et la rémission des péchés.

    En lui, nous sommes devenus héritiers, cohéritiers avec Christ.

    En lui, nous avons cru et nous avons été scellés du Saint-Esprit.

    Nous sommes confondus devant l'accumulation de tant de grâces dont les textes lus ne donnent qu'un aperçu cependant vertigineux.

    Enfants adoptifs de Dieu, alors que nous étions esclaves du péché !

    Ressuscités avec Christ, alors que nous étions morts dans nos péchés !

    Assis ensemble dans les lieux célestes, alors que nous étions les hôtes prédestinés des abîmes des ténèbres !

    Et que dire, cher lecteur, de cette parole du Christ , roi de l'univers, qui dans son humanité exprime son amour lorsqu'il s'adresse à nous dans ces termes :

    Jean ch 15 v 14 :

    « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père ! »

    En d'autres termes, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, en nous révélant les mystères du royaume de Dieu, en nous dévoilant certains aspects de la personne divine et de son caractère, en levant le voile sur son plan de salut, en jetant la lumière sur les glorieuses perspectives du grand dénouement et de la récapitulation de toute l'histoire humaine dont la résurrection sera le point d'orgue, Jésus-Christ, nous introduit dans l'intimité de sa vie et de son être, de ses motivations les plus profondes qui expriment au plus haut degré l'amour divin incarné !

    «  Vous êtes mes amis et je vous ai parlé à cœur ouvert comme seul un véritable ami  peut le faire !  Si donc, vous voulez être mes amis, faites ce que je vous demande : aimez le Seigneur, votre Dieu de tout votre cœur, de toute votre force, de toute votre âme et aimez votre prochain comme vous-mêmes ! »

    Ici encore, nous voilà tout à la fois confondus et émerveillés par une telle proposition !

    Notre indignité nous écrase et nous anéantit là où son amour nous grandit et nous relève !

    Etre appelés amis par Jésus-Christ, c'est ni plus ni moins être appelés amis par Dieu lui-même.

    Etre l'ami du Fils, c'est donc être l'ami du Père !

    Quel privilège, ami lecteur, quel honneur immérité qui nous ouvre la porte de relations exceptionnelles avec un Dieu exceptionnel !

    Nous n'aurons jamais assez de l'éternité pour dire notre reconnaissance à Celui qui accepta de s'incarner dans l'étroitesse de notre corporéité, pour nous révéler la divinité sous les traits du Fils de l'homme !

    Or, entrer dans l'intimité de Dieu, c'est aller de surprise en surprise, de ravissement en ravissement !

    «  Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis ! »

    Une telle annonce de la part de Jésus-Christ pourrait suffire à notre bonheur et rassasier nos jours jusque dans l'éternité en raison des immenses privilèges attachés à ce statut immérité et inespéré!

    Or, voici que la générosité sans limite de Dieu va dépasser ce que notre imagination aurait pu oser concevoir.

    Jusqu'alors, nous avons été les bénéficiaires passifs de l'oeuvre de salut accomplie par Dieu au travers du sacrifice expiatoire de son Fils ; voici qu'Il va plus loin encore dans notre réhabilitation, en nous considérant dignes de participer à son œuvre de salut.

    Quelle promotion ! Quel honneur que d'être associés à Dieu lui-même à une tâche aussi sainte !

    Voici ce que la Parole de Dieu nous enseigne sur ce sujet :

    Eph ch 2 v 10 :

    « Nous sommes l'ouvrage de Dieu, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. »

    Matt ch 5 v 16 :

    « Que votre lumière luise devant les hommes afin qu'ils voient vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux ! »

    Tite ch 2 v 14 :

    « Jésus-Christ s'est donné lui-même pour nous afin de se faire un peuple zélé pour les bonnes œuvres. »

    2 Tim ch 3 v 16 :

    « Toute Ecriture est inspirée de Dieu...afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. »

    Tim ch 2 v 15 :

    « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. »

    1 Pi ch 2 v 12 :

    « Ayez au milieu des païens une bonne conduite afin qu'ils remarquent vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient Dieu au jour où Il les visitera! »

    Ces textes soulignent l'importance que Dieu accorde aux œuvres qu'Il nous a assignées car elles contribuent à manifester sa gloire et à préparer les cœurs à le recevoir.

    Avant d'être enlevé au ciel, Jésus-Christ avait formulé de façon synthétique ce projet offert à ses disciples, en leur disant :

    Actes ch 1 v 8 :

    « Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie et jusqu'aux extrémités de la terre. »

    C'est donc, dans ce cadre général, que l'Eglise qui est son corps, va être conduite à voir se manifester en son sein sous l'action du Saint-Esprit, de façons multiples et variées, les grâces de service qui lui permettront de répondre à la vocation que Dieu lui a adressée.

    Laissons-nous instruire par les Saintes Ecritures pour découvrir comment, au travers  de l'Eglise et de son témoignage, s'exprime « la sagesse infiniment variée de Dieu »

    Eph ch 4 v 11 :

    « Il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'hommes faits, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

    A ces ministères particuliers, directement liés à l'édification de l'église, viennent s'ajouter ceux qui relèvent du sacerdoce universel auquel participe chaque membre pour sa part.

    1 Pi ch 3 v 10 :

    « Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu'il a reçu. »

    1 Cor ch 12 v 12 :

    « Comme le corps est un et possède plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il du Christ. Maintenant, Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme Il l'a voulu. Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. »

    Gal ch 5 v 13 :

    « Frères, rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. »

    Nous retiendrons des textes lus que chaque membre du corps de Christ a reçu de Dieu un don spirituel, un charisme, en clair, une grâce de service à exercer pour le bien de tous.

    L'apôtre Paul, souligne l'interdépendance des membres du corps, ce qui ne fait qu'ajouter à la formule souvent mentionnée : « les uns, les autres ».

    Ainsi en est-il du pied, de la main, de l'oreille ou de l'oeil que l'apôtre utilise pour illustrer son propos.

    Et, afin d'éviter toute hiérarchisation discriminatoire, il prend soin d'ajouter :

    « les membres du corps qui paraissent les plus faibles sont nécessaires ; et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. »

    L'apôtre manifeste ici une profonde connaissance de la nature humaine et de ses mécanismes qui, même lorsqu'ils sont lubrifiés par l'huile du Saint-Esprit, peuvent révéler parfois quelques points de grippage. Il sait que le Malin sait utiliser l'action corrosive du péché pour créer des points de rouille et freiner, voire bloquer la progression de l'église.

    Voilà pourquoi, après avoir évoquer les différents ministères et les dons qui leur sont attachés, Paul va fermer la porte à l'orgueil spirituel et au pharisaïsme en dévoilant la voie royale que doit emprunter chaque serviteur de Dieu, chaque ami de Christ.

    « Je vais encore vous montrer une voie par excellence », dit-il aux Corinthiens. (1 Co 13)

    Et cette voie royale porte un nom que nous connaissons bien mais que nous suivons parfois imparfaitement.

    Il s'agit du chemin de l'amour/agapé .

    Nous devons nous souvenir que cet agapé définit la personne divine selon des critères de justice, de pureté, de sainteté, de générosité et de perfection qui ne peuvent être évalués à l'aune des humains.

    De fait, cet amour/agapé a prouvé la dimension de sa véritable nature au travers de l'incarnation du Fils de Dieu, de sa mort expiatoire et du pardon qui en découle.

    C'est cet amour/agapé, essence même du divin, dont l'apôtre nous rappelle qu'il ne périt jamais.

    C'est cet amour/agapé que le Saint-Esprit a implanté dans le cœur des croyants qui anime leur être intérieur et leur transmet la vie éternelle.

    Lorsque tout aura disparu, nous vivrons avec Christ éternellement et alors nous verrons face à face !

    C'est enfin cet amour/agapé qui doit nous conduire spontanément à nous mettre au service de l'église où le Seigneur nous a placés.

    Ce service est multiforme, et il ne fait pas de doute que Dieu saura nous révéler sa nature au travers de la grâce de service qu'Il nous aura accordée.

    Conclusion :

    Sommes-nous conscients de l'immense privilège qui nous est offert d'être promus au rang « d'ouvriers avec Dieu ?

    Avons-nous conscience que servir le corps de Christ, c'est servir Jésus-Christ, le grand Roi de l'univers qui nous a mis sur sa liste d'amis ?

    Avons-nous saisi la portée éternelle du service le plus modeste accompli pour le Seigneur ?

    Notre service est-il exercé dans la joie partagée avec notre seul véritable ami, Jésus-Christ, qui nous a fait entrer dans l'intimité du Père ?

    Puissent ces quelques réflexions avoir ravivé la flamme de votre premier amour !

     

    Jean-Marc Ausset 2017

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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