• Paroles de consolation  à ceux qui sont dans le deuil:

    Jean 16 v 22 :

    « Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse, mais, je vous reverrai et votre cœur se réjouira et nul ne vous ravira votre joie. »

    Les paroles que nous venons de lire sont adressées par Jésus à ses disciples auxquels il vient d’annoncer son prochain départ vers le Père, celui qui l’a envoyé. Certes il a assorti cette nouvelle de l’envoi du consolateur, l’Esprit de vérité, mais cela n’empêche pas les disciples d’être dans la tristesse.

    Alors, Jésus leur précise qu’il les reverra et qu’ils seront remplis d’une joie que personne ne pourra leur ôter.

    En disant cela, Jésus fait référence à sa résurrection qui sera la source d’une paix et d’une joie inépuisable.

    Avant cet évènement hors du commun, il y aura les affres de la crucifixion accompagnées de la détresse et des craintes des disciples qui seront dissipées lorsqu’il apparaîtra à nouveau vivant, ressuscité.

    Puis il y aura l’ascension en comité restreint, marquée par la bénédiction du Seigneur avec l’annonce de son prochain retour.

     

    Si ce texte avait un sens pour les auditeurs de Jésus, il en a aussi un pour vous qui avez perdu un bien-aimé, même si votre contexte est différent.

     

    Ce qui nous rattache à ce texte, c’est d’une part la tristesse liée à la disparition d’un être cher et, d’autre part, la joie promise avec l’espoir d’un revoir.

    Le Seigneur ne nie pas la réalité de la tristesse. N’a-t-il pas pleuré devant le tombeau de son ami Lazare ? Mais, ce qu’il annonce, c’est le retour de la joie, et comme son regard porte loin, il parle d’une joie sans fin à l’abri de toute atteinte.

    Et, c’est ici que surgit avec force tout ce qui fonde l’espérance chrétienne, votre espérance pour vous qui êtes affligés, aujourd’hui !

    Et cette espérance est bien celle de la résurrection qui est le cœur de l’Evangile de vie !

    1 Thessaloniciens 4 v 13 :

    « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme ceux qui n’ont pas d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et ressuscité, croyons aussi

    que Dieu ramènera par Jésus et avec lui, ceux qui sont morts. » 

    Ce texte est à rapprocher des paroles de Jésus adressées à Marie dont le frère Lazare vient de mourir.

    Jean 11 v 25 :

    « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »

    Ce « crois-tu cela »  adressé à Marie a traversé le temps et l’espace pour nous atteindre ici et maintenant.

    Il est la clé qui ouvre la porte de l’espérance, de la paix, de la joie, en un mot de la vie éternelle, par l’action immédiate, surnaturelle mais bien réelle du consolateur, du paraclet, de son Esprit-Saint qui est capable d’opérer en chacun de vous ce miracle de transformation.

    J’aimerais, chers lecteurs, que cette réalité de l’espérance chrétienne soit votre partage et une source d’apaisement et de consolation.

    Concernant votre cher disparu, souvenons-nous qu’il est désormais dans la paix de son Maître. Jésus n’avait-il pas dit à son voisin crucifié qui l’avait reconnu comme exempt de tout mal : « je te le dis en vérité, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. »

    Telle est l’heureuse condition de celui qui vous a devancés !

    Peut-être connaissez-vous ces belles paroles d’un gospel qui dit :

    «  Rock my soul in the bosom of Abraham »: Berce mon âme dans le sein d’Abraham.

    Il y a dans ces paroles toute la tendresse d’une mère à l’égard de son enfant.

    Il y a dans ces paroles tout l’amour que notre Père céleste a pour chacun de ses enfants.

    L’image du paradis évoque celle d’un parc, d’un enclos protégé de toute intrusion extérieure où tout est calme, paix et douceur avec la présence affectueuse et rassurante de Dieu dont jouit aujourd’hui, votre cher parent ou ami.

    Vous concernant, vous, ici et maintenant, vous pouvez être encouragés par l’apôtre Paul, lorsqu’il écrit aux Philippiens ch 4 v 5 à 7 les paroles suivantes :

    « Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâce. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

    La paix qui surpasse toute intelligence, car elle procède de Dieu lui-même et qu’elle échappe aux normes humaines. Elle ne peut s’expliquer rationnellement.

    Elle pénètre l’âme angoissée, attristée, affligée. Elle est comme une rosée qui sans bruit se dépose sur les feuilles desséchées. Elle calme la douleur comme un baume et redonne la vie.

    Ainsi agit le Saint-Esprit consolateur dans le cœur de ceux qui tournent leurs regards vers Le Seigneur.

    C’est ainsi que l’apôtre Paul qui connut la persécution, la lapidation, la faim, le froid, la solitude et le deuil, a pu écrire ces belles paroles que je vous livre,

    dans 2 Corinthiens 1 v 3 :

    « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction. »

     

    Permettez-moi maintenant, chers lecteurs, de quitter votre présent riche de la consolation divine, pour porter plus haut et plus loin vos regards vers ce lieu où nous serons réunis éternellement avec ceux qui sont chers à nos cœurs et qui nous ont précédés.

    Ce regard eschatologique se trouve dans le livre de l’Apocalypse au chapitre  21 v 1 à 4 :

    « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avait disparu, et la mer n’était plus. Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et, j’entendis du trône une voix forte qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

    Que cette évocation de notre destinée finale soit de nature à fortifier votre foi et à alimenter votre espérance.

    Souvenez-vous aussi de cette belle parole de notre Maître dans le sermon sur la montagne.

    Il s’agit d’une promesse : Matthieu 5 v 4 :

    « Heureux les affligés, car ils seront consolés ! »

    Comprenons bien que c’est la consolation qui est la source de ce bonheur !

    Je terminerai en reprenant le beau texte du début de notre méditation :

    «  Vous donc aussi, vous êtes dans la tristesse, mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira et nul ne vous ravira votre joie. »

    Par son Esprit, le Seigneur est présent en chacun de ceux qui l’ont choisi pour Sauveur et Maître. Il est, aujourd’hui et éternellement la source de votre consolation, de votre paix, de votre joie.

     

                                                                         Jean-Marc Ausset

     

     

     

     

     

     

     

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